Mon sevrage au sucre

Juil 2012 | 528 commentaires

 

J’ai commencé cette aventure, car j’ai été choqué par l’attitude des adultes qui n’hésitaient pas à donner des sucreries à mes enfants, malgré ma réprobation, alors qu’ils étaient encore tout petits. Cela m’a fait l’effet d’un poison. Je me souviens de mon père, par exemple, qui voulait, avec une bonne intention, donner une cuillère de gâteau à ma fille qui sortait tout juste de l’allaitement. C’était juste maladroit. Mais je me sentais incommodé par ce geste. Il y avait un contraste dérangeant entre l’adulte âgé et l’enfant candide.

 

De par ma formation, je savais déjà beaucoup de choses sur le sucre, mais qu’en disaient les dissidents ? J’étais curieux de savoir.

 

Je me suis donc penché sur cette substance si belle, si blanche, si pure dont tout le monde raffole. Moi le premier ! Et j’ai vite compris qu’il s’agissait, sans doute, d’un des plus grands fléaux dont est atteinte notre civilisation. Ne soyons pas naïfs : nous le savons ! Mais parce qu’ « autorisé », légal, nous pensons qu’il n’y a rien à craindre. Qu’à la dose à laquelle on la consomme, cela n’a pas de conséquences. Eh bien, c’est ce qu’on vous fait croire. Accrochez-vous, la désillusion est brutale…

 

 

 

Le train a du retard

Dix semaines plus tôt – avant mes découvertes sur la vérité sur les sucres – je terminais mon travail au cabinet. Il était 18h. J’avais mon train à 18 h 15. Juste le temps d’aller sur le quai pour le prendre. Ma journée avait été difficile. J’eus quelques cas lourds qui me demandèrent beaucoup plus d’effort qu’à l’accoutumée. J’étais épuisé et heureux de rentrer à la maison retrouver ma femme et mes enfants.

 

Arrivé au quai de la gare, je fus déçu de découvrir que tous les trains affichaient plus d’une heure de retard. La malchance avait voulu, ce jour-là, que je n’avais pas emmené le téléphone portable. Je ne pouvais avertir ma petite famille de ce contretemps et je m’en voulais. J’étais fâché. Mais que pouvais-je faire d’autre ? Je pris mon mal en patience et me dis qu’après tout, cela était une bonne occasion pour lire. La fatigue intellectuelle ne me permettait pas de plonger dans mes lectures quotidiennes ou sur mon écran d’ordinateur. Pour décompresser, j’allais dans le kiosque de la gare et pour me faire plaisir, achetais des Haribos, comme dans mon enfance, ainsi qu’une revue distrayante. Cela m’amusa de retrouver ce goût d’autrefois. Et je dois avouer que je pris plaisir à mâchouiller ces bonbons gélatineux.

 

Comme un enfant qui a fait une bêtise, j’entrais à la maison, le paquet caché dans la poche. Je savais que ce n’était pas bon pour la santé et que c’était rempli de cochonnerie, mais après tout, n’avais-je pas le droit de m’octroyer ce petit plaisir, qui plus est, exceptionnel ? Ce petit secret personnel me fit rire. Je trouvais mon attitude espiègle. Après tout, il n’y avait que moi qui le savais et je n’avais pas à le dire à qui que ce soit. Je me languis donc de ce petit dérapage et oubliais bientôt l’affaire, une fois le paquet arrivé à sa fin.

 

Mais une semaine plus tard, je me levais avec un léger mal de tête et une humeur désagréable. Je n’étais pas bien et n’arrivais pas à définir réellement pourquoi. Les gens m’énervaient, je n’avais plus de patience, j’étais pris d’une vague à l’âme qui dura deux semaines. J’avais l’impression de stagner, de ne pas m’en sortir alors que j’avais tout pour être heureux.

 

Il m’était arrivé par le passé, d’avoir des moments de doute. Cela arrivait une ou deux fois dans l’année, où je remettais alors tout en question. Je me trouvais nul. J’avais l’impression de faire du mauvais travail, etc. Il semblait s’agir de déprime, mais franchement, rien dans mon environnement ne le justifiait. Bien au contraire !

 

Quelques jours plus tard, je sortis – sans trop savoir comment – de ce blues. Je retrouvais mon énergie et décidais donc de débuter mes recherches sur le sucre.

 

 

 

Il existe bien une cause

Le sucre, cet ami qui vous veut du malLe premier ouvrage que j’ai trouvé – et qui me semblait sérieux – fût celui d’un Américain qui avait vécu ce sevrage après avoir effectué une dizaine d’années de recherche sur le sujet : Le Sucre, cet ami qui vous veut du mal de William Dufty, aux éditions Guy Trédaniel (dans sa version américaine, son titre était « Sugar blues », le blues du sucre). La syntaxe américaine particulière rendait la lecture parfois douteuse, d’autant que les Américains ont cette tendance à la démesure et à l’exagération. Par chance, j’avais suffisamment de connaissances dans le domaine pour savoir à quoi je devais m’en tenir et mon métier m’avait forgé un esprit critique acéré capable de discerner le vrai du faux. Malheureusement, aussi stupéfiantes que fussent les révélations, elles semblaient bien réelles et surtout, fondées. En très peu de temps donc, voilà que j’étais devenu – en plus du sucre – accro à ce livre que je dévorais en quelques jours.

 

D’autres ouvrages, moins éloquents et moins pertinents, complétaient ma table de chevet, mais aucun ne me marqua autant. Aussi, après la seconde semaine de recherche, je décidais d’arrêter à mon tour – d’une manière abrupte et radicale – tout apport de sucre industrialisé. Les fruits n’en faisaient pas partie.

 

J’ouvris les placards de la cuisine et inspectais minutieusement les étiquettes de chaque denrée. Je sortis toutes les boites et les paquets incriminés que je mis dans un autre placard, réservé, lui, aux membres de ma petite famille qui n’avaient pas à subir une fois de plus mes folles idées (vous pouvez imaginer la tête de mon épouse). En réalité, je dus faire l’opération dans l’autre sens : je gardais un placard dans lequel j’y plaçais les aliments pour moi qui ne comportaient pas de sucre, parce qu’en vérité, il ne restait pas grand-chose.

 

 

Premier constat : les industriels le cachent

Pour pouvoir faire ce tri, encore faut-il pouvoir le déceler et pouvoir lire les étiquettes. Et là, ce n’est pas évident parce que ce n’est pas indiqué clairement. Les industriels utilisent des termes trompeurs : malt d’orge, sirop de riz, amidon de maïs, dextrose, maltodextrose, concentré de jus de fruits, etc.

 

La plupart des gens, lorsqu’on leur demande s’ils consomment du sucre, pensent uniquement à l’apport direct : le petit sucre dans le café, la tarte, les sucreries, etc. (certains n’imaginent même pas que le Nutella puisse être sucré !). Mais il faut compter également toutes les entrées indirectes : là où les industriels en ont ajouté, on ne sait même pas trop pourquoi. Ce sucre indirect est appelé « sucre caché » parce que de premier abord indécelable (exemple : la tranche de jambon). Le consommateur n’a pas l’impression de se gaver de sucre et pourtant, à y faire le compte, il s’agit d’une overdose quotidienne !

 

 

Second constat : il y en a partout !

Si vous tentez vous-même la même démarche (mettre de côté tout ce qui contient du sucre), vous serez étonnés du nombre d’aliments auquel on rajoute du sucre : tout.

 

Ketchup, moutarde, saucisse (merguez, chipolata, etc.), saucissons, charcuterie, panure, TOUS les plats industriels, yaourts, apéritifs, petits-salés, chewing gum, pain, bretzel, Morissette, jus de fruit, bière, alcool, toutes les pâtisseries, soda, etc.

 

En éliminant ainsi tous ces consommables, il ne reste, en vérité, plus rien à maison. Bonjour la famine m’écriais-je qu’en j’en pris conscience. Mais qu’allais-je donc manger ?

 

 

 

Un mois bien difficile

La lecture du livre m’avait suffisamment motivé pour arrêter le sucre. L’auteur y décrivait pourtant sa période de sevrage comme une période particulièrement difficile. Sa prise de conscience des méfaits du sucre l’avait poussé à arrêter drastiquement sa consommation. Il jeta tous les aliments de sa cuisine comportant du sucre. En très peu de temps, il fût pris de tremblements, de malaises, d’hallucinations et de troubles de l’humeur pendant plusieurs semaines. Les parfaits signes d’un sevrage.

 

Voulant savoir si j’en étais arrivé à ce stade de dépendance, j’optais pour cette approche draconienne. Et je ne fus pas déçu du voyage !

 

Les trois premiers jours, mes sensations étaient un peu anesthésiées par la fierté de faire une chose si importante pour mon corps. J’étais motivé. Mais au début de ma deuxième semaine, je devins irritable, colérique et à fleur de peau. Mon humeur ressemblait aux montagnes russes hormonales des jeunes femmes avant leurs règles. J’étais devenu infect et méconnaissable. Mes beaux-parents, venus de Hongrie, ne m’ont pas reconnu. Ils demandèrent maintes fois à leur fille – mon épouse – quelle mouche m’avait bien piqué. Jamais, ils ne m’avaient vu ainsi.

 

Quelque chose me tapait sur le système. Et plus les jours avançaient, plus j’avais l’impression de sombrer dans une déprime. En fait, j’avais perdu ma joie de vivre. Même sourire, qui est parfaitement naturel, me demandait un effort. Malgré cela, je tins bon. Je ne touchais plus au sucre. Il est clair que j’avais des envies. Le plus difficile fût le café au lait de temps en temps. Pour arriver à m’en séparer, je remplaçais le sucre blanc par de la Stévia, même si, selon moi, cela reste du sucre malgré l’index glycémique nul. Son arrière goût amer – parce que complet – ne me gênait pas, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Et puis peu à peu, je décrochais définitivement le sucre dans le café, en supprimant tout simplement ce dernier également. Pas par volonté, mais parce que mon envie de café disparut. Aujourd’hui, il est rare que j’en reprenne. J’ai perdu le plaisir que le café apportait.

 

Avant, je terminais le repas par un petit dessert : un ou deux flans ou yaourts au soja. Et si j’avais encore un creux, il m’arrivait – rarement toutefois – de le combler par un peu de chocolat. Aussi, en supprimant ces douceurs, je remarquais l’impression de n’avoir jamais rempli mon estomac, comme si je n’avais pas assez mangé. Je luttais et résistais pour ne pas reprendre cette drogue, mais je ne comprenais pas ce qui m’arrivait exactement. Cela se ressentait sur mon comportement. J’étais devenu irascible.

 

 

 

Je me suis souvenu

Très vite, il m’apparut que mon corps cherchait quelque chose. Le considérant comme intelligent, j’écoutais donc attentivement ses manifestations. Je ne savais pas ce qu’il cherchait, mais cela semblait se trouver dans le sucre. En me posant, et en analysant attentivement cette demande corporelle, je pus déceler qu’il ne s’agissait pas réellement du sucre et que ce dernier n’était qu’une compensation d’un autre manque. Mon corps cherchait donc autre chose. Je commençais à chercher quoi.

