Percussions vertébrales : ça vaut le détour !

Juil 2020 | 7 commentaires

Nous avons cette croyance étrange qu’une maladie lourde nécessite systématiquement un traitement lourd. C’est bien évidemment erroné : le choix thérapeutique ne dépend pas de la douleur, mais des mécanismes mis en jeu dans la problématique. Et souvent, il y a des surprises : certaines techniques minimalistes peuvent avoir des effets bénéfiques surprenants. Pour preuve, cette approche peu connue, nommée « percussions vertébrales ». Vous n’en avez jamais entendu parler ? C’est normal !

 

J’ai voulu tester : dormir sans oreiller

Des patients m’ont parlé d’un médecin non loin de chez moi, à l’approche thérapeutique surprenante : Dr Philippe Schwenck. Selon ce dernier, la plupart des maux dont souffre l’être humain ont pour origine des troubles posturaux liés à notre mode de vie sédentaire (faits que j’approuve totalement). Mais c’est plutôt le traitement qu’il propose qui surprend.

 

Il conseillait à tous ses patients 5 choses :

  1. Un examen bucco-dentaire complet
  2. Dormir à plat
  3. Éviter de s’asseoir
  4. Marcher pieds nus
  5. Réapprendre la bonne façon de marcher

 

À cela, il rajoutait une série d’exercices à faire à la maison.

 

Sa méthode s’appelle la NeuroPosture. Son approche est logique. Je suis arrivé aux mêmes constats dans ma pratique, mais dormir à plat sans oreiller, j’avoue que c’est un peu inattendu.

 

La méthode de ce docteur fonctionnait… quand les problèmes bucco-dentaires étaient réglés, et si les patients pratiquaient les exercices préconisés. Mais pour certains, dès qu’ils ne les exerçaient plus, le problème revenait. Cela montre simplement que d’autres causes sous-jacentes n’étaient pas réglées.

 

J’ai lu son livre et j’étais curieux de tester cette histoire de tête à plat sur le matelas. Alors du jour au lendemain, j’ai supprimé mon oreiller. Et là, les problèmes ont commencé.

 

Douleur et impotence croissantes

Au début, ce n’était qu’une banale gène cervicale, comme un petit torticolis que vous vous chopez au réveil et qui disparaît normalement après quelques jours. J’avais du mal à regarder à droite et pencher la tête en avant.

 

Mais la semaine passe et la douleur augmente. Je ne pouvais tourner la tête qu’en engageant tout le torse. Certains gestes thérapeutiques sur mes patients entraînaient de fortes douleurs. Mais je m’arrangeais pour que cela ne se voit pas trop. Je trouvais un peu gênant de me retrouver coincé alors que je traite moi-même des gens (comme si on n’avait pas, nous professionnels, le droit de ne pas être au meilleur de notre forme parfois).

 

Au lieu de s’arranger, cela s’aggrava et perdura au-delà des 10 jours de l’effet rebond. Cela a duré 3 mois. Et une fois soulagé, ça recommençait de l’autre. Et je me retrouvais alors coincé pour 3 autres mois…. pour finir bloqué des deux côtés !

 

Je devais bientôt partir en voyage pour la Hongrie et je ne me voyais pas faire le trajet ainsi ! Je n’arrivais même plus à regarder le rétroviseur côté passager. Je suis donc allé consulter un ami ostéopathe.

 

Du cracking qui ne sert à rien

Je connais les mains expertes de mon collègue. Mais ce jour-là, j’en ai bavé sur sa table.

 

L’examen clinique n’a pas révélé de grandes causes. Devant ce maigre tableau, mon collègue a décidé de repositionner quelques vertèbres cervicales. J’ai laissé faire. C’était extrêmement douloureux et ça n’a absolument rien donné. Je me rappelle juste que je m’étais juré de ne jamais faire subir ça à mes patients.

 

Qu’est-ce qui pouvait expliquer ça ? Pourquoi cela ne lâchait-il pas ?

 

L’heure du départ sonnait et je ne pouvais toujours pas tourner la tête, ni à droite ni à gauche. Bientôt sept mois maintenant, avec des haut, des bas, et rien  ne s’arrangeait. Je désespérai un peu.

