Je ne sais pas qui est le courageux qui a osé faire le parallèle entre l’industrie pharmaceutique et l’industrie automobile, mais la comparaison vaut le détour.
Aujourd’hui, quel que soit le problème que nous présentons, la réponse mène invariablement à la médication. Mais nous ne le remarquons pas parce que tout est organisé pour que cela soit ainsi. Si on ramenait ce principe à un autre domaine, nous hurlerions, tellement c’est gros. C’est purement une atteinte à notre liberté. Pourtant, des gens réagissent, mais tout est étouffé. Lisez ce texte. C’est une manière intéressante de voir la chose.
Merci à Pierre Biron, du blog « centpapier.com, le journal citoyen du Québec pour la francophonie » pour avoir publié ce texte, qui permet à chacun de devenir un peu plus responsable de sa propre santé.
Si Big Pharma contrôlait l’industrie automobile…
- Une intermédiaire coûterait plus de 2 millions $CA, avec une marge de profit de 15 000%
- La même voiture se vendrait au Mexique pour moins de 5 mille dollars.
- Les démarcheurs des grands manufacturiers inciteraient le Canada à intensifier le contrôle et la surveillance, sinon la répression, des vélos, des trains, des avions, des autobus, des gymnases, des souliers de marche, des métros.
- Ces autorités fermeraient les yeux sur l’absence de ceintures de sécurité, de sacs gonflables, de tests de collision rapportés avec transparence. Les fabricants organiseraient des campagnes de peur pour décourager l’usage des transports publics.
- Les instances fédérales, bénéficiaires des largesses de cette industrie, légiféreraient pour donner l’immunité juridique aux grands fabricants qui en ont assez d’être poursuivis, individuellement ou par recours collectifs, à cause de leurs voitures peu sécuritaires. On ne pourrait plus poursuivre un fabricant fautif.
- Les importations d’automobiles de l’étranger seraient bannies et on n’aurait pas le droit de les apporter de pays où elles coûtent moins cher.
- La promotion de modèles prétendument nouveaux continuerait, même si ces modèles n’offraient aucun avantage sur les modèles produits avant 1975.
- Les ingénieurs qui conduisent des essais de collision avec mannequins et en déduisent blessures et décès, seraient censurés et inscrits sur une liste noire pour les empêcher d’être financés pour poursuivre leurs études de sécurité. On ne trouverait dans les revues spécialisées que des articles favorables aux modèles de l’année.
- Les concessionnaires seraient visités par toute une armée de représentants leur offrant des enveloppes grises, des invitations, des boni sur les ventes, des vacances, des cours dans des villégiatures de luxe pour les motiver, des séminaires sur les techniques agressives de vente, afin de promouvoir leurs nouveaux modèles au détriment des vieux modèles moins chers et tout aussi valables.
- Les cours de conduite seraient annulés dans tout le pays. Tout comme les cours de mécanique automobile. Au lieu d’enseigner comment éviter les accidents et comment réparer les voitures usagées, on ferait tout pour encourager l’achat des modèles de l’année et envoyer à la ferraille les voitures usagées. La date de péremption serait… péremptoire
- On encouragerait l’achat de plus d’une voiture, un modèle pour faire les courses, une autre pour les ados, une troisième pour le chalet de campagne; on cesserait la production des voitures les moins chères à l’achat et les moins gourmandes en carburant. On mousserait la vente d’accessoires parfaitement inutiles, après avoir convaincu les consommateurs qu’ils en avaient besoin, celle de moteurs dont la puissance excessive ne pourrait qu’augmenter le risque d’accident.
- Tandis que la publicité montrerait des conducteurs heureux parcourant des paysages époustouflants, les nouvelles voitures auraient autant de défectuosités que les anciennes, et après quelques années n’offriraient ni le confort, la performance, la fiabilité ou l’économie promises.
- Les dépliants multicolores vantant les vertus des nouvelles voitures seraient accompagnés d’un livre d’instruction, certes exigé par les autorités canadiennes, décrivant les précautions à prendre, les risques à éviter, les pannes possibles, les réparations mineures, l’entretien périodique, la façon de reconnaitre un problème mécanique qui remettrait la sécurité en cause… mais il serait pratiquement illisible et inutilisable par le profane
- Certains modèles porteraient les conducteurs à avoir des comportements inattendus, dangereux, comme des colères au volant ou des conduites suicidaires
- On vous vendrait des modèles dont les promesses ne se réaliseraient pas, incapables de gravir les côtes les plus ardues, de freiner dans des limites acceptables, d’économiser l’essence, d’accélérer tel que promis, de protéger les occupants en cas d’accident, dont les coûteux accessoires ne contribueraient que très rarement au plaisir de la conduite.