 

Je m’étais souvenu que William Dufty affirmait qu’il manquait essentiellement à la majorité des gens la Vitamine B du fait de notre mode alimentaire industrialisé. Cet acide aminé vital se trouvait en grande partie dans l’écorce des graines et comme nous ne mangions exclusivement que des produits raffinés, nous étions donc inévitablement en carence. J’en conclus donc que ce que cherchait mon corps était, en fait, des micronutriments présents dans ce que je ne mangeais pas habituellement : des graines complètes (avec leur écorce). Je courus derechef au magasin bio du coin et achetais un mélange de flocon d’avoine et autres céréales. N’en ayant jamais consommé, je ne savais pas trop comment les prendre. J’en mis dans un bol et les recouvrais de lait. Je les laissais s’imbiber entre 1 heure et 1 heure 30 le matin (je me lève tôt) et y ajoutais de l’huile, ainsi qu’un fruit que je pelais et découpais en morceaux.

 

Je fis cette recette tous les matins pendant une semaine. Cela avait changé un peu mon humeur. Je savais donc que j’approchais fébrilement de ce que réclamait mon corps. On m’avait dit que l’avoine constipait. Je n’eus aucun inconfort de ce genre et m’en étonnais. La seule chose que je découvris était que ce qui se trouvait dans la cuvette avait le même aspect que ce que j’avais mis en bouche quelques heures auparavant. Je me demandais donc ce qu’avait bien pu assimiler mon organisme ! Je décidais donc d’une part, de mâcher ce qui entrait en bouche et d’autre part, de broyer les graines et là : miracle ! Comme par enchantement, dans la demi-heure, je sortais de cet état morose et dépressif dans lequel j’avais été pendant quatre semaines. Je retrouvais une force indescriptible, tant mentale que physique. Il suffisait juste de broyer les céréales où bien de se prendre le temps de les mâcher.

 

 

 

Je notais tout

Mon esprit était devenu limpide et vif. Je me levais avec une bonne humeur à faire pâlir le quartier. Le fond de fatigue quotidienne s’était évanouie comme par enchantement. Je me réveillais de 100 ans de sommeil et je n’avais plus besoin de café pour tenter de me booster où de m’éclaircir l’esprit le matin, ni dans la journée. Je devenais également plus attentif aux changements de mon corps. Je savais maintenant quand il était fatigué, quand il avait réellement faim, etc. Mes sensations redevenaient justes et cohérentes, bien que j’eusse la sensation de ne pas me tromper avant.

 

Ma capacité de récupération atteignit son apogée. Le matin, il m’arrivait de courir après le bus pour l’attraper de justesse. Ce matin, là, je ne manquais pas à la tradition, mais je découvris que je n’avais plus mal aux muscles et que je courrais sans effort ! Cela m’avait tellement surpris – parce que je n’avais jamais remarqué que j’avais mal après avoir couru et que je pensais que c’était normal et propre à toute récupération après un effort – que je décidais de noter tout ce qui se passait en moi.

 

Je n’avais plus aucune douleur musculaire et je ne m’étais jamais rendu compte que j’en avais auparavant ! Je trouvais cela fantastique ! Je riais tout seul dans la rue. J’avais les larmes de joie sur mon visage et je remerciais l’Univers de ce cadeau. Au fil des jours, de nombreuses choses changèrent.

 

 

 

 

La métamorphose

Le premier changement se fit ressentir sur la qualité de mes prestations. Ma perspicacité lors des consultations était en général variable. Je constatais, par exemple, que j’étais plus performant en fin de semaine qu’en début. Certains jours, je me trouvais passable. Et parfois, tout était parfait, voire miraculeux. Ce phénomène me passionnait depuis longtemps. Mais je n’arrivais pas à établir à quoi il était du ? De quoi dépendait donc cette force thérapeutique ?

 

Au fil des années, je tentais bon nombre d’expériences dans le but d’améliorer ma finesse thérapeutique et j’avais ainsi découvert quelques astuces pertinentes, mais à la cinquième semaine de mon sevrage, je commençais à noter un changement notoire : mon rythme cardiaque avait baissé et mon cœur ne frappait plus aussi fort. Une quiétude m’envahissait dans laquelle je me trouvais posé et présent. Je découvrais qu’à présent mon corps n’était plus en danger, comme s’il l’avait été autrefois, mais que je ne m’en étais pas rendu compte. Cela me surprit tellement qu’il m’arrivait de m’arrêter au détour d’un geste thérapeutique pour apprécier ce calme.

 

Le second changement fut la qualité de ma présence. J’avais l’impression que ma tête sortait enfin d’un épais brouillard. Ma conscience s’éclaircit et mes pensées devinrent plus fines. À partir de cet instant, peu de chose me fatiguait. Auparavant, le travail sur des enfants handicapés me pompait. Maintenant, ce n’était plus le cas. Je n’ai aucune explication à ceci, mais c’était bien réel. Tout ce qui me vampirisait avant s’était volatilisé.

 

Cependant, je dus aussi constater que dès la troisième semaine de sevrage, je commençais à ressentir des hypo- et des hyper-glycémies. Parfois, je devenais un vrai morfal : il me fallait à tout prix des oranges, ou des pommes. Je devais interrompre mon activité et m’asseoir pour déguster un fruit. C’était toujours une envie de fruits frais, le plus frais possible. Je n’eus par exemple aucune envie pour la banane. Sans doute était-ce un besoin de combler un manque de vitamines ? Il m’arrivait aussi, parfois, de me sentir saoul comme si j’avais bu un verre de champagne, alors que je n’avais rien mangé. Certains patients diabétiques m’en avaient parlé. Je trouvais cela amusant d’être ivre sans avoir bu. Tant que ce n’était pas régulier mais occasionnel, je n’y prêtais pas grande attention.  Je gardais toutefois cela en mémoire pour y réfléchir plus tard. Dans tous les cas, j’optais pour le respect de mes ressentis. Si j’avais faim, je mangeais, peu importe ce que je faisais à ce moment-là.

 

Un autre phénomène surprenant fût l’aspect de mes dents. J’avais l’impression qu’elles étaient devenues plus blanches, mais je ne pouvais pas l’objectiver réellement. Mais dès cet instant, de nombreux patients m’en firent également la remarque, me demandant ce que j’avais fait. Ils auraient aimé le faire aussi. Néanmoins, je remarquais que c’était la gencive qui était devenue plus rose et avait perdu son teint violet-pâle. Je me souvins alors que les vétérinaires scrutaient fréquemment les gencives des animaux pour avoir un état général de la santé de l’animal. Les babines levées, mes gencives étaient maintenant pleines de vie et donnaient l’impression de dents plus blanches.

 

Ma vue fut également moins fatiguée. Beaucoup de mouches volantes dans mon champ visuel avaient disparu. Mais le plus surprenant fût le jour où je croquais des graines d’orge : j’eus une nette amélioration immédiate de la vue. C’est appréciable quand on est myope.

 

Enfin, d’un point de vue général, je me sentais mieux. De plus, je perdais lentement du poids. La graisse autour de la taille diminuait, chose que je n’avais jamais réussi à perdre auparavant. Là, sans effort, ma taille s’affinait.

 

 

 

 

L’évolution

Aujourd’hui, tous ces changements continuent. De jour en jour, je retrouve des capacités que j’avais perdues. Maintenant, avec du recul, je crois que j’étais comme paralysé, handicapé par une ambiance métabolique défectueuse. J’ai l’impression que mon corps s’assainit quotidiennement et qu’y circulent des particules plus fines et plus petites. Je retrouve une fluidité disparue pendant des années. Mais comme cela s’était installé lentement, au fil des années, je ne m’étais rendu compte de rien, comme la grenouille qui se laisse ébouillanter si l’on chauffe la marmite tout lentement.

 

Je suis heureux d’être sorti de cet état et pour rien au monde je ne retournerai en arrière. Je comprends aujourd’hui ces moments de déprime d’autrefois, et notamment la semaine après ma consolation aux Haribo lorsque mon train était venu en retard. Mais je n’aurai jamais soupçonné le sucre si je n’avais vécu dans mon corps ce sevrage, malgré les explications physiologiques que j’avais pu lire sur les dérèglements hormonaux induits par le sucre raffiné. Comprendre une chose et le vivre, ce n’est pas pareil.  Cependant, ma trouvaille d’une dénutrition en micronutriments par notre alimentation occidentalisée allait m’ouvrir la voie sur bien d’autres découvertes, dont la VERITABLE origine de nos maladies, et déboucher sur une technique thérapeutique révolutionnaire, car aujourd’hui, je sais pourquoi nos techniques ostéopathiques fonctionnent ou pas. Je sais fondamentalement sur quoi elles agissent en réalité.

 

 

 

 

Je souhaite à tout le monde de retrouver cette paix physique et mentale (l’un ne va pas sans l’autre), mais je sais que le chemin du sevrage au sucre est abrupt si on le fait n’importe comment. En y introduisant une alimentation complète,  on répond au besoin essentiel du corps et on ne se laisse plus happer par cet incroyable séducteur qu’est le sucre. Lorsqu’on a ce qu’il faut à la maison, on ne va plus voir ailleurs. Maintenant que vous savez cela, je vais pouvoir vous décrire plus en détails les méfaits du sucre, d’une manière plus technique, dans l’article suivant : La vérité sur les sucres.

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528 Commentaires

  1. Melissa

    Bonsoir, et merci pour avoir partagé tous ces ressentis.
    Cela donne du courage, je vais continuer de me renseigner sur différentes méthodes afin de réussir au mieux ce sevrage, sans rechuter, mais lire ce que vous donne une bonne vision d’ensemble.J’espère le réussir
    En tout cas, merci énormément et bonne continuation

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  2. Dora

    Quelle superbe article très instructif. Je me suis rendu compte que je faisais comme beaucoup de personne avec mon addiction. Dès demain j’attaque un sérieux sevrage; Je vais l’étaler sur 3 mois pour éviter de craquer.

    Réponse
  3. Eric

    Bonjour Wladislas,

    Votre article a eu un effet étonnant sur moi. je connaissais les méfaits du sucre mais en 20 ans d’essais je n’avais jamais réussi à m’en débarrasser ou à le diminuer fortement. jétais acrro et hyper dépendant aux glaces, chocolats, pain etc..
    Depuis 10 jours ce n’est plus le cas… J’ai lu votre article il y a 10 jours et j’ai arrêté tous les sucres de suite (sauf ceux des fruits).
    Pourquoi ? il me semble que c’est parce votre article m’a conscientisé à un point ou je n’avais jamais été. Il m’a en fait dégoûté du sucre totalement et il n’est plus question pour moi de diminuer un peu mais de complètement arrêter cette drogue qui me déminéralise, en tout cas de ne plus y être accro.

    Je vise donc un sevrage sur 6 mois comme vous et après je m’autoriserai des douceurs artificielles si j’en ai envie. Sans doute n’en aurais je plus envie par la suite, ou juste un peu (ne soyons pas fanatiques), mais tout ce fera sans efforts.
    je suis étonné que mon sevrage se passe sans grande difficultés et ce bien que je m’occupe d’une enfant qui elle aime et mange les sucres
    je pense en être vraiment dégoûté et ce grâce à vos informations.
    Néanmoins je ne veux pas chanter victoire trop tot et souhaite connaitre vos astuces et stratégies dont vous parlez dans vos commentaires. Donc je suis preneur de votre livre ou conseils écrits si ils existent déjà.
    l’été est propice à ce sevrage. Merci de votre apport !

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      Génial !
      J’ai fait sensiblement la même chose. Bravo 😉
      Le gain est formidable, n’est-ce pas ? Et cela dissuade de revenir en arrière.