 

On m’offre un vieux livre poussiéreux

Quelques jours avant de partir, un ami m’offre un livre déniché dans une brocante. L’ouvrage est ancien. Plus vieux que moi ! Il date des années cinquante. Je suis né bien après ! Il sent la poussière. Les pages sont écornées. On aurait cru un des grimoires du film Le nom de la Rose avec Sean Connery.

 

Pour être franc, j’ai failli le jeter. Mais le titre accrocheur m’a interpelé : Tous les moyens de vous guérir, interdits aux médecins. L’auteur est un journaliste du nom de Jean Palaiseul. Piqué par la curiosité, je l’ai enveloppé dans un papier et je l’ai posé dans ma valise.

 

Là-bas, sur la terrasse de la maison que j’avais loué, un café à la main, je me suis mis à le feuilleter. Je découvre peu à peu des articles stupéfiants et des remèdes dont je n’avais jamais entendu parler : la carbogénothérapie, des moisissures de pétrole pour combattre certaines maladies infectieuses, le Novo-Carcin contre le cancer, les piqures d’acide formique, le H.11, etc.

 

Il y parle aussi des bains Salmanoff, d’un médecin redresseur de scolioses, d’un autre qui guérit les migraines, du chlorure de magnésium. Et ça n’en finit plus.

 

Plus je lis, plus je me rends compte que nous n’avons rien inventé et que beaucoup d’auteurs contemporains l’ont plagié sans jamais le citer. Le livre que j’avais entre les mains était le tome 3, édité en 1959.

 

Vous vous rendez compte ?! Il y a près de 60 ans, le chlorure de magnésium était déjà décrit comme un remède extra-ordinaire. Mais c’est un autre chapitre qui m’a interpelé ce jour-là, celui des percussions vertébrales.

 

Juste tapoter les vertèbres

Dans son livre, Jean Palaiseul relate une thérapie appelé « percussions vertébrales » qui consiste à tapoter de manière douce et rythmique sur les épines des vertèbres (les fameuses bosses qui ressortent dans le dos lorsqu’on se courbe en avant). Les résultats étaient pour le moins incroyables :

 

  • Évacuation sans douleur de calculs (en tapotant cette fois sur un endroit précis de la onzième côte du même côté),
  • Guérison de constipations et autres troubles digestifs,
  • Action sur la cellulite,
  • etc.

 

Ces techniques s’apparent aux techniques réflexes : en excitant la peau, on obtient une réaction interne, dans le corps. Vous connaissez sans doute la réflexologie plantaire, qui agit sur les zones réflexes du pied, mais il existe la même chose sur les mains, les oreilles, le ventre, le dos et même dans le nez. Les percussions vertébrales, c’est un peu similaire… et différent à la fois.

 

Similaire parce qu’il s’agit de la mise en action de réflexes neurologiques. Différent car il y a un lien mécanique connu : les émergences nerveuses qui sortent d’entre les vertèbres, alors que dans les autres techniques, le lien, lui, est empirique : on a vu que ça fonctionne et à force de faire, on a remarqué des similitudes entre des zones et des organes.

 

En tant que néophyte dans le domaine, vous trouveriez cette approche un peu ésotérique. Et je comprends. Mais en tant que professionnel, cette technique m’a tout de suite interpellé. Alors ni une, ni deux, j’ai directement testé sur mes douleurs cervicales.

 

80% d’amélioration en moins d’une minute

Imaginez : depuis 7 mois, je vis au quotidien avec des douleurs invalidantes de la nuque. J’ai testé diverses choses (et je suis plutôt bon dans mon domaine), jusqu’à aller consulter un ami et confrère ostéopathe qualifié. J’ai parcouru tant bien que mal plus d’un millier de kilomètre, pour me retrouver sur une terrasse avec, dans mes mains, un livre poussiéreux sorti tout droit du moyen-âge.

 

Je teste donc tant bien que mal cette technique (puisque je n’ai jamais vu auparavant comment on le fait) avant de m’endormir. Pour être sûr de sentir quelque chose, je positionne ma tête dans l’inconfort, là où la douleur apparait. Dans cette position, je tapote alors l’épineuse de la première dorsale. Il s’agit de la petite bosse en haut, entre les épaules. Puis je percute. On y arrive très bien avec l’une ou l’autre main. Des séquences de quatre petits coups que je répète une dizaine de fois. Rien d’extraordinaire.

 

Septique, je me couche et m’endors.

