La priorité des fonctions : une donnée CAPITALE qui explique bon nombre d’échecs en thérapie

Fév 2016 | 82 commentaires

 

Si vous tournez en rond, si vous avez l’impression qu’aucune thérapie ne fonctionne sur vous, prenez quelques instants et interrogez-vous. Il y a forcément une donnée essentielle qui manque ou qui a été omise. Mais quoi ? Une des clés se trouve dans la hiérarchisation des fonctions du corps. Eh oui, on ne fait pas ce qu’on veut avec le corps. Il y a des priorités à respecter. Bon nombre d’échecs viennent de l’ignorance de ce principe.

Mais avant d’aller plus loin, il y a quatre points que vous devez avoir à l’esprit :

 

Premièrement

La guérison ne dépend pas QUE du thérapeute ou de la thérapie (sincèrement : si ça ne dépendait que de moi, alors tout le monde serait déjà guéri !). La guérison est à chercher à l’intérieur de soi. L’extérieur n’est qu’une aide pour réaliser les transformations à l’intérieur.

 

Deuxièmement

Pour guérir, vous devrez à un moment ou à un autre abandonner l’idée même de guérir. Je sais, c’est tordu, et pourtant, c’est FON-DA-MEN-TAL (bien que j’en parle un peu en fin d’article, je vous l’expliquerai en détail dans un autre).

 

Troisièmement

Cherchez toujours la cause, car cause il y a toujours. Si quelqu’un vous traite sans savoir ce qui ne va pas derrière, fuyez. Car pour agir sur une chose, encore faut-il savoir comment elle fonctionne.

 

Quatrièmement

Toute guérison n’a jamais été autre chose qu’une autoguérison. Celle-ci dépend de la liberté de vos cellules à faire ce qu’elles savent le mieux faire : maintenir l’équilibre du milieu dans lequel elles vivent. Et ce milieu, c’est vous ! Sachez que les cellules, c’est pire que de la mauvaise herbe. Ça veut vivre à tout prix. Vous n’avez pas idée du pouvoir de guérison qui se cache en elles. C’est une force aussi puissante que la gravité, tournée vers la Vie.

 

Cinquièmement

La peur ne doit pas être votre guide. Avec la peur aux tripes, vous devenez influençables, vous êtes capables de faire n’importe quoi et n’êtes parfois plus aptes à faire les bons choix. (je reprendrai ce point ultérieurement car il dénonce un penchant malsain en médecine et dans les médias à utiliser la peur comme levier de changement et je ne partage absolument pas ce genre de manipulation).

 

 

Dernière chose

Ne me demandez pas par mail ou par commentaire ce que je pense de vos bobos personnels et ce que vous devriez faire pour guérir. Je n’en sais rien ! D’abord parce que même s’il semble exister des similitudes, chaque cas est unique et qu’il est impossible que je sache ce qui se trame dans votre corps à distance sans vous connaître. Ensuite, je n’ai aucune idée de votre parcours et de votre histoire. Et si vous imaginez qu’un mail fait office d’une consultation, vous vous trompez. Ce qu’il faut chercher, c’est justement ce que vous ne dites pas et tous ces signes non-verbaux qui transpirent votre problématique et amènent à la source. Impossible sans un échange en face à face. Et même là, c’est difficile… Trouvez-vous un thérapeute proche de chez vous. Il en existe plein et de très bons. Et si vous me demandez qui, JE N’EN SAIS RIEN. Je ne suis pas un secrétariat. Je suis juste un praticien qui partage ses recherches.

 

L’observation du corps humain et de ses réactions m’a montré que tout le pouvoir de guérison repose sur les cellules. Elles ont la capacité de réparer le corps d’une manière remarquable et bien au-delà de ce que nous imaginons. Mais pour qu’elles puissent le faire, il y a quatre conditions à respecter. Vous ne pouvez y accéder sans avoir rempli ces étapes.

 

1 – Respectez VOTRE quota de sommeil

À l’époque du communisme, dans les pays de l’Est, il existait des centres de torture pour les dissidents du régime.

À Budapest, les pauvres gens devaient se tenir debout, voutés, dans une chambre qui n’excédait les 1,20 mètre de hauteur. S’ils s’asseyaient ou s’assoupissaient, on venait alors les matraquer.

Je crois qu’il n’y a rien de pire que la privation de sommeil. Les conséquences sont terribles.

Dans le cadre des soins, oubliez l’idée de traiter un corps fatigué. Il ne prendra pas.