      Réponse
  4. Genevre Marceau

    Cet article est très intéressant! Je savais déjà combien le sucre est un vrai poison pour notre santé! Il faut absolument l’abolir de notre alimentation!

    Réponse
  5. Coline

    Bonjour,
    Juste quelques questions. Comment pouviez-vous être sûr que les céréales achetées dans un magasin bio étaient vraiment « pures », dépourvues de tout sucre ajoutés ?
    Et pour les légumes, cela veut dire que vous n’en mangez plus en conserve ? Vous mangez que des légumes et fruits frais ?

    Merci.

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      Parce que c’est écrit sur l’étiquette, que je connais un peu les marques, parce que l’enseigne (le magasin bio) fait des efforts pour des produits de qualité et que je suis allé interroger certaines marques, jusqu’à rencontrer des meuniers bio, pour être sûr et savoir comment on les fabrique.

      Pour les légumes, il n’y a que le maïs que je mange parfois en conserve. Le reste est frais. 🙂

      Réponse
  6. marylin

    Bonjour,

    Je viens de tomber sur votre article très intéressant, et je suis en plein sevrage, 21eme jour très exactement. (J’ai éliminé tous les sucre raffinés, farines raffinées, plus beaucoup de fruits…. beaucoup de fruits à coques, de yaourts soja, viandes oeuf poissons légumes, sarrasin, épeautre… pour info)

    Je m’inquiète car en lisant tous les témoignages de ce genre, à chaque fois le même constat : une très grande énergie dès la deuxième semaine!
    Hors je n’ai jamais été aussi fatiguée? Epuisée dès le matin, pourtant je n’ai jamais aussi bien mangé et je mange encore des sucres lents.

    A votre avis chacun réagit différemment?

    Merci pour votre retour.

    Marylin

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      Je n’ai pas bien saisi. Vous avez également éliminé les fruits, les yaourts au soja, etc. C’est ça ?

      Réponse
  7. launay

    bonjour
    j’ai laissé un mail demandant de l’aide et des conseils afin de pouvoir mettre en place en sevrage mais j’ai un gros défaut je m’arrête au bout de 2 jours comment faire pour trouver la volonté et ou le courage de persister lorsque je commence quelque chose ai je peur ou manque de confiance en mes possibilités j’aimerais bien me sevrer au sucre (dents douleurs intestins…)
    merci de m’accorder un peu de temps pour me lire et me répondre j’attends vos précieux conseils j’ai découvert le site un peu par hasard et je le lis le plus souvent possible
    dans l’attente de vous lire merci merci merci

    Réponse
  8. Marie-Hélène

    Bonsoir M.Barath. Voilà plusieurs années que j’ai changé ma façon de me nourrir, mais restait toujours la petite note sucrée après le repas du soir, ou le beau dessert du midi. Mais mon corps me dit que ce n’est pas suffisant, et je viens d’apprendre que j’ai une candidose au niveau des intestins. Le sevrage s’impose. Le sucre nourrit ce petit habitant indésirable. En plus, je dois arrêter tous les laitages et les oeufs. Alors, je pars à la recherche d’informations et de sensations.
    Votre article et les commentaires m’aident beaucoup.
    Après une semaine, je sens bien cette baisse d’irritabilité et moins de ballonnement.
    Heureusement que nous sommes en période d’été. Ma consommation en fruits frais a fortement augmentée. Ce qui peut être difficile aussi, ce sont les commentaires de l’entourage.
    J’espère tenir jusqu’au 21 premiers jours.
    Mille merci.

    Réponse
  9. Guillaume

    Bonjour,
    J’ai déjà fait 2 périodes de 3 semaines de sevrage, mais ai à chaque fois replongé. Pour augmenter ma motivation, y aurait—il des bienfaits cognitifs intéressant dans le sevrage? Y aurait—il des effets secondaires comme une meilleure mémoire, un meilleur sommeil, ou autre du genre? (J’ai une passion qui demande beaucoup d’efforts cognitifs, donc si le sevrage aidait la mémorisation, par exemple, ce serait une motivation supplémentaire)

    Réponse
  10. Maxime Dom

    Depuis des années je suis intuitivement persuadé que mes maux de ventre à répétitions et mes aérophagies sont dûent au sucre. Je ne sais pas si c’est le cas mais votre article m’a permis de me poser sur cette hypothèse. Je suis sportif et je porte une attention particulière à mon corps. Mais néanmoins je n’ai jamais réussis à arrêter de consommer du sucré. Même lorsque je n’ai pas faim je dois m’en gaver. Comme une drogue, c’est plus fort que la raison.
    J’espère que votre article va me sortir de cet état, car je suis convaincu que tout ceci est dû à mes envies sucrées !

    Réponse
  11. Coquelicotte

    Bonjour je suis accro au sucre (et aux produits laitiers avec ou sans lactose), surtout depuis le début de ma grossesse, je vais accoucher d’un moment à l’autre. j’aimerais me sevrer mais est-ce inévitable ces « crises de manque »? C’est donc pas conseillé de me sevrer avant d’arrêter d’allaiter ma fille (si tout se passe bien je veux l’allaiter)?!
    -J’ai dû prendre du magnesium depuis le 4ème mois et on a des tendances au manque de fer dans la famille (j’ai dû faire des perfusions pendant longtemps).
    -Le gluten me fait mal au ventre (depuis que j’ai un ventre mais je ne le sais que depuis 5 ans)
    Merci pour votre réponse par rapport au sevrage (déjà maintenant ou attendre quelques mois après l’accouchement pour éviter un trop gros changement au moment d’un autre grand changement=accouchement-maternité etc ?!)

    Réponse
  12. claire TUR

    Bonjour Wladislas,
    je viens de découvrir votre site avec beaucoup d’intérêt ; Merci pour ce que vous faites et de partager votre belle expérience ; Je pense que mon propre témoignage sur http://www.espoir-guerison.com, devrait vous intéresser – Ex enfant TDAH, victime de plusieurs maladies autoimmunes très graves, la médecine m’avait condamnée à quelques mois de vie et pourtant…..je m’en suis sortie, de justesse, grâce à des méthodes naturelles scientifiquement et cliniquement validées, de chercheurs que je cite sur mon blog ; Le sucre (vous avez raison, et les glucides en général), mais encore le gluten, les laitages, sont des aliments pro-inflammatoires qui peuvent avoir un impact désastreux sur le cerveau et le système immunitaire des personnes victimes de candidose/dysbiose ; Et toutes les personnes victimes de TDHA, Autisme, maladies autoimmunes, dépréssion, etc…sont victimes, (souvent sans le savoir), de « Candidose/dysbiose ».
    C’est parce que j’ai compris les tenants et les aboutissants de tout cela que j’ai pu reconstruire ma santé et sauver ma vie grâce à une réforme alimentaire spécifique – Merci d’en parler ;
    j’ai à coeur de faire connaitre mon témoignage car Il contribue à redonner beaucoup d’espoir. Bien cordialement,
    Claire TUR
    Naturopathe/Bio-Nutritionniste
    Auteur – Conférencière

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      C’est exactement ce dont parle cet article en ciblant particulièrement les substances qui perturbent notre métabolisme. Là, il n’y a pas d’autres moyens que de supprimer ces sources pathogènes.

      Pour laitage, gluten et autres, cela révèle aussi une histoire familiale. C’est un peu différent et ça agit d’une autre manière.

      Je suis en Hongrie actuellement. J’étais au marché ce matin. Ici les gens communiquent facilement. Certains parlaient de leurs bobos. Ils se plaignent comme si la maladie leur était tombée dessus par hasard. Un coup de « pas-de-chance ». Et je me rends compte qu’ici comme ailleurs remettre en question l’alimentation est sacrilège. Je vois ça tous les jours en cabinet. J’en arrive même à être gêné d’aborder la chose. Il manque donc en effet des témoignages. Merci de partager le votre.

      Réponse
  13. Valérie

    Bonjour, je n’ai pas encore fini de lire tous les commentaires…
    Je voudrais vous demander si le fait de couper le sucre peut donner un genre de palpitation la nuit. Je me réveille avec les mains qui tremblent et l’impression que mon coeur bat plus fort depuis plus d’une semaine 1/2, date à laquelle j’ai commencé à diminuer jusqu’à arrêter le sucré.
    Je n’ai pas cela dans la journée.
    Merci pour votre avis. Cordialement.

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      Oui, si rien d’autre n’a été modifié, alors oui, il peut s’agir d’un signe de sevrage.

      Réponse
      • Valérie

        Merci. Risque d’hypoglycémie ?

        Réponse
        • Wladislas BARATH

          Pas que.
          Ces signes peuvent montrer que votre corps lutte contre quelque chose de manière active.

      • Valérie

        Et aussi, je me demande pourquoi la nuit en particulier ?

        Réponse
        • Wladislas BARATH

          Parce que la nuit, le corps travaille pour récupérer. Là, quelque entrave son retour à la normale.

        • Valérie

          Il est probable que ce soit trop tard pour moi et que je fasse du diabète. Prise de sang ce matin. J’ai plusieurs symptômes du diabète d’après mon médecin. C’est le comble. Il y a deux semaines, j’ai eu un déclic en lisant votre site d’arrêter le sucre. Et c’est peut-être trop tard pour ne pas avoir le diabète. Ouch. C’est un peu dur ce matin. J’attends les résultats dans quelques jours. J’avais envie de vous l’écrire pour me sentir moins seule.

        • Valérie

          Bonjour Monsieur Barath,
          Incroyable ! Je viens d’avoir le résultat, je ne fais pas de diabète. J’en étais persuadée, le médecin me disait que j’avais beaucoup de symptômes correspondants. Je ressens encore des fourmillements parfois (voire tremblement) dans une main, un bras ou les deux. Comme si j’étais en hypo(hyper ?)glycémie.
          Dans tous les cas, je vous remercie de votre publication. J’ai hâte de vous lire plus encore sur le sujet. Merci à vous.

  14. Marie-Hélène

    Bonjour,

    je suis tombé sur votre article en faisant des recherches pour limiter mon apport en sucre…car j’en suis totalement accro! Je débute ma démarche par un arrêt de desserts, bonbon, boisson sucrées, bref, tout ce qui est évident et qui me procuraient un certain bonheur instantané.

    Je me demandais si l’on pouvait remplacer les sucres industriels par une purée de dattes maison? Il y a un site qui prépare des recettes sans gras et sans sucre et elle utilise seulement de la purée de dattes pour préparer des recettes pré entrainement ou pour satisfaire des petites envies sucrées.

    Merci

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      Oui, entièrement. Ce n’est pas du gout sucré qu’on se sèvre, mais de la dépendance au sucre. Les dattes sont un très bon complément pour se ressourcer (sans en abuser, bien entendu).

      Pouvez-vous me donner le lien du site, SVP ?

      Réponse
        • emma

          Merci marie hélène pour ce lien, je viens de tester une recette de pain banane très réussie, avec farine de riz complet et de petit épautre en diminuant toutefois la dose de purée de dattes indiquée car après 3 semaines d’alimentation sans sucre ajouté, je me déshabitue du goût sucré, c’est étonnant et très encourageant pour la suite.