 

Je découvre au réveil que je peux à nouveau bouger ma tête. Hourra !! Je pense avoir bien récupéré 80% de ma mobilité, à droite comme à gauche. Il me reste une petite douleur, mais le résultat pour un geste aussi minime est juste spectaculaire !

 

Le soir, je refais donc la même chose : je place ma tête là où ça bloque (un choix personnel, le livre n’indique pas de faire ça) et je tapote la première dorsale. Et encore une fois, comme un tour de magie, ça fonctionne : je n’ai cette fois plus AUCUNE douleur et ma nuque se retrouve TOTALEMENT libre.

 

Quand je compare la simplicité et l’innocuité de cette technique par rapport aux gains, c’est tout simplement énorme !

 

Les techniques réflexes

Il m’est déjà arrivé par mon passé d’obtenir contre toutes attentes, des résultats spectaculaires avec des méthodes réflexes d’apparence très anodine. Je me souviens par exemple d’un septuagénaire hospitalisé depuis deux mois pour un blocage du nerf vague. Il portait une sonde nasale car il ne pouvait plus avaler et il ne pouvait donc plus se nourrir.

 

J’étais à ce moment dans ma seconde année d’ostéopathie et je travaillais à l’hôpital en tant qu’infirmier. Nous avions vu en cours, en long et en large, les techniques réflexes. Et je me demandais si cela pouvait vraiment l’aider. Après tout, ce n’était qu’exciter certaines zones de la peau ! Je lui proposais. Il accepta.

 

Je le fis deux jours, guère plus de 5 minutes par séance, et uniquement sur la nuque. Le troisième jour, il m’avoua avoir entendu un « Clack ! » dans la tête, pour découvrir stupéfait qu’il pouvait de nouveau avaler. La sonde fut enlevée dans la journée. Il est rentré chez lui peu de temps après.

 

Hasard ou pas… qui sait ? En tout cas, ce n’est pas un cas isolé dans ma pratique. Quoi qu’il en soit, ça n’a pas été vraiment apprécié dans le service : les patients n’étaient pas censés guérir en dehors du cadre médical et je me suis fais réprimender.

 

Les techniques réflexes, quand ça marche, c’est toujours spectaculaire. Mais parfois, ça ne fait absolument rien. Et c’est décourageant. C’est pour cela que, même si je les apprécie, je les utilise peu, voire pas du tout lors d’une séance au cabinet. Mais là, en vacances, alors que rien n’avait fonctionné sur mes douleurs, ces techniques m’avaient personnellement interpellé.

 

La spondylothérapie ou les percussions vertébrales

De retour au cabinet, les vacances terminées, je n’ai pas hésité à me documenter. Je n’ai trouvé que deux livres sur le sujet : l’un, français, d’un kinésithérapeute, l’autre d’un médecin de San Fransisco, Albert Abrams, qui avait appelé sa méthode la spondylothérapie (de spondylo- qui veut dire corps de la vertèbre), mais ce dernier utilisait en plus des percussions, des courants électriques directement sur les épineuses.

 

Les résultats étaient variables. Mais comme le fait dire Jean Palaiseul de la bouche d’un médecin : « La spondylothérapie ne guérit pas tout. Il serait aussi absurde de la présenter comme une panacée que de vouloir nier ses succès ». « Mais voilà : il se trouve que ces coups légers produisent dans certains cas des effets plus surs et plus durables que les toutes-puissantes drogues aux noms savant ! Et c’est pourquoi j’estime qu’un praticien doit y avoir recours à chaque fois qu’il le juge utile pour son malade ». 

 

Ce que je peux affirmer, c’est que la plupart des résultats spectaculaires en cabinet proviennent souvent de techniques douces et qu’il y a un décalage entre le geste thérapeutique et le résultat !

 

Quel est l’ingrédient miracle ?

Il ne s’agit pas à proprement parler de miracles, mais de physiologie. Lorsque vous stimulez ainsi une zone, cela excite les nerfs qui sortent de ces vertèbres. Ce qui entraine une vasodilatation artérielle et augmente ainsi le flux sanguin dans la région concernée.

 

Les organes qui en dépendent se retrouvent irrigués et se remettent à fonctionner correctement. Ils peuvent récupérer.