Une personne qui vient fatiguée en consultation, ça se sent. L’organisme peine à réagir. Et là, il y a problème, car toute technique – même mécaniste comme le sont l’ostéopathie et la chiropractie, et même la chirurgie – utilise un levier biologique. Autrement dit : les cellules.

Un organisme à plat, ce sont des cellules qui ne réagissent plus. Le corps demande à dormir. Priorité absolue.

Parmi les signes de fatigue : l’hyperacidité gastrique (les remontées gastriques).

Mais gare aux généralisations : si la fatigue donne des reflux, tous les reflux ne sont pas des signes de fatigue !

Ces remontées acides – souvent inaperçues – sont reconnaissables par d’autres symptômes : une peau sèche, des cheveux secs et cassants, le nez encombré au réveil, les lèvres gercées, un enrouement facile, une fragilité O.R.L, des raideurs de nuque au lever et l’impression d’être dans le brouillard dès le saut du lit sont autant de signes qui trahissent un reflux nocturne.

L’acidité gastrique du soir est une demande de repos du corps parfois mal interprétée que nous confondons avec la faim.

Nous grignotons, alors que nous devrions respecter ces signes et aller nous coucher.

Manger léger le soir est une règle. Le sommeil est pour dormir, pas pour digérer. Proscrivez de ce fait produits laitiers, chocolat et alcool au dîner. Préférez les salades.

Le sommeil n’est ni du temps perdu ni de la paresse. Vous serez étonné de trouver dans le sommeil de prodigieuses ressources inconscientes que sont les rêves. Ces derniers vont dépendre de vos préoccupations diurnes. Vous récoltez ainsi la nuit ce que vous semez dans la journée. C’est pourquoi il est important de surveiller ses pensées et ce sur quoi porte votre attention.

Cette remarque est importante et se retrouve naturellement dans le processus de guérison : si vous axez votre esprit sur ce qui ne va pas, ce qui ne change pas, vous avez un aperçu de la destination. Les patients qui focalisent sur le problème entretiennent le problème. Vous devez regarder ce qui change pour obtenir un changement.

Attention, ne confondez pas sommeil et épuisement. Dans le premier cas, le corps doit se reposer, dans le second, l’organisme lutte contre quelque chose et s’épuise (une des origines du burn-out, d’ailleurs !). Cette distinction est importante car fatigue et épuisement n’ont pas la même solution.

 

2 – Cherchez contre quoi lutte votre organisme

Épuisé, cela veut dire que l’on a dangereusement puisé dans nos réserves. Il y a aura forcément une fatigue au bout car quand on est à plat, qu’on n’a plus d’énergie, inévitablement on s’arrête. La seule activité possible reste alors le repos. C’est pour cela que l’on confond très souvent fatigue et épuisement.

Il convient de déterminer ici ce qui pompe l’organisme : s’il s’épuise, c’est parce qu’il lutte contre quelque chose.

Dans cette lutte, les cellules mobilisées sont actives et cela nécessite des ressources. Le problème, c’est quand l’agression s’éternise, lorsqu’elle devient PERMANENTE.

Les agressions les plus sournoises sont celles qui passent inaperçues et stagnent.

Certaines sont extérieures comme la pollution (ondes électromagnétiques, air vicié, stress au boulot, alimentation industrielle, etc.), d’autres, intérieures.

Ces dernières sont souvent des zones parasitaires renfermant toutes sortes de micro-organismes pathogènes (de la plus petite spore, aux vers ronds ou plats (ténias, douves), en passant par les champignons, bactéries, virus, etc.).

Ces zones sécrétant des toxines, je les nomme « Foyers Toxiniques Permanents », que j’abrège F.T.P.

Ici, c’est le mot permanent qui est important.

On les retrouve le plus souvent au niveau dentaire, mais ils peuvent se loger n’importe où (sinus, poumons, amygdales, et n’importe quelle partie du système digestif comme le canal pancréatique, la vésicule biliaire ou l’intestin).

L’organisme est alors engagé dans une lutte dont il n’arrive pas à bout, se traduisant par un cycle inflammatoire perpétuel, chronique, et souvent invisible.

Une de mes patientes, par exemple, avait été piquée par des guêpes en forêt à l’âge de 17 ans. Elle consulte dix ans plus tard pour de l’urticaire géant apparu voilà maintenant deux ans (soit 8 ans après l’incident). L’examen à révélé qu’il restait en fait un morceau microscopique d’un des dards dans la peau, totalement inaperçu.