  15. Valérie Guillemot-Leclerc

    Bonjour,
    je viens juste de prendre connaissance de votre article.Merci.
    Le livre dont vous faites mention ne semble plus disponible.
    J’hai hâte de vous lire prochainement à ce sujet.
    Le sujet me concerne et cela fait longtemps que je pense que j’ai une addiction au sucre.
    Merci à vous.
    Cordialement.

    Réponse
  16. emma

    j’apporte ma pierre à cet édifice, j’ai pris le temps de lire et relire cette page et j’ai donc décidé de supprimer l’apport de tout sucre ajouté et des céréales raffinées.
    J’imaginais que ce serait beaucoup plus difficile que ce que je vis. Cela fait 2 semaines que je suis cette alimentation et je suis surprise par le fait que ça m’est plus facile que prévu d’une part et que je n’ai pas la sensation des effets secondaires négatifs ou positifs décrits !
    J’ai la chance de vivre à la campagne, je suis depuis longtemps attentive à ce que je mange et que je fais manger à ma famille et je suis une adepte du marché et des producteurs de proximité. Peu de viandes ou de poisson mais de très bonne qualité, beaucoup de fruits et légumes toujours de saison, les oeufs des poules de ma voisine, le pain bio du boulanger paysan qui plante ses céréales et fait sa farine… un choix de vie qui prend de plus en plus de sens pour nous.
    J’aime pourtant le goût sucré et le chocolat, je faisais beaucoup de desserts que je remplace pour l’instant par des dattes ou des figues, les raisons secs me paraissent trop sucrés au palais.
    Je ne supprimerai pas définitivement les gâteaux, les desserts mais je ne veux PLUS de sucre raffiné dans ma maison.
    Une petite question, je voudrais utiliser un produits sucrant vendu par la vie c….e (je ne sais pas si je peux citer les marques), il s’agit de jus de dattes concentré, obtenu par cuisson des dattes qui sont ensuite mixées et le jus filtré. Je voudrais l’utiliser dans un gâteau ou avec des crèpes par exemple. Avez vous un avis sur ce produit ?
    Merci infiniment pour le temps que vous nous accordez, le partage de vos connaissances, c’est un vrai cadeau, vos patients ont bien de la chance !

    Réponse
  17. Flora

    Bonjour,
    Pourriez-vous préciser lorsque vous dites que les industriels cachent le sucre sous des appellations comme sirop de riz ou concentré de jus de pomme ou autres? S’agit-il de la même molécule de sacharose? Notre organisme réagit-il de la même manière à tout ce qui a un goût sucré? J’ai éliminé de mon alimentation les produits contenant du sacharose pour venir à bout d’une infection il y a un an. après quelques mois sans consommer d’aliments au goût sucré ( même les fruits) j ‘ai réintroduit ce que je pensais ( au vu de la liste d’ingrédients) ne pas contenir de sucre raffiné, mais peut-être me suis-je trompée? Je ne me souviens pas d’avoir eu d’autres symptômes physiques pendant le sevrage qu’une fatigue continuelle.
    Merci encore une fois pour votre retour!
    Flora

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      Indirectement, oui. L’objectif des industriels est d’y ajouter un sucre le plus concentré possible. Ils se focalisent donc sur le pouvoir sucrant, peu importe la molécule, sauf propriété particulière. Chimiquement, on est toujours autour du glucose, du dextrose, du fructose, maltose, etc., voire d’autres édulcorants de synthèses.

      En tant que consommateur, on confond le gout sucré et le sucre ajouté. Ce qu’il faut fuir est bien entendu le sucre ajouté, car l’addition en fin de soirée est souvent très « salée » (un jeu de mots) avec tout ce qu’on mange. Ces sucres sont travaillés pour être concentrés et plus simples d’utilisation. En faisant cela, nous sortons de l’équilibre naturel et mettons en danger notre corps.

      Quand on entame un sevrage du sucre, ce n’est pas le gout qu’il faille proscrire, mais l’industrialisation de notre alimentation, et apprendre à revenir à un mode de vie naturel et sain. Et celui-ci peut comporter des sucres, mais pas ceux qu’on y met actuellement ! Comprendre cela déculpabilise énormément, car beaucoup font l’erreur de supprimer le gout sucré. Je l’ai faite aussi ! Et puis au fur et à mesure de mes recherches, j’ai corrigé, et heureusement. Mais j’avais besoin de passer par là pour le comprendre.

      Quand on revient à une alimentation naturelle, le besoin de sucre fond tout seul. On ne lutte plus contre la faim et on n’a plus l’impression qu’il manque sans cesse quelque chose.

      Enfin, pour votre infection, cherchez plutôt du côté des allergies ou intolérances.

      Réponse
  18. Julien

    Bonjour, quand vous citez les changement suite au sevrage, vous dites que vous avez perdu ces tâches noires dans les yeux.

    J’en souffre depuis longtemps et elle sont assez imposantes (même si ce sont bien des mouche, de petit point noire) mais elle m’empoissonne la vie.

    Est-ce que se sevré pourrai y changer quelque chose ?

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      Oui, mais ce n’est pas suffisant.
      Ma vue s’est améliorée. Pas autant que je ne l’aurai souhaité. Un travail beaucoup plus local est à faire. Je suis en train de tester différentes choses.

      Réponse
      • Melissa

        Bonjour M. Barath,

        Envisagez-vous de partager ce que vous testez sur la vue ? Cela m’intéresserait au plus haut point. Merci.

        Réponse
        • Wladislas BARATH

          Je n’ai pas encore suffisamment de résultats positifs et spectaculaires pour m’avancer. En revanche, je sais pourquoi le sucre est délétère pour l’oeil. La question : comment rendre cela réversible ?

        • Melissa

          Merci pour votre réponse M. Barath. Il semblerait que beaucoup d’éléments interviennent dans la vision, c’est compliqué en effet. De mon côté, j’essaie aussi des choses, je vous tiendrai au courant si j’ai des résultats. Mais on est d’accord, le sucre est délétère pour l’oeil.

          Pour Julien, j’ai le même souci, mais surtout en période de grande fatigue. Les mouches disparaissent quand je prends suffisamment de repos (bien sûr, il va sans dire que l’alimentation doit être aussi respectueuse de notre corps, donc le plus naturelle possible). Bon courage !

        • Wladislas BARATH

          Je sais comment tout cela fonctionne, mais je ne sais pas par quel moyen fragmenter ces déchets et les évacuer, car la seule porte de sortie naturelle est la cornée et les larmes. Vous voyez le problème…

          Enfin, il faut avant tout répondre à l’hypersollicitation anormale de la rétine qui en est la cause.

      • Romain

        Donc il n’y a aucun moyen pour le moment ?

        C’est ennuyant car elles me pourrissent la vie et je dois trouver une solution absolument.

        Réponse
        • Wladislas BARATH

          Oui et non.

          Il est possible de purger le vitré que lorsqu’on a arrêté la source de pollution. Avant, ce n’est pas très judicieux.
          En fait, la rétine, pour une raison précise et propre à chacun, est trop sollicitée.
          Voyez-vous, les nerfs sont également des cellules. Ce dont des microorganismes.
          En les exploitant à outrance, elles sécrètent plus de déchets et meurent aussi plus vite, ce qui fait que la concentration en déchets organiques est très forte dans l’oeil. Des débris cellulaires, mal dégradés, baigneront dans le vitré. Ce sont les fameuses tâches noires.

          Il faut trouver un moyen de fragmenter ces débris et ensuite de les éliminer sachant que le seul moyen de sortie est la cornée et sa perfusion par les sécrétion lacrymales. D’où l’intérêt du jus de citron et de l’huile d’olive. L’arrêt du sucre, permet de rendre moins visqueux le sang et c’est une donnée fondamentale dans la guérison. Non pas qu’il faille avoir un sang liquéfié, mais il ne faut surtout pas qu’il soit pâteux auquel cas, il obstrue la microcirculation et c’est là (à l’échelle capillaire) que se trouve le secret de toute guérison (et de toute maladie par conséquence).

          Cependant, avant de faire cela, il faut arrêter l’information qui ordonne aux cellules de la rétine de travailler en sur-régime.

          J’ai travaillé dessus (et cela fait depuis 15 ans que je cherche) et je crois que j’ai réussi. Mais je me vois mal transmettre cela par blog. Ce serait trop long.

  19. Mally

    Bonjour,

    J’ai 17 ans et je suis complètement addicte au sucre. Je ne peux pas m’en passer, c’est… »une drogue ». Je suis accro aux gâteaux, céréales, pâtisseries, et chocolats…
    Je suis toute à fait consciente de la toxicité du sucre, mais malgré toutes sortes de préventions et mises en garde, il n’y a rien à faire.
    Si par courage j’arrête de manger du sucre, pendant au minimum trois jours je tiens. Le quatrième jour est horriblement laborieux, et je dérape complètement. En mangeant à 12h et en rentrant à 18h sans prendre une « légère collation », je dévalise mon placard, et au lieu de prendre un goûter équilibré et sain (en quantité limitée), je me fais un buffet à volonté de sucre.
    Mon entourage n’arrête pas de me répéter que si je commence une restriction draconienne envers le sucre, ce dernier que je me suis empêchée de manger dans les trois jours va me faire prendre une prise de poids au moment où je vais lâché prise et replonger dedans ce qui, je l’ai constaté n’est pas totalement faux.
    Je n’arrive donc pas à gérer cette envie de sucre, de par le stress, les horaires de cours et tout simplement la faim…
    Quand je sais qu’il y a du sucre dans un coin de ma cuisine, il n’y a plus rien qui tient, je me bat avec moi-même et me torture moralement pour ne pas en manger, et pour au final allé engloutir cette cochonnerie….
    Je ne sais pas quoi faire, je ne veux pas faire le yoyo avec le sucre, et je ne veux pas prendre du poids non plus à cause de échecs à répétition…
    Auriez-vous des conseils à me donner pour enrayer tant bien que mal cette addiction ? Et par quel autre aliments sucré mais non nocif, le remplacer ?

    Merci de m’avoir lue.

    Réponse
  20. Agata

    Bonjour,
    merci de partager votre expérience.
    Et pour les commentaires aussi, mais je suis loin d’avoir fini de les lire…

    Moi, c’est juste 4 jours sans sucre, mais je compte tenir bon, coûte que coûte.
    Je commande le livre- j’aurai besoin d’un coup de motivation à un moment donné, c’est sûr.

    Bon courage à tous ! (et bon courage à moi 😉

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      J’ai jeûné il n’y a pas longtemps.
      Et vous savez-quoi ? C’est plus contre notre mental (nos croyances) qu’on lutte que contre la réalité.
      Je pense que le sevrage rentre pour une part dans ce schéma.
      Alors… je vous souhaite une belle expérience de monde sans sucre à gogo.