 

Je pense qu’en dormant avec un oreiller depuis tout petit, ma posture s’était adaptée au fil des années. Lorsque j’ai supprimé l’oreiller, la musculature n’a pas suivi cette nouvelle posture. Certains muscles n’avaient plus l’élasticité nécessaire pour s’allonger. D’où la douleur.

 

Les manipulations vertébrales de type « cracking » dans ce cas n’ont pas servi, au contraire, car en manipulant « structurellement », le thérapeute butait sur les muscles tendus qui par réaction se contractaient.

 

Mais des percussions toute douce n’engendraient pas ce type de réactions. Elles agissaient comme un reset neuromusculaire, permettant aux muscles de se relâcher et de retrouver leur plasticité.

 

Indications et limites de la réflexologie vertébrale

Les percussions vertébrales ont été étudiées sur plus affections et notamment les affections rhumatismales. Selon ces auteurs, le tapotement sur les vertèbres favorise l’élimination des déchets d’urates qui sont responsables de divers troubles articulaires dont la goutte.

 

Mais dans son ouvrage, Jean Palaiseul liste d’autres affections :

  • Constipation
  • Cystite récidivante
  • Ptose stomacale
  • Règles irrégulières
  • Calcul rénal
  • Cellulite

 

Docteur Albert Abrams parle d’amélioration importante dans les cas d’anévrismes de l’aorte, ainsi que de guérisons de troubles thyroïdiens. Mais il ne faut pas oublier que son livre a été édité en 1920. Nos connaissances médicales ont depuis, beaucoup évolué. On sait aujourd’hui qu’il existe de nombreuses formes de pathologies thyroïdiennes et que chacune se traite différemment. La percussion peut sans doute améliorer certaines formes mais sans se pencher et régler la cause, cela semble improbable que seule la percussion suffise.

 

Comme je m’en suis rendu compte, cette technique agit sur un spectre d’affections très large et il est difficile de mentionner, voire de prédire un résultat quelconque à l’avance. Mais étant donné la simplicité du geste, pourquoi ne pas essayer ?

 

Malheureusement, cette technique a quelques désavantages. D’abord, celle de ne pas être onéreuse. Ensuite, elle n’est pas exubérante : en soit, le thérapeute ne semble pas faire grand-chose. Et c’est le même problème pour toutes les techniques douces.

 

La méthode Rosen par exemple, donne des résultats merveilleux. Elle consiste à aider les patients à poser son attention sur les densités musculaires sous les mains du thérapeute. Mais à voir, il n’y a rien d’extravagant. Ainsi, peu à peu, les techniques réflexes tombent en désuétude (sauf peut-être pour la réflexologie plantaire qui bénéficie d’un aspect étonnant, à savoir qu’il existerait une cartographie de l’ensemble du corps sur les pieds).

 

Enfin, les résultats ne sont visibles souvent qu’après la troisième séance, voire plus. Dans un monde où l’on exige un résultat immédiat, ça passe mal.

 

N’empêche qu’en souvenir de mes résultats antérieurs par ces techniques toute simple, et en lisant leur action sur la cellulite et le poids, je suis bien tenté de m’y replonger un peu. D’autant, qu’il existe aujourd’hui des instituts qui proposent ce genre de traitement. J’ai vu des patientes fondre en associant un changement alimentaire et des séances d’acupression ou de do-in. Et ça marche !

 

Je pense vraiment que la réflexologie peut devenir un outil d’auto-traitement intéressant. Il ne faut surtout pas sous-estimer ces techniques ! Malheureusement, il existe certains ouvrages pour le grand public qui ne sont pas à son avantage et c’est dommage car ça décrédibilise un outil qui peut valoir son pesant d’or.

 

 

Conclusion

Ne cherchez pas de traitements à la hauteur de votre douleur. Parfois il suffit d’une technique toute simple mais appliquée au bon endroit, de la bonne manière pour relancer la machinerie et la refaire marcher.

 

Ça me fait d’ailleurs penser à une blague :

 

Au bord de la mer, sur les quais était amarré un yacht dont le moteur était en panne. Le riche  propriétaire voulait une solution rapide pour son petit bijou. Il fit appel à un mécanicien de réputation hors norme. Celui vint sur le bateau et analysa le moteur pendant plus de deux heures sous toutes les coutures, sans même le toucher. Puis il s’écriat « Ah ! » et alla dans sa camionnette chercher une toute petite mallette. Il en sortit un petit marteau et frappa d’un coup net un endroit très précis de la mécanique. La machine se mit d’un coup à vrombir de toute sa puissance. Le moteur était réparé.