Il n’est donc pas rare de retrouver un passé traumatique derrière ces foyers (chute, choc, opération, infection ayant laissé des séquelles tissulaires, vaccins, dentisterie, etc.).

Avec de la pratique, on sait ce qu’on cherche. C’est pourquoi, un bon praticien est malheureusement souvent indispensable. Il n’existe pas de solutions personnelles qui permettent de s’en priver, à moins de soulager et de renforcer suffisamment les divers systèmes du corps, ce qui lui permettrait de s’occuper exclusivement de la zone problématique. Et même là, si le foyer est dentaire par exemple, impossible de se passer de mains expertes…

Ce qu’il faut, c’est lever l’agent pathogène qui agresse l’organisme. Car c’est à cause de lui (les cellules essayant vainement de l’éliminer) que le territoire autour s’épuise et devient propice à la prolifération de toutes sortes de germes.

En revanche, on peut facilement déceler ces zones : ce sont souvent des endroits qui s’inflamment régulièrement.

A force, les tissus se durcissent et il n’est pas rare de trouver un ou des ganglions enflés et douloureux à la palpation.

Passez votre pouce sous la mandibule, par exemple, et glissez le long de l’os d’avant en arrière. A tous les coups vous découvrirez un ganglion douloureux en regard d’une couronne. Ceci montre que la dent sécrète des déchets. Il est plus que probable qu’il reste un bout microscopique de tissu nerveux malgré la dénervation.

Au niveau des sinus, la palpation est encore plus probante. Placez l’index et le majeur sur un côté du front. Posez les sur la peau de manière à la faire bouger par rapport à l’os. Bougez la peau latéralement plusieurs fois. Déplacez la zone d’appui. Si vous trouvez une zone douloureuse, le sinus est rempli. Vous pouvez comparer entre la droite et la gauche. Vous pouvez tester de la même manière au niveau maxillaire. Et si vous le faites sur quelqu’un d’autre, vous sentirez que la peau est adhérente et qu’elle bouge moins. Sur soi, on le sent plus difficilement.

On décèle également l’inflammation à l’aspect boudiné de la peau.

Les jointures (articulations) oedématiées ou imbibées de liquide expriment une réparation. Si elle se perpétue indéfiniment, ce n’est pas normal. L’inflammation est souvent chronique et pas forcément locale, mais à distance, ailleurs dans le corps. 

Le visage boudiné, lui, signe une réaction inflammatoire à un aliment.

Les mains continuellement enflées, moites et chaudes, montrent quant à elles, une inflammation centrale touchant un organe interne.

Les doigts peuvent donner un indice de l’organe lésé. Notez les différences de pression des doigts lorsqu’on vous serre la main. Le pouce parle des poumons, l’index du gros intestin, l’annulaire des organes sexuels et l’auriculaire du cœur.

La répartition des graisses et sa texture sont également de bons indices. Elles trahissent les glandes hormonales en cause et le système circulatoire impliqué (artères, veines ou lymphe). 

Enfin, les contractions musculaires sont importantes à noter également. Elles montrent que le corps lutte contre quelque chose qui agresse et se protège. Les contractions des trapèzes révèlent un problème de bouche (dents ou mâchoire).

En cumulant ces signes, on arrive à trouver rapidement l’objet de l’inflammation. Mais ce n’est pas toujours évident quand il s’agit de l’alimentation ou de médicaments.

En somme, tous les symptômes sont des poteaux indicateurs qui vous emmènent vers la cause. Il ne faut donc pas chercher à les taire d’emblée, mais à les comprendre et à les mettre bout à bout pour en saisir l’histoire, la pathogenèse.

Si on enlève la source de l’agression, l’inflammation se résorbe rapidement et il ne reste plus que deux conditions pour emmener le corps dans un processus de réparation :

 

3 – Faites des pauses digestives

Un des processus de la digestion est de rejeter du bol alimentaire tout ce qui est toxique et inutile. Pour cela, le bain acide de l’estomac est comme un pédiluve qui le stérilise.

Il y a d’autres systèmes, évidemment, et tout cela montre que la digestion n’est en aucun cas un processus passif, mais mobilise des ressources et peut épuiser les organismes déjà affaiblis (par une agression chronique par exemple).

Le meilleur exemple en est le coup de pompe après le dîner. Cela montre bien que la digestion est un effort pour l’organisme.