      Réponse
  21. Guylaine

    Bonjour,
    je viens de tomber sur votre blog… en fait il y a d’une heure que je lis les commentaires. Quelle mine de renseignements, que je me ferai un plaisir de partager.
    J’ai 43 ans, un TPL et un TDAH, de l’eczéma, un surpoids de plus de 70 livres, un diabète de type 2 et trois beaux garçons tous aussi drogués au sucre que leur mère. Ça fait longtemps que je me sais intoxiquée, mais je me suis souvent laissée décourager par l’ampleur de la tâche.
    J’ai réussi à arrêter de fumer il y a trois ans, après 25 ans et plusieurs tentatives infructueuses, mais je ne recommande à personne mon parcours : pendant une tentative de suicide par alcool et acétaminophène, j’ai fumé comme une cheminée. Dans les jours qui ont suivi le lavement d’estomac, j’avais tellement de nausées et de douleurs que l’idée même d’une cigarette me dégoûtait. Et je n’ai pas recommencé depuis.
    Je cherchais donc un moyen un peu moins intense pour le sevrage du sucre et je suis comblée par ce que j’ai lu à date. Mais je suis quand même terrifiée. Je m’occupe seule de mes enfants, je participe depuis septembre à une thérapie dialectique comportementale, j’étudie pour devenir infirmière et je viens de quitter un emploi à temps partiel parce qu’il menaçait le délicat équilibre que je tente d’atteindre et de maintenir.
    Je me demande donc : est-ce que je peux entreprendre un sevrage du sucre? Dois-je convaincre mes enfants d’y participer, compte tenu du fait que s’il y du sucre dans la maison, je vais en manger? Est-ce que je devrais consulter un acunponcteur ou un hypnotiseur pour convainvre mon esprit/corps qu’il n’aime plus le sucre?
    Bravo pour ce blog.

    Réponse
  22. vivi

    bonjour

    Moi quand j’ai envie de sucre, je mange des graines grillées non salées. (5 ou 6, 10 au max)
    ca marche et ca me coupe l’appétit.
    je n’ai pas de problème de poids, je fais attention à mon alimentation (peu de lait ,de gluten et de sucre), je fais du sport par plaisir, je suis en bonne santé, j’ai 56 ans et j’espère que ça continuera !

    vivi

    Réponse
  23. Caroline

    bonjour
    je reviens vers vous, car nous avons commencé à mettre en place une suppression progressive du sucre (bon ce week-end anniversaire de mon grand…j’avoue grande consommation de sucre…).

    Beaucoup de recherches, de questions qui ont trouvé ou non des réponses, du temps dans les magasins, à lire les étiquettes à choisir…..Les enfants adhérent, comprennent le pourquoi de la démarche, lisent aussi les étiquettes pour les plus grands!

    Mais comme vous l’écrivez plus haut, il y a beaucoup d’études qui se contredisent…et j’aurais aimé avoir votre avis….

    Pour les pâtisseries, de temps en temps pouvons nous utiliser du rapadura? D’après ce que j’ai compris, ce n’est pas un produit raffiné donc moins mauvais pour l’organisme…mais cela reste du sucre donc faut-il le zapper ou l’utiliser occasionnellement?

    Pareil pour les fruits secs, est-ce un aliment à manger de temps en temps ou peut-on manger tous les jours? J’ai l’impression d’en manger trop….et les fruits frais, peut-on en manger sans compter ou à limiter? J’ai lu aussi d’éviter les pommes de terre…mais vous même écrivez qu’il faut en consommer….Ce n’est pas facile de faire évoluer son alimentation!!!

    J’ai toujours cuisiné beaucoup, donc ça, ça ne gêne pas, mais adopter de nouveaux réflexes ce n’est pas évident sans « mode d’emploi »! Le net fourmille d’idées mais au final, presque trop…. J’avais décidé de vous suivre alors si vous aviez encore quelques réponses! Merci par avance
    Caroline

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      C’est vrai que les informations sur le net ne sont pas claires 😉

      La chose importante à comprendre, c’est que le sucre n’est pas un aliment.

      Ensuite si on veut se sevrer, il s’agit également de comprendre à quoi.

      Je me permets de vous répondre ultérieurement car je suis en cours d’écriture d’un ebook qui traitent ce sujet. J’aurai également besoin des questions des autres lecteurs, c’est pourquoi je vais en faire la demande par mail et consacrer une page pour laisser toutes ces questions en commentaire.

      Réponse
  24. Fairy89

    Bonjour, j’ai encore quelques questions à vous poser. Dans la recette de la crème budwig il est indiqué de mettre 2cc de miel. Est-ce trop en période de sevrage strict? Ensuite, cette recette ne me permet souvent pas de tenir jusqu’au déjeûner, donc ces jours j’ai mangé des galettes de riz complet pour mon 10h, mais trop! Auriez-vous un conseil à me donner pour ne plus manger autant (même sans sucre) entre deux repas? Et finalement, faudrait-il supprimer la viande et les poissons? Merci d’avance.

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      Bonjour,

      Le miel dans la crème Budwig est toléré. Mais il doit s’agir de miel bio. Dans les miels de basse qualité, les industriels rajoutent du sirop de glucose pour qu’ils ne cristallisent pas.

      Ensuite, cette crème répond au besoin de l’organisme : ce qu’il lui faut au minimum pour fonctionner. On peut ensuite naturellement manger autre chose tout de suite après. Ici, c’est juste le minimum dont il a besoin. Avec elle, les effets secondaires du sevrage disparaissent.

      Pour la viande et les poissons, il s’agit avant tout d’un problème de qualité. Je ne conseille pas de supprimer, mais si ce n’est pas un produit de qualité, mieux vaut s’en priver.

      Vous savez, c’est très difficile de donner des conseils pour une alimentation saine. Les études se contredisent sans cesse. Par exemple, la crème Budwig est un apport non négligeable pour ressourcer l’organisme. En même temps, les études tendent à prouver que les céréales sont indigestes pour l’humain. D’autres recherches montrent que la viande est malsaine pour l’homme, alors que d’un autre côté, certains peuples qui vivent centenaires ne consomment que ça et AUCUN fruit. Je pense que chaque humain est particulier. Il doit apprendre ce qui est bon ou non pour lui. Toute généralisation est dangereuse. Enfin, en misant sur la qualité de ce qu’on mange, on retrouve le gout et son instinct. Très vite, on retrouve la satiété et l’on n’a plus ce besoin effréné de mettre toujours quelque chose dans la bouche. Bref, de manger tout le temps. Certains devront désencrasser l’organisme pour y arriver. Et là, seul un jeûne permet de le faire. Les vieux déchets accumulés s’évacueront et la machine humaine refonctionnera correctement.

      Pour conclure : rajouter un petit déjeuner après la crème Budwig. Personnellement, je me faisais un smoothie contant de l’avocat. Vous pourriez aussi faire un oeuf à la coque, voire laisser fondre de la viande de grison dans la bouche, etc.

      A 10 heures, mangez un avocat ou une banane.

      Réponse
  25. sophie

    Rebonjour

    Suite a mon post du 13 fevrier je constate que je n’ai eu aucune reponse ;-(

    Réponse
  26. sandrine

    Bonjour,

    Cela fait plus d’une heure que j’epluche vos études,expériences et conclusions.

    Et bien je suis ravie d’y trouver pleins d’informations recherchées depuis longtemps.

    Je vais tester pour le magnésium et suis tentée par la suppression pure et simple du sucre. Mais petite question’ ( je n’ai pas trouvé la réponse dans les commentaires). J’ai 2 enfants pour qui je cuisine des pâtisseries necessitant systématiquement du sucre. Par quoi puis-je le remplacer s’il vous plait?

    En attendant merci pour ces recherches précises et ces explications claires et précises….. Améliorer notre alimentation et notre mode de vie est maintenant vital! ( en tout cas pour moi)

    Au plaisir de vous lire
    Merci

    Réponse
    • Paola G.

      Bonjour Sandrine,

      Le critère de base à prendre en compte, comme vous avez surement pu comprendre en lisant toutes les informations, est qu’il y a des modifications de base à prendre en compte, comme notamment voir autrement la façon de vous nourrir, donc aussi vos enfants, donc le type de pâtisserie que vous allez leur proposer.
      Et les impliquer dans leur préparation peut être un moyen amusant de mieux permettre la transition.
      L’important dans la nourriture, et surtout celle sucrée, est le message qu’elle transfère : récompense, plaisir, compensation, etc. Si vous êtes attentive au type de message que vous souhaitez véhiculer, en mettant l’accent sur l’amour, le partage, la confiance, l’allégresse, voire la fantaisie, plutôt que sur le manque du sucre, vous alimenterez le message d’un moment de plaisir partagé, sans pourtant en créer la dépendance.

      La purée (et poudre) d’amandes, de noisettes, de châtaignes, le raisin sec, les abricots et figues séchées, les dattes, les pruneaux, les patates douces sont essentiellement les éléments qui peuvent aisément remplacer les sucres, à condition que vous compreniez l’importance de rétablir chez vos enfants, et vous même, le gout pour des saveurs moins sucrées. Une petite cuillère de sirop d’agave peut venir agrémenter un gâteau lors d’une occasion particulière.
      Veiller à être conscient ne veut pas dire s’enfermer dans la rigidité, avec le risque souvent de créer un sentiment de culpabilité si on s’éloigne de ce qui devrait être la « règle ». Ce qui va créer des dégâts bien plus importants, au fil du temps.

      Coté cuisine, plein de choses sont possible : vous pourrez trouver tout ce qu’il faut en magasin bio, recettes mises à disposition gratuitement, livres et conseils pour cuisiner sans sucre, sans œufs, sans lait, sans graisses, sans gluten, etc

      Et bien entendu sur le net . Le blog et site de Valérie Cupillard, par exemple, en propose à foison. Mais bien d’autres sont aussi valables.

      Juste un petit complément d’infos de la part d’une praticienne, par ailleurs mère et grand mère 🙂

      Belle journée

      Réponse
      • sandrine

        Bonjour,

        Merci Paola pour toutes tes précisions.

        je comprend qu’il serait préjudiciable pour mon entourage d’établir un virage à 360° du jour au lendemain effectivement.

        Après avoir réfléchi à toutes ces informations, je suis partie prenante pour modifier notre habitude alimentaire en douceur et progressivement. Je serais toute seule, je le ferais demain mais je dois penser à mes filles. Surtout, elles doivent comprendre ses modifications. Et comme tu le dis, c’est en leur faisant partager les recettes, en leur expliquant le pourquoi qu’elles adhéreront plus qu’en leur imposant.

        Dans un premier temps, je vais suivre les conseils de Wladislas comme fuir l’industriel, le raffiné et privilégier le frais et le vivant. Remplacer le blanc par le complet. Et trouver une multitude de recettes pour y parvenir.

        Pour la pâtisserie, je vais confectionner avec les enfants dans des ateliers maison ( découvrons de nouveaux gâteaux) . dans tout les cas, elles déjeunent à la cantine donc nos modifications alimentaires resteront pour elles une matière à réflexion qui prédominera , je l’espère, lorsqu’elles deviendront indépendantes.

        Voilà. 🙂
        Une fois encore merci.

        Réponse
  27. Dorra

    Bonjour tout le monde!
    Est ce que l’amidon de riz est un sucre caché?

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      « Caché » veut dire que vous en consommez sans le savoir. Alors, OUI. Bien qu’il soit utilisé dans des poudres cosmétiques, pour amidonner le linge et nettoyer les tâches sur les vêtements, on l’utilise aussi dans l’alimentation en complément de farines sans gluten pour faire du pain sans gluten. Le problème, c’est qu’il a un très fort index glycémique. Ca irait si les farines utilisées étaient complètes, mais si elles sont aussi raffinées, le produit devient une bombe hormonale.

      Réponse
  28. Dorra

    C’est dommage mais ce sera peut être l’occasion pour moi de visiter la région un jour!

    Le malt de maïs entre dans la composition du muesli sans sucre ajouté de la marque Bj**g.
    Plus précisément dans la composition des pétales d’épeautre complet que contient le mélange.
    Pétales d’épeautre complets: farine complète d’épeautre, malt de mais, sel de mer.