On ferait de chaque citoyen un conducteur…
Et on le traiterait comme un malade.
N’oubliez pas : si vous voulez trouver un problème quelque part, vous en trouverez un, et c’est encore plus vrai pour le corps humain. Il n’existe pas un seul corps parfait. Nous présentons tous des anomalies rien de plus normales, mais lorsqu’on y met un nom scientifique, c’est déjà une « maladie » et les industriels se régalent de l’issue parce qu’il semble qu’au final, c’est toujours eux qui gagnent et jamais vous.
Wladislas BARATH
J’exerce en tant qu’ostéopathe D.O. depuis 20 ans et je suis une vraie locomotive dans le domaine du soin. J’estime que pour agir, il faut avant tout comprendre. Je trouve le corps humain parfait. Mais si c’est le cas, alors pourquoi la maladie ? C’est cette question qui m’a poussé à explorer le domaine de la guérison.
Je suis extremement contente de decouvrir votre site! Votre approche face a la sante est tellement profonde et vraie. (Merci a Sandrine de me l’avoir communique!)
Cette comparaison est absolument saisissante! Je vis aux USA et je vois ici comment ces grosses machines a sous fonctionnent, c’est encore plus evident ici! Le plus troublant, c’est que meme l’industrie automobile a reussi a influencer l’economie ici depuis les annees 50. Les transports en commun ont drastiquement diminue au profit du regne de la voiture et de l’aviation. C’est la societe voiture, avec ses drive-in, son essence 4 fois moins chere qu’en Europe et ses 2 a 3 voitures par menage! Le parallele avec l’industrie pharmaceutique est d’autant plus criante que la sante des americains est bien basse, inversement proportionnelle au nombre de voiture par famille, peut-etre? Obesite, mal de dos chronique pour ne citer que ces 2 la… C’est a nous de nous reveiller et de commencer notre revolution personnelle afin de reprendre le controle sur notre corps et notre sante! Yeah!
comparatif assez réaliste sur le fond !et oui la réalité du monde commercial est dur !!!!
mais le commerce c’est de l’échange et pour echanger faut être plusieurs !
a chacun d’être responsable dans ses achats car il y a fabricants , vendeurs, distributeurs surtout parce qu’il y a acheteur ! la prise de conscienece individuelle reste la base de la prise de conscience collective qui n’en n’est qu’un écho audible
Je suis bien placé pour les maladies génétiques, ma femme est atteinte d’une forme de mucoviscidose et depuis 8 ans les médecines naturelles ont pris le relais des autres – mais jamais au quotidien.
Les huiles essentielles évacuent 90% des infestions et sur-infections, les probiotiques et prébiotiques sont là aussi, mais toujours en cures,
les tisanes de bouillon blanc , thym lierre terrestre etc. etc.
Tout ça permet d’obtenir des résultats supérieurs aux médicaments allopathiques mais il est impossible de le faire reconnaitre par les blouses blanches (pneumologue inclus) qui ne veulent pas en entendre parler (c’en est même comique).
Deux revers à ça:
1 – Il faut un investissement personnel énorme en lecture (livres) et en temps
2 – Tous ces « médicaments naturels » ne sont pas remboursés – ce qui est bien evidemment scandaleux et pourtant cette médecine n’a quasi pas d’effets secondaires – c’est d’ailleurs pour ça que son efficacité est supérieure.
Personnellemnt j’avais 3 à 4 rhumes de 15 jours chaque année – il y a maintenant 8 ans que je n’en ai plus. Coincidence ?
Wladislas, effectivement ce sont deux choses distinctes et il est vrai qu’on peut apprécier le mieux-être obtenu par un médicament sans forcément apprécier la façon dont il est commercialisé. Cela dit sans industrie, pas de production, pas de concurrence (qui parfois a du bon aussi) et peut-être pas autant de recherche. Il me semble que c’est pareil pour n’importe quelle industrie, les prix sont affichés en fonction du pouvoir d’achat moyen dans le pays, pas en fonction du coût réel de production, c’est comme ça pour la nourriture, le textile,etc… et l’offre crée la demande, c’est juste aussi.