 

Le propriétaire mit la main dans sa poche, prêt à lui verser quelques billets et lui demanda ce qu’il voulait pour sa prestation surprenante.

 

  • – Mille euro monsieur
  • – Quoi ? Vous vous foutez de moi ? J’exige une facture sur le champ Monsieur !
  • – Pas de soucis.

 

Il sortit le stylo de sa poche avant et nota sur le papier :

 

Recherche de la panne : 999 euros

Coup de marteau 1 euros

 

 

Cette blague illustre combien les patients évaluent un traitement aux gestes thérapeutiques, et oublient combien l’analyse et la détermination du problème sont plus important. Vous aurez beau taper au mauvais endroit, il ne se passera rien. Trouver le cœur problème peut prendre du temps et il peut sembler au patient qu’il ne se passe rien et que rien avance. Mais c’est justement de ce temps de recherche que nait la meilleure stratégie thérapeutique.

 

Enfin, méfiez-vous des petites techniques douces. L’air de rien, elles ont parfois un effet renversant.

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7 Commentaires

    • Wladislas

      Bonjour, la correspondance métamérique (vertèbre <-> organe) est connue depuis longtemps. L’article le détaille, en revanche, très bien. Merci. Il existe aussi les Points Réflexes de divers auteurs comme le docteur JARRICOT et d’autres. Intéressant aussi. Par contre, si j’ai bien lu, il s’agit de massage de la colonne dans l’article. La percussion semble plus efficiente.

      Réponse
    • Wladislas

      Bonjour, perso, après quelques ratés avec Rakuten, j’évite ce site. Peut-être c’est juste de la malchance. Vous avez de bons retours avec ce site marchant, vous ?

      Réponse
  1. Catherine

    Merci pour ces informations si intéressantes. Il y a des trésors dans les vieux bouquins de santé grand public sous des affirmations de réclames à l’ancienne.
    Je lis le livre de Louis Khune et ceux de Georgia Knapp, tout n’est pas à garder mais il y a des pépites.
    Knapp conseillait de ne rien manger, ni boire avant midi, la mode actuelle du jeune sec intermittent n’est donc pas une nouveauté !.
    Par curiosité, continuez-vous à dormir sans oreiller ? et surtout, avez-vous immédiatement fait le lien entre vos douleurs et cet essai ?

    Réponse
    • Wladislas

      Oui, c’est vrai ! Ils sont écrits à l’ancienne. Un mélange de sensationnalisme (avec une pointe de naïveté parfois) et de journalisme. C’est rigolo. Et vous avez raison, on ne fait que retrouver de vieilles choses. En fait, les idées sont bonnes et sont interprétées avec les connaissances du moment. Mais ça n’enlève rien au principe qui, lui, est juste !

      Je ne connaissais pas du tout Louis Kuhne. Je vais m’y plonger. MERCI !

      Pour KNAPP, il fait parti de notre cursus d’ostéopathie (vite fait, mais on le cite lorsqu’on aborde les techniques réflexes). J’ai lu qlq ouvrages à son sujet. Et c’est vrai que beaucoup reprennent les principes.

      Mais il y en a encore d’autre : Dr MAYER en Autriche, expert en intestin ; le Curé KNEIPP, très connu en Allemagne, qui soignait à l’eau froide et des plantes, etc.

      On est très riche dans ce domaine en europe. Mais c’est lentement effacé avec la médecine contemporaine. Et puis on classe tout ça dans médecines alternatives, parallèles, douces, etc. C’est débile et très futé en même temps, car on met dans la tête des gens, par un simple jeu de mots que la médecine contemporaine est la base, la science dure, la référence. Et ce n’est pas le cas. Mais le détournement est tout juste majestueux.

      Et pour l’oreiller, oui, je ne peux plus du tout dormir avec.

      Réponse
    • Wladislas

      Et pour les douleurs cervicales, c’est en lisant l’article dans le livre que j’ai fait le lien. Cela me semblait évident d’un coup. Je venais de comprendre. Mais j’avoue que je ne m’attendais pas à un tel résultat, dès le premier essai !

      Réponse

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