    Merci beaucoup Wlad!

    Réponse
  29. Dorra

    Effectivement je suis tombée sur le coccyx il y a quelques années…
    N’habitant pas la région où vous exercez pourriez vous s’il vous plaît m’orienter vers un de vos confrères dans la région parisienne?

    Dans ma chasse au sucre je suis tombé sur le malt de mais et le jus de canne évaporé. Est ce que ce sont des sucres cachés?

    Merci pour vos réponses et toutes les info que vous publiez sur votre site

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      Malheureusement, je ne forme pas encore de thérapeutes à mes techniques. Je n’ai aucune liste de praticiens vers lesquels on peut y aller les yeux fermés. Je ne connais pas le travail de mes collègues.

      Pour le jus de canne évaporé, il s’agit du sucre avant raffinage. Ce devrait être du sucre roux ou complet selon le degré d’extraction de la mélasse.

      Je n’ai jamais rencontré de malt de maïs. S’il s’agit de sirop de maïs, il est à éviter parce qu’à haute teneur en fructose. Mais la notion de maltage est en rapport avec la fermentation de la céréale, et cela peut être riche en micronutriments. Donc : doute. Il faudrait demander la marque qui le fabrique.

      Réponse
  30. Dorra

    Merci pour cet article,
    Suite à de nombreux questionnements sur l’alimentation moderne je suis devenue végétarienne depuis peu et presque végétalienne.
    Je suis de plus en plus convaincue de l’importance d’adopter une alimentation différente de celle communément « vendue » et admise par notre société industrialisée.
    Néanmoins une période particulière du cycle féminin me pose problème. Je suis sujette à un syndrome prémenstruel très marqué tant au niveau émotionnel qu’alimentaire.
    Je subis alors le dicdat des produits laitiers et je fais des crises compulsives avec des yaourt, du lait, des crèmes desserts alors qu’en dehors de cette période du cycle je ne mange aucun produit laitier car je suis intolérante au lactose…
    Qu’est ce mon corps veut? qu’à t’il besoin que je lui apporte? que cherche t’il dans ces produits laitiers qui par ailleurs induisent un inconfort digestif patent???
    Merci d’avance pour votre réponse

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      C’est qu’il y a un problème gynécologique. J’irai voir une ancienne chute sur le coccyx.

      Réponse
  31. Julie

    Bonjour! Je trouve fascinant le décryptage des ressentis des changements corporels amenés par le sevrage au sucre! Et je m’interroge particulièrement sur la sensation de « calme », de « quiétude » avec laquelle vous avez renoué. Je m’intéresse beaucoup (en amateur) au Jin Shin Jyutsu (et Jin Shin Tara, et dans un livre j’ai trouvé une explication à ce phénomène: les sucres rapides sont habituellement utilisé par le corps dans les cas de fonctionnement avec le système sympathique (état d’alerte, hypervigilance, stress, fuite ou combat). En « fonctionnant au sucre », on se maintient dans ce mode de réaction de manière permanente, comme si on disait au corps « attention! danger!!!… » Et quand on le supprime, en plus des mécanismes propres au sevrage, le corps se sent menacé sans avoir les moyens de faire face à cette menace imprécise, ce qui lui fait rajouter des mécanismes compulsifs pour obtenir du sucre. Jusqu’à ce qu’il puisse enfin revenir à un fonctionnement parasympathique global.
    Le Jin Shin propose deux points à traiter pour accompagner le sevrage au sucre. Moi qui ai commencé mercredi dernier mon sevrage, je vais essayer de les utiliser pour voir s’ils aident!

    Réponse
  32. Fairy89

    Bonjour, on a dû vous poser cette question plein de fois, mais je souhaitais savoir comment faire si par exemple je suis invitée au resto ou chez des gens? Je pensais amener mon repas mais j’ai peur de passer pour une maniaque… Comment faites-vous vous? Merci d’avance.

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      Cela dépend du niveau de sevrage.

      Dans la période stricte, le restaurant fait partie des exceptions que l’on peut s’accorder, mais avec vigilance. Éviction absolue des desserts, des sodas, de la bière, de l’alcool et de manière plus modérée : tout ce qui est raffiné. Préférez les aliments les moins transformés.

      Dans la période sans sucre, hors sevrage strict, il est possible de faire des entorses du moment que cela reste toujours exceptionnel et en petite quantité. La pizza est autorisée, même si son indexe glycémique est élevé, cela veut dire qu’il fait vite grimper le taux de sucre dans le sang. Trop vite. Et donc la réaction sera une hypoglycémie un peu plus tard, avec une envie de sucre.

      Réponse
      • Fairy89

        Ok, merci pour votre réponse. Je suis bien d’accord pour la pizza, je l’ai déjà expérimenté à mes frais… Le cas dont j’ai peur toutefois est d’être invitée pour une fondue (je suis suisse), mais je ferai très attention si ça se produit.

        Réponse
  33. Julie

    Bonjour! Je vais lancer un sevrage au sucre à partir de mercredi, et je suis en train de m’organiser. Est-ce que vous croyez qu’il faudrait éliminer d’emblée aussi les produits raffinés (riz blanc, pâtes etc…) et privilégier des produits de grains complets?

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      Oui, parce que du point de vu équilibre sanguin la prise de produits raffinés entraine des hypoglycémies qui se traduisent par la recherche de sucres.

      Réponse
  34. sophie

    Bonjour

    ca fait tres longtemps que ce sujet m’interesse

    Est on oblige ( même s’il n’y a jamais vraiment d’obligation) de faire un sevrage total de supprimer tous les sucres pour que ca fonctionne ? Si oui peut on après quelques temps en reintroduire progressivement dans les plats a titre exceptionnel ?

    Je pense bien sûr a la vie sociale et tout ce qu’il est impossible de controler (invitation chez des amis ou soiree au resto), il est culturel de manger certaines choses a certaines occasions ( mariage, bapteme, fête de Noel ou simplement repas de famille). Et nos enfants, on peut contrôler ce qu’ils mangent chez nous mais des l’instant où ils sont à la cantine ou invites à des goûters d’anniversaire on ne peut plus vraiment controler. D’ou mes interrogations

    je suis deja chez moi tres habituee au sucre integral, produits non raffines, chocolat exclusivement noir à + de 70 % et bio, le yaourt c’est bizzare, je prends su kefir parfois sans savoir si c’est bon pour moi et des steack de soja malgre tout ce qu’on dit sur l’origine du soja et le fait que pour les hormones de la femme ca peut etre mauvais

    mes problemes de sante si on peut les appeler comme ca ce sont des ballonnements permanents que j’essaie de controler en prenant probiotiques et en n’associant pas n’importe quel aliment avec d’autres, je sais que je ne suis pas intolerantesau gluten pour avoir fait des tests, le lactose je sais pas trop j’evite d’en manger trop mais sans savoir si ca vaut vraiment le coup de se priver, j’ai realise deux hydrotherapies du colon une diet sans lait sans sucre j’ai perdu 2 kilo en un mois et je suis pas epaisse deja ( 50kg pour 1.63m) j’ai toujours fait du sport j’adore ca
    j’ai des demangeaisons annales au moins une fois par mois j’ai consulté c’est rien

    le gastro me dit colopathe fonctionnelle et j’ai de l’acne du a un exces d’hormones males ( tres peu mais assez pour faire des degats ; acne microkystique qui disparait avec des anti androgenique que je ne peux plus prendre car pris deja 9 ans et avec la diane meme si c’est pas parfait que j’ai prise 5 ans et qu’on ne peut plus prendre maintenant

    je suis enceinte de 7 mois et demi tout va bien j’ai pris 8 kilos je compte prendre toutes ces bonnes resolutions apres l’allaitement quoique je fais deja attention quand meme

    merci d’avance pour les reponses

    Réponse
  35. Caroline

    Bonjour
    quel article intéressant! Depuis quelques temps je me renseigne beaucoup pour faire évoluer mon alimentation (non pour un régime mais pour une recherche de bien être…). Je suis végétarienne depuis que j’ai 15 ans, mais parce que je ne supportais plus le fait de manger un animal (bon je mange encore un peu de poisson, et par contre,tout ce qui est produit laitier et œufs je consomme).
    A la base je me renseignais sur le « comment combattre l’addiction au sucre » car je sais que je suis accro. Pourtant j’en consomme peu en apparence, je n’aime pas les sodas, les bonbons (il y a gélatine dedans donc je n’en mange pas), je cuisine quasi tout moi même, je n’achète jamais de plats préparés. Mais par contre j’ai des enfants jeunes et je fais souvent des pâtisseries, et j’ai toute la panoplie goûters/petits déj que je sais trop sucrés mais qui leur plaît….(Nutnut….céréales Choca… chocolat en poudre,etc….). Ce que vous écrivez sur les effets du sucre sur le comportement est assez déstabilisant…J’ai des périodes récurrentes de « spleen » depuis tant d’années, souvent sans raison, je me sens mal,n’ai envie de rien, et souvent je me dis que j’ai aucune raison d’être comme ça et du coup ça me culpabilise encore plus alors je « bouffe » des cochonneries…et s’en suit la culpabilité dont certains parlent…Je n’avais jamais pensé que cela pouvait venir du sucre…Fort est de constater que ces périodes de déprime arrivent très souvent après des périodes de grandes consommation (noël, Pâques, anniversaire…)…
    J’aurais plusieurs questions très pratiques pour pouvoir commencer le « sevrage »
    1) j’allaite actuellement mon dernier né, est-ce que je peux commencer? Je ne compte pas faire sevrage total mais supprimer peu à peu….
    2) Pour les enfants, faut-il faire pour eux aussi?
    3) Comment faire concrètement quand on veut faire un gâteau pour goûter ou anniversaire (mon grand va avoir le sien bientôt!!)?? Est-ce seulement cette addiction et cette pression sociale qui nous donne envie de faire un bon gâteau pour fêter cet évènement?
    4) Au final, on peut réduire peu à peu, ou est-ce que tant qu’on consomme du sucre, même en petite quantité, notre corps en réclame et du coup cela reste néfaste?
    5) J’ai un peu peur de devoir tout chambouler dans l’alimentation (pas de cuisiner, je fais depuis longtemps), du petit déjeuner jusqu’au dîner, les habitudes sont tellement difficiles à changer (surtout les mauvaises….), il y a t-il des étapes à vraiment respecter? des moments à privilégier? Il y a tellement de choses sur le net, on s’y perd….
    6) vous même vous consommez des produits laitiers ou les avez vous proscrit aussi?
    Merci par avance, lire autant de récits d’expériences, cela fait du bien!