Robinson, je suis d’accord avec vous sur le fond, cela dit quand un enfant naît avec une maladie génétique, qu’une personne fait face à un trouble psychique invalidant qui lui fait perdre son discernement, ou toute autre maladie chronique et/ou dégénérative certes il y a des choses à comprendre aussi bien au niveau psychogénéalogique qu’au niveau du terrain mais faire l’économie d’une médication à long terme dans ce genre de cas me paraît bien difficile. Et ce n’est pas qu’une question de volonté, mais aussi de temps et de finances, les stages et consultations chez les personnes qui peuvent aider dans ce sens ne sont pas forcément remboursables et engendrent des coûts importants.
Les thérapies émergentes et complémentaires sont aussi en train de devenir un gros business et certains séminaristes gagnent en un week-end le salaire d’un médecin en un mois, il y a effectivement aussi de ce côté là matière à rester informé et vigilant.
Merci pour ces échanges et belle journée à vous.
🙂
J’adore votre pseudo !
Oui, c’est vrai, il y a toujours de l’abus.
trés clairement les médicaments « de la chimie » c’est quand on s’est laissé déborder, quand on a fait ni prévention ni réagi à temps et uniquement dans ce cas.
il y a tout dans les médecines naturelles pour soigner les maladies débutantes (et même parfois les maladies bien installées mais là il faut soit connaitre, soit se faire suivre par un médecin compétent et « ouvert » à ses médecines)
l’industrie pharmaceutique est bien évidemment un énorme lobby financier et une machine a engranger les bénéfices et OUI il faut la diaboliser – aucun doute là-dessus MAIS les médecines naturelles commencent elles-aussi à s’installer sur ce créneau
il faut que nous (les « consommateurs ») soyons vigilants.
un médicament « chimique » ne devrait jamais être utilisé sur le long terme, c’est une aberration, il y a tous les outils à notre portée pour rétablir le terrain (mais il faut en avoir la volonté – ce qui n’est pas trés compatible avec notre société de jouissance immédiate et de recompense: un petit caramel – une petite tartine de Nute…a)
Nous avancons mais ces empires sont puissants et créent de nouvelles maladies chaque année pour vendre plus : il leur suffit par exemple de decreter qu’on est diabétique à partir de 1,10 au lieu de 1,4 et d’un coup ce sont des milliards de profit payés avec nos cotisations SS – pour ça il suffit d’avoir des amis à l’assemblée ou dans les ministères … et en général ils en ont – Roselyne était une pharmacienne de haut vol – Jérome Cahu avait une société de consuling dans le milieu de la santé etc etc…
informons nous
Bonjour,
je trouve le parallèle intéressant néanmoins c’est un article à charge. L’industrie pharmaceutique a aussi changé la vie de nombreuses personnes pour le mieux et personnellement je suis bien contente que certains médicaments existent. Certes cette industrie génère des bénéfices énormes, certes il y a des abus et des conflits d’intérêt toujours actifs, mais pour ma part je ne diaboliserai pas aussi vite cette industrie ni ses clients. Je n’ai pas le sentiment que les médecins que je consulte sont tous des obsédés de la prescription, pas plus que les personnes que je côtoie.
Je suis pour une voie médiane qui consiste à utiliser la médication avec parcimonie et de manière éclairée, et ceci en bonne intelligence avec des thérapeutiques qui soignent le corps et l’esprit de manière plus naturelle. Les médicaments sont des béquilles parfois très utiles. Voilà mon humble avis de consommatrice modérée.
cordialement.
Attention, ne confondez pas la voiture avec celui qui la fabrique. Ici, ce sont les fabricants qui sont mis en cause, pas la voiture, et encore moins les garagistes 😉
Je me permettrai de citer à ce sujet Philippe Perrot Minnot :
« Parce qu’industrie et pollution caractérisent une certaine « Chimie de tous les Dangers », on pense que la Chimie est notre ennemie et qu’il faut la stigmatiser et l’éviter !
Changeons vite de point de vue… la chimie c’est le moyen de comprendre notre VIE dans le fonctionnement de notre corps…
C’est la chimie qui peut expliquer que votre mal de dos est lié au stress, et comment des principes de Chimie Naturelle peuvent vous en préserver…«
C’est tellement vrai, il y a longtemps que je suis d’accord avec vous.
Et c’est bien pour cela qu’il y a toujours la queue chez les toubibs:
On croirai qu’ ils attendent une distribution de bonbons après avoir regardé
les pubs interminables à la télé sur leurs médicaments.
Cordialement et merci.