C’est pourquoi toute guérison débute par une diète. Une mise au repos du système digestif.

Pas nécessairement un jeûne, mais se tourner vers une alimentation qui mobilise le moins la digestion : bouillons, soupes, fruits, légumes vapeurs, tisanes, viandes de qualité sans sauce, et éviter les produits gras, le chocolat, tout ce qui est à base de lait, de farines blanches (pain, pâtes), le riz et tout ce qui forme une colle dans l’intestin. Pas éternellement, mais le temps de récupérer.

Tout cela, vous pouvez le vérifier. Si vous avez un rhume et le nez encombré, vous verrez que le nez se dégage si l’intestin est vide. Vous découvrirez quel aliment sollicite le plus la digestion car automatiquement, et dans les minutes qui suivent l’ingestion, le nez se rebouchera. La réaction, et particulièrement son aspect immédiat, est surprenante.

Personnellement, je n’essaie jamais de persuader les gens de se priver. Je préfère qu’ils découvrent par eux-mêmes les effets de certains aliments sur leur organisme : exagérez par exemple la consommation de l’aliment que vous aimez le plus et observez les effets sur votre corps. Consommez des produits laitiers de manière excessive au dîner, par exemple, et observez-vous au réveil. Vous aurez tout de suite compris de quoi je parle. L’expérience vaut tous les discours. Et rappelez-vous : ce qui est vrai pour l’un ne l’est pas pour l’autre.

Dans tous les cas, tant que le corps digère, il ne peut passer à la fonction suivante : réparer.  Et là, ce n’est pas aussi évident parce qu’il existe un piège.

 

4 – Laissez faire et faites confiance !

La réparation n’arrive qu’en quatrième place. Ceci veut dire que pour guérir, il ne faut être ni fatigué, ni épuisé et ni en phase de digestion. Et cela donne un sens tout particulier aux jeûnes comme techniques de régénération, là où d’autres thérapeutiques échouent.

Mais il existe encore et pourtant une dernière condition : vous devez laisser les rênes à votre corps et ça, ce n’est pas du tout évident dans notre monde occidental à la fois surmédicalisé et surmentalisé.

Il faut savoir que la majorité des activités biologiques (la digestion, la respiration, l’immunité, la guérison, etc.) est inconsciente : la conscience n’y participe pas et n’a pas à le faire.

Quand on affirme n’utiliser que 10% des capacités de notre cerveau, c’est évidemment faux. Il n’existe pas de zones en friche en nous. En vérité, 99% de nos facultés sont simplement occupées par des processus inconscients. Et heureusement, car nous serions incapables de superviser ce travail titanesque.

Derrière ce besoin de tout maîtriser se cachent de nombreuses peurs irrationnelles basées sur des croyances farfelues. L’une d’elles est que l’on ne peut pas faire confiance à son organisme. Elle repose sur la conviction que le corps est bourré de défauts et qu’il tend inévitablement vers la déchéance.

Dans l’absolu, c’est vrai, car on meurt tous un jour ou l’autre, mais dans les faits, c’est faux.

Comment la personne aurait-elle pu arriver ici si son organisme avait été si défectueux qu’elle le prétend ? A-t-elle oublié toutes ces fois où son corps malade a guéri naturellement sans se poser de questions ?

Il s’avère que les gens interprètent souvent mal les réactions de leur organisme.

Lorsque ma fille, petite, me demanda un jour après avoir vomi pourquoi la maladie, je lui ai répondu, « Ton corps est intelligent. Il se vidange. C’est une manière pour lui de guérir. En revanche, c’est à nous de comprendre les erreurs que nous faisons et de les corriger.»

Dans notre monde occidental, il est difficile de voir la maladie ainsi. Désagréable, incompréhensible et ne pouvant la dominer, nous lui associons des peurs et la rejetons, et avec elle la guérison.

Regardez combien notre société lutte contre l’inflammation alors qu’elle n’est ni plus ni moins qu’un mécanisme de guérison.

Quant à l’infection, elle est un processus de nettoyage naturel.

La maladie est quelque chose de naturel. Ce qui ne l’est pas en revanche, c’est lorsqu’elle s’éternise ou bien que ces processus partent dans des excès et dépassent les capacités de gestion de l’organisme !

Le corps, lorsqu’il est malade, demande une attention bienveillante. La dernière chose dont il a besoin, c’est d’un esprit totalitaire qui impose sa volonté coûte que coûte et qui ne respecte pas ses besoins.