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      Vos interrogations sont intéressantes et reviennent souvent en commentaires. Je vais donc y répondre sous forme d’article. Malheureusement, le temps me fait défaut et j’avance à pas d’escargot. Mais j’y répondrai 😉

      Réponse
      • Caroline

        Merci! il faut que je m’inscrive à la « newsletter »!! J’attendrais patiemment alors! On va commencer pendant les vacances qui arrivent! Je venais de faire les courses et de remplir les placards de produits sucrés….(que j’ai l’impression de sentir beaucoup plus depuis que je me renseigne sur lui!! C’est fou!!) et je préfère quelques temps encore sucrés, plutôt que gaspiller!
        Les plus grands ont l’air déjà d’adhérer (je leur ai expliqué) mon fils me demande tous les jours « y a du sucre dedans?? »! Et je prépare ma petite psychologiquement à ne plus prendre de Nutnut!! Déjà j’ai remplacé le chocolat au lait à croquer qu’elle aimait par du noir à 72 % (c’était un peu brutal comme changement!!) et du coup, elle ne mange plus que le pain! En tout cas merci encore pour vos articles qui m’ont bien éclairée sur ces différents sujets qui me questionnaient depuis quelques temps déjà.
        Caroline

        Réponse
  36. Marie

    Bonjour,
    Est ce que vous avez arrêté les pâtes, le pain et le riz si ils ne sont pas complets?
    Est ce que vous avez continué les produits laitiers?
    Je vous pose ces questions car je pense que j’ai une candidose, j’en ai tous les symptômes! Mais je trouve que le régime anti-candidose est irrealisable… Je pense commencer par arrêter seulement le sucre et voir si cela peut améliorer mon état… En sachant que je suis presqu’une boulimique du sucre donc ça ne sera déjà pas facile… Qu’en pensez-vous?

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      Dans le sevrage strict, oui, j’ai tout supprimé. Puis lorsque j’ai senti que je n’avais plus d’appétence pour le sucre (au bout de 6 mois pour moi), j’ai réintroduit pâte semi-complette, riz semi-complet et pain artisanal utilisant un mélange avec de la farine complète. J’ai remarqué que je le supportais et surtout que je n’avais pas systématiquement envie d’en reprendre après, chaque fois que j’en mangeais.

      Pour la candidose, je trouve des émotions derrières et pense qu’il faudrait d’abord les régler. Malheureusement, je ne peux encore les cibler, je n’ai pas traité suffisamment de cas pour trouver le dénominateur commun.

      Comme expliqué dans l’article, vous devez absolument vous ressourcer en micronutriments, et donc manger complet.

      Réponse
  37. Fairy89

    Bonjour M. Barath,
    Je voulais vous contacter personnellement mais comme je ne trouve pas votre e-mail je me permets de laisser un commentaire. Je suis une étudiante de 26 ans, sans problèmes alimentaires, je suis en train de terminer Weight watchers (un régime pas trop catastrophique encore comparé à d’autres) mais… il ne m’aide pas à décrocher du sucre!! Ayant retrouvé mon poids de forme je ne veux pas le perdre une nouvelle fois et souhaiterais même perdre encore un peu de ventre et des cuisses. Je fais du sport en salle 3x par semaine supervisée par un coach et ne pense pas arrêter pour l’instant. J’ai une ou deux questions à vous poser: si je conserve mon activité sportive, comment me sevrer? Qui puis-je consulter comme spécialiste pour m’aider dans mon sevrage? Un nutritionniste? Un naturopathe?
    Egalement, je n’ai pas les moyens d’acheter bio, comment faire?
    J’espère que vous pourrez me répondre et je vous adresse mes salutations.

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      La pratique du sport n’empêche pas le sevrage. Au contraire.
      Vous devez en revanche ajouter des céréales complètes dans votre alimentation.
      Et pour vous aider, je ne sais pas qui vous conseiller.
      Je me rends compte que les professionnels n’abordent pas tous le sevrage du sucre de la même manière.

      Réponse
  38. adrienbrd

    Bonjour Wladislas,

    Comment vous sentez-vous, plus d’un an après votre sevrage ?
    Ressentez-vous toujours cette impression de quiétude mentale et physique ? sans interruption ?

    Bien à vous

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      J’ai débuté le sevrage il y a plus de deux ans maintenant. Pendant les 6 premiers mois, il fut le plus strict : zéro sucre ajouté, m’autorisant uniquement les fruits frais.

      Cette période fut suivie d’une réintroduction très légère de sucre pour tester ses effets sur l’organisme. Pas le sucre blanc ! Celui-ci, je ne le supporte plus. Je me suis rendu compte que j’étais ultra-sensible aux sucres. Au-delà de quantités infinitésimales pour certains, mon organisme s’emballe : pulsation frappante, coeur excité, tension dans le crâne, etc. J’ai découvert que tous les sucres ne se valent pas. Idem pour les miels dont on dit qu’ils sont plus sains. Je ne parle même pas des sirops.

      Après un an de tests divers, j’ai repris un sevrage strict. Mais je n’ai plus eu d’effets euphorisants comme au début. Sans doute me suis-je habitué à cet état. J’ai remarqué que je suis devenu plus sensible à la nourriture aussi : mes besoins se tournent essentiellement vers les aliments vivants et frais. Par contre, je tombe nettement moins malade. J’ai eu une fois la grippe (la vraie) et j’étais cloué au lit 2 jours. Mon temps de récupération est phénoménal. Mais quoi que je fasse, je n’arrive pas à réduire la fatigue quand je ne dors pas assez. J’ai beau tourner dans tous les sens, le besoin de sommeil ne se négocie pas. Il y a des limites et lorsque je les franchis, je tombe malade. Aucune nourriture (ou absence de nourriture) ne remplacera le sommeil.

      Au niveau psychologique, j’ai toujours cette quiétude et suis allé plus loin dans la recherche sur les performances mentales. J’évite toute substance qui créé une tension dans la tête et je dois dire que j’arrive à des états de sérénité étonnants. Mes résultats en consultation sont plus profonds et avec une constance appréciable. J’ai découvert aussi les aliments indispensables pour le cerveau. Au niveau émotionnel, il n’y a plus de débordement. S’il m’arrive de sentir une émotion négative, je la vis, et elle repart. Ca m’étonne toujours : comme si je n’y étais plus attaché.

      Réponse
      • adrienbrd

        Merci pour votre réponse.

        Il est très encourageant de vous lire et de s’apercevoir à quel point le corps humain est capable de récupérer tout seul.

        Pour ma part, je commence à ressentir l’effet d’euphorie que vous décrivez dans l’article, bien qu’à cause d’un écart cela n’ait duré que 2 jours.
        Sachez en tout cas que votre article a fait prendre conscience à beaucoup de monde des méfaits du sucre et nous vous en serons toujours redevables.

        Aussi, buvez-vous de l’alcool de temps à autres ? Si oui, comment votre corps réagit-il ? J’ai coupé toute prise d’alcool depuis mon sevrage plus par peur de faire une bêtise que par connaissance de ses effets. Étant jeune (22 ans), c’est sûrement la chose la plus difficile à expliquer à ses amis, de par la pression sociale.

        Réponse
        • Wladislas BARATH

          Merci.

          L’alcool est du sucre. Ceux qui consomment du sucre fabriquent en réalité leur propre alcool dans le corps. C’est juste plus tolérable aux yeux de la société.

          Je n’ai jamais consommé d’alcool. Je n’ai donc pas eu ce problème. En revanche, pour la pression sociale, c’est vrai qu’a votre âge, j’ai beaucoup subi. Mais je savais ce que je voulais. Certains me dénigraient, d’autres admiraient ma droiture. Du coup, ça s’équilibrait. Ne cherchez pas à faire comme les autres. Cultivez ce en quoi vous êtes uniques.

  39. linaLai

    Bonjour, j’aimerais avoir votre avis sur la candidose et son effet sur la santé et merci encore pour votre article, il a été d’une grande aide pour me sevrer du sucre….

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      Savez-vous comment on fabrique le levain ?

      N’importe où sur terre, on peut fabriquer un levain « spontané » en mélangeant farine intégrale, miel et eau. On y retrouvera au fil des jours la présence de levures et de bactéries. Toujours les mêmes, car elles dépendent du terrain ou milieu de culture.

      La candisose ne déroge pas à cette règle : les bactéries se développent sur un milieu spécifique, préalablement cultivé par notre vision du monde et nos habitudes alimentaires. Il convient de changer ce milieu et cela demande tout un article à lui tout seul. Peut-être en ferais-je un. Mais pas tout de suite.

      Il existe de bons ouvrages sur le sujet. Je ne les ai pas en tête. Je les ai à la maison. Si je mets la main dessus, je vous transmets les titres en commentaires 😉

      Réponse
  40. Babypooh90

    Help!!!
    Bonjour,

    Depuis mon enfance, je suis grande consommatrice de produits sucrés, merci papa merci maman, de m’avoir habituée à manger comme cela, j’en souffre maintenant. J’ai 35 ans et depuis plus de 20 ans, je suis fatiguée, déprimée, pb de concentration, et de poids aussi…. Il n’est jamais trop tard je le sais mais je suis un peu perdue. Depuis toute jeune, stressée, je me goinfre de produits sucrés, de choses grasses….et à la moindre contrariété c’est parti!J’ai toujours dit autour de moi que le sucre est un drogue, que l’ont peut être addict!je me suis vite rendue compte qu’une journée sans sucre, bonbon, chocolat ou autre et je me sents mal, en manque….j’ai perdu mon emploi il ya 3 mois c’est encore pire, je ne mange quasi plus de fruits, j’ai déjà bien du mal à en manger, je mange gras, sucré pour compenser ce passage à vide mais le pire c’est que je mange des chocolats, soda etc….à toute heure, je me leve tard, allez, pas de repas, du chocolat….je me dis qu »il faut arrêter tout cela!!à la lecture de vos commentaires, je me dis que ce n’est pas impossible mais comment y arriver seule!!je n’ai pas les moyens d’aller voir un diététicien qui le pense m’aiderait à me motiver. j’aimerais pouvoir me sevrer pour me sentir mieux dans ma tete et aussi dans mon corps car j’ai du prendre pas mal de poids ces derniers mois.Ce que j’appréhende, c’est le manque, comment compenser si je me sents faible et suis en début d’hypoglycémie. Je suis en recherche d’emploi mais je suis a la maison pour l’instant alors je devrais en profiter pour cuisiner davantage…comment élaborer des menus qui conviennent, que manger ??

    Merci pour vos conseils par avance!!

    Réponse
  41. sagnardon

    Personnellement j’ai supprimé le sucre sous toute ses formes après avoir lu le livre du docteur Elisabette Colmant « enfin maigre » qui en fait traite du sucre et décrit ses ravages. Mais ce docteur explique comment manger : aliments COMPLETS avec des fruits secs : figues, bananes, abricots, pruneaux, dattes (bio sinon ils sont passés au souffre et au sucre). Et ainsi, miracle, vous avez le goût du sucre et du sucre mais naturel et je me suis sevrée sans aucunes souffrances physiques ou mentales de même que mon mari. Comme le sucre est partout, il faut réapprendre à manger des aliments naturels que l’on trouve en magasins bio. Vous me direz qu’ils sont chers : mais si vous supprimez le prix des « gourmandises » quotidiennes, les laitages toxiques (voir livre de Thierry Soucar) , vous réduisez la viande, vous constaterez que votre budget s’y retrouve. Et puis, votre santé vos combien ??? Est-elle plus importante que le dernier portable à la mode par exemple ?
    Bonne chance à vous avec une nouvelle vie dans laquelle vous saurez qui vous êtes car vous deviendrez une nouvelle personne. Et en prime , vous maigrirez !

    Réponse
    • Melissa

      Bonjour,

      J’ai également lu ce livre, qui explique comment le sucre est une drogue et décrit le parcours du Dr Colmant pour s’en défaire elle-même. Très édifiant, avec en prime des explications scientifiques mises à la portée de tous.

      Le Dr Colmant était passée dans l’émission « Envoyé spécial » en avril 2005 pour parler des méfaits du sucre et comment s’en défaire. Cette émission a été pour moi le premier déclic concernant le sucre. Personnellement, je n’ai jamais pu revoir cette émission (qui à ma connaissance n’a jamais été rediffusée, comme le sont certains reportages d’Envoyé Spécial).

      Petite rectification concernant le titre, c’est « Enfin mince », co-écrit avec Danièle Starenkyj.

      Réponse
  42. kamie

    Bonjour,

    Je possède le livre de W Duffy et je veux bien le vendre.

    Vous pouvez me contacter à cette adresse mail : benguella.elkamsa@free.fr

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      Vous allez faire des heureux 😉

      Il parait que le livre est sur le chemin de la réédition.

      Réponse
      • kamie

        Bonjour Wlad,

        Si ça fait des heureux, j’en suis ravie 🙂

        Réponse
  43. Rym

    Bonjour et merci pour votre article. Très intéressant et vraiment édifiant. Je me suis vue moi aussi en train d acheter des bonbons haribo à la gare !!! Cela m a motivé pour essayer de me sevrer du sucre. J.ai donc depuis hier éliminer tous les sucres rapides, fruits et autres glucides contenus dans le pain et les féculents. J avais déjà eu les signes de sevrage au sucre et cette envie de sucre qui finalement cède au bout de quelques jours, lorsque j avais suivi le régime Dukan ( qui m a bien évidement fait plus de mal que de bien au final). J aimerais bien lire le livre de W Duffy mais je ne le trouve pas en français , vous avez peut être déjà répondu à cette question ,mais savez vous ou je pourrai le trouver ? En vous remerciant.

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      Non. J’ai fait un recherche pour trouver un exemplaire d’occasion. Je n’ai rien trouvé.

      J’ai le mien, mais je ne le vends pas.

      Réponse
  44. François

    Bonjour,

    Moi on m’a diagnostiqué une candidose ya un mois !
    Donc il a fallu que je modifie du jour au lendemain mon alimentation !
    En particulier, fin des tous les sucres, mais surtout fin de tout ce qui est sucre caché (pain normal, riz blanc, farine…) !
    Mon médecin m’a un peu lâché seul avec mon nouveau régime ds la nature !

    Du coup lire votre article et vos commentaires font pas mal de bien…

    En particulier sur la fatigue au début du régime et les maux de tete !

    Bref j’écris ce message juste pour raconter qu’hier après avoir passé une bonne nuit de sommeil (ce qui n’est pas toujours le cas) j’ai passé une matinée ou jai senti ce que tu (Wladislas) décris quand l’esprit deviens hyper clair !
    J’avoue que c’est en effet hyper cool cette sensation d’être ultra vif !
    On a l’impression qu’on va casser la baraque !
    Ca n’a duré qu’une matinée mais l’espoir est la !
    Aujourd’hui moins bien car mal dormi…

    Sinon jai aussi l’impression de jai vachement plus denergie, mais c’est pas encore très clair
    Je reste a l’écoute de mon corps pour noter toutes ces ameliorations
    Ah oui oubliais, j’en suis a mon 22 jours !

    Au début, c’étais assez marrant, jétais pas vraiment déprimé mais j’avais aucun désirs
    Tout métais égal. La petit a petit je commence a redevenir normal

    Sinon, pourrais tu indiquer la marque exacte et le distributeur des fameuse céréales qui t’ont permis au bout d’un mois de régime sans sucre de passer dans le monde de l’ultra lucidité ?

    (perso je consomme du pain complet bio. Mais j imagine que vu que c’est cuit ca doit être moins bon au niveau des nutriments)

    Merci d’avance et bravo pour cet article

    François

    Réponse
  45. Yoann

    Bonjour,

    Je suis tombé par hasard sur vos articles et j’avoue ne pas être déçu de ma lecture.
    J’avais déjà vu quelques reportages sur le sujet et cela m’avait déjà fait tilter.
    Je n’ai pas assez de connaissance sur le sujet pour me lancer dans un sevrage, mais j’ai toute la motivation du monde pour le faire.
    Il faut absolument que je me documente sur ce sujet, pourriez-vous à titre indicatif, donner quelques aliments qui sont rentrés dans votre alimentation « sans sucres » svp.

    Merci pour toutes ces informations intéressantes en tout cas.
    Bonne continuation

    yoann

    Réponse
  46. Noelle

    Un petit plus pour le sens des addictions que j ai trouvé grace a une collègue sur le site de thierry casasnovas les addictions seraient liées a un mauvais état du biote intestinal et pour le régénérer perso les cures de jus de légumes sont toujours pour ma part que du bonheur au bout de cinq jours l esprit est clair ms il faut rester vigilant ds son alimentation et s écouter. Éviter les poisons majeurs café stress sucres etc et s alcaliniser en douceur car le cru peut être super indigeste pour une personne dévitalisée et au biote en vrac. Repos jus soleil ne serait ce que pour commencer le sevrage peuvent être un super bon moteur pour la suite. Les jus donnent l énergie necessaire en cas de fatigue bref se promener avec sa centrifugeuse evite bien les craquages et quel bonheur.

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      Les addictions sont liées à 3 choses : les intolérances alimentaires, les candidoses et les hypoglycémies.

      Tout cela débute par une déminéralisation induite par notre alimentation industrialisée qui nous pousse à consommer des mets de plus en plus sucrés et de plus en plus raffinés et qui se termine par une perturbation dangereuse de la flore intestinale (qui de toute façon s’adapte au contenant intestinal).

      Vous pouvez inverser la donne en boostant l’organisme de produits issues de la nature, digestes et qui mettent aux repos la digestion. C’est l’objectif de toutes les cures de jus. J’en parle dans ces articles : la boulimie, guérir par les jus de légumes, etc.

      Réponse
  47. Romain

    Qu’elle sont les céréales que vous avez manger pour l’apport en vitamine B ? Je ne sais pas trop vers quoi me pencher.

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      J’ai une préférence pour l’orge. Mais vous pouvez aussi vous tourner vers le millet, le sarrasin, etc.

      Réponse
  48. Isabelle

    Bonjour,

    Bravo pour votre article, pour vos innombrables recherches et aussi pour votre expérience. votre article est extrêmement intéressant et surtout complet.

    Je dois moi-même diminuer fortement ma consommation de sucre, étant atteinte de vaginite chronique qui pourrait bien être alimentée par « le » sucre. La cause première est due à une prise d’antibiotiques qui a détraqué ma flore intestinale et vaginale.
    Après 3 ans de traitements infructueux prescrits par différentes gynécologues, une pharmacienne m’a indiqué qu’une diminution du sucre ainsi que la prise de probiotiques pourraient éradiquer une bonne partie de Candida Albicans qui me posent problème et rétablir ma flore.
    Je commence donc une diminution de ma consommation de sucres.
    Votre article ainsi que les commentaires me permettent de bien appréhender les problèmes et les astuces pour y arriver et je vous en remercie !

    Votre article ne semble pas daté d’hier (vu le nombre de commentaires) et je n’ai pas encore fait le tour de votre site, mais je me permets néanmoins de vous poser quelques questions :
    – Avez – vous terminé votre liste ou guide pour supprimer les sucres de notre alimentation ?
    Si oui, pourriez-vous me l’envoyer s’il vous plait ?
    – Je viens enfin d’atteindre mon poids idéal. Les années passées j’étais très mince voire maigre. J’ai peur qu’en commençant ce « régime », je perde du poids. Perd-on automatiquement du poids lorsque l’on diminue sa consommation de sucres? Si oui, y a-t-il des astuces pour éviter cela?

    Je vous remercie par avance pour les conseils que vous voudriez bien me donner.
    Je vous souhaite une bonne année 2015 et une bonne continuation !

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      Bonjour,

      1/ J’achève tranquillement l’écriture sur le sevrage au sucre. C’est un grosse tâche. Je donnerai la liste des sucres, dès que je l’aurais convenablement mise en forme.

      2/ Si vous corrigez vos intolérances alimentaires, vous reprendrez du poids.

      Réponse
      • Isabelle

        Bonjour,

        J’ai mis du temps à vous répondre et je vous prie de m’en excuser.
        Cela fait vraiment un mois que je suis mon régime pauvre en sucre et je sens des améliorations sur mon état de santé mais également sur mon moral.

        J’ai perdu un peu de poids mais pas de quoi s’affoler pour le moment.
        Pour revenir à votre commentaire « 2/ Si vous corrigez vos intolérances alimentaires, vous reprendrez du poids. » : Je ne me connais pas d’intolérances alimentaires à part le lait de vache. J’ai toujours été très mince voire maigre avec des difficultés à grossir. Se peut-il que j’ai des intolérances que je ne connais pas ? Si oui, comment les déceler ?

        Merci par avance pour vos conseils et également pour vos blogs que je parcours régulièrement afin de m’informer, comprendre et agir en conséquence !

        Réponse
  49. MARINE

    Bonjour,

    Merci pour votre travail et pour ce bel article qui redonne du courage. Je souhaiterais savoir combien de temps a duré votre sevrage. J’ai fait de nombreux régimes, cependant, de nature excessive, je me sous alimentais pendant quelques jours avant de craquer et d’empirer les choses.
    Merci.

    Réponse
  50. Lily

    Bonjour,

    Merci pour votre article, je crois que je suis dans le même cas que vous..
    Je consomme beaucoup de sucres (surtout du chocolat) il m’arrive souvent de sortir uniquement pour en acheter et de manger une (plus rarement deux) tablettes en 10 minutes c’est comme si je ne pouvais pas m’empêcher d’en manger et quand j’essaie de me raisonner je ne fais qu’y penser.
    J’ai pour habitude de dire en blaguant a mon entourage que je suis accro au sucre mais je me renseigne depuis peu sur internet et je pense que c’est une réalité.
    A chaque fois que j’entreprends un régime je tiens bon jusqu’au fameux jour de « l’écart autorisé » car je ne PEUX VRAIMENT PAS manger un carré de chocolat sans finir la tablette. Ceci a toujours été l’échec de mes régimes.
    J’ai donc décidé d’essayer de stopper tous les sucres pendant 1 semaine pour voir ce que ça changerait et bien au bout du 4eme jour j’ai eu de fortes migraines (j’en ai jamais) et des vertiges alors que je mangeais des glucides et 2 fruits tous les matins donc je n’avais pas une mauvaise alimentation, je me sentais comme « en manque ».
    Au bout d’une semaine (aujourd’hui) je suis allée manger japonais et j’ai décider d’utiliser de la sauce sucrée mais moins que d’habitude (ce qui reste quand même beaucoup je pense vu les doses que j’avais l’habitude d’utiliser) juste  » pour voir  » résultat : j’ai dormi tout l’après-midi et je me suis réveillée avec des fourmis dans les bras et les jambes et une sensation de « j’arriverais a rien autant dormir ».
    C’est la que j’ai réalisé qu’en temps normal je suis souvent comme ça mais que depuis une semaine je n’avais plus eu ces sensations la bien que j’affrontais quelques fortes migraines.
    Je me sens vraiment comme empoisonnée, c’est la première fois qu’un écart comme ce midi me donne encore moins envie de consommer du sucre pour perdre du poids évidemment mais surtout pour ma santé.
    Mes recherches m’ont fait tomber sur votre article dans lequel je me retrouve totalement.
    Merci beaucoup !

    Réponse

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