Une constante que l’on retrouve aussi régulièrement dans la guérison est le phénomène d’oubli (vous trouverez un exemple dans mon histoire avec la verrue dans l’article sur l’huile de ricin). C’est quelque chose que l’on retrouve très souvent en thérapie : la guérison intervient lorsqu’on en vient à oublier l’existence même du problème. Un jour, vous vous demandez ce qu’est devenu ce vieux truc. Et là, au grand étonnement, plus rien !

Je pense que c’est lorsque l’attention n’est plus portée sur le problème que les cellules sont entièrement libres pour le régler.

Regardez ces femmes infertiles qui tombent naturellement enceinte après avoir adopté un enfant. À trop vouloir une grossesse, elles empêchent sa réalisation (la tendance à tout vouloir gérer est une injure en biologie. C’est penser faire mieux que la nature elle-même).

Aux femmes qui consultent pour infertilité inexpliquée, c’est la première chose que j’enseigne : porter son attention sur autre chose.

Des petits exercices suffisent pour ça. Mais s’il en faut plus, je me débrouille pour trouver quelque chose de plus important ou de plus urgent dans leur vie, suffisamment pour déplacer momentanément le problème, le temps de laisser faire dame Nature.

Notre mental immature interfère donc négativement et maintient le problème plutôt que de le résoudre.

L’attitude la plus profitable est donc de porter un regard bienveillant sur son corps, d’en prendre soin, de l’aider tout en s’en détachant et de laisser faire… en lui faisant confiance. C’est un partenaire, pas un ennemi.

 

Récapitulons !

 

Toute guérison n’est jamais autre chose qu’une autoguérison et dépend de la compétence des cellules. Mais pour qu’elles puissent réparer, quatre conditions sont à remplir avant et dans un ordre précis : avoir son quota de sommeil, éviter les digestions pompeuses, supprimer toute forme de lutte et laisser faire.

Ces conditions s’expliquent par la priorité des fonctions qui, elle, résulte du fait que le corps fonctionne avec une réserve d’énergie et qu’il ne se recharge pas aussi vite qu’on le souhaiterait parfois. Pensez aux piles de votre appareil photo et combien on peste lorsqu’elles sont vides. L’organisme doit gérer cette énergie au plus juste sachant que certaines fonctions sont plus coûteuses et plus importantes que d’autres.

Avec ce tableau des priorités des fonctions, ressortent les inflammations « froides », celles qui passent inaperçues, dont les effets à long terme sont dramatiques, et expliquent souvent pourquoi le patient ne guérit pas. Elles sont – comme nous venons de le survoler – de deux ordres : exogènes ou endogènes.

Les premières sont des agents pathogènes provenant de l’alimentation ou de l’environnement (pollution, produits toxiques, vaccins, amalgames, implants, prothèses ou proliférations parasitaires).

Les secondes sont plus perverses car psychologiques et dépendent entièrement de notre vécu et de notre manière de voir le monde. Il n’est pas rare que nous soyons notre propre source pathogène. Le corps lutte ainsi contre une agression purement chimérique et surtout… PERMANENTE. Là est le danger.

 

Ce qu’il faut retenir

Ce n’est que lorsque le corps n’est plus dans un état de fatigue, qu’il ne perd plus son énergie à digérer ET qu’il n’a plus besoin de lutter (contre un agent pathogène réel ou virtuel), qu’il peut alors entrer dans un état de réparation.

Le plus difficile est d’éliminer la source pathogène, surtout si celle-ci est d’ordre médical et qu’elle est niée, ou qu’elle dépende de notre propre manière d’aborder le monde.

Alors quand on dit qu’il faut lutter contre la maladie, je pense que c’est justement l’attitude la plus débile. Car tant que vous êtes dans une lutte, votre corps ne pourra jamais guérir.

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82 Commentaires

  1. danielle DUBUS

    bonjour,
    lors de la dernière consultation ophtalmologique, le praticien a diagnostiqué une suspicion de DMLA d’un côté et de l’autre une cataracte.
    J’envisage de mettre chaque soir au coucher, une ou deux gouttes d’huile de ricin.
    Qu’en pensez-vous.
    Merci d’avance pour votre réponse.
    Cordialement
    Danielle

    Réponse
    • Wladislas

      Très bonne idée. Il faut rajouter des corrections cervicales et un changement alimentaire.

      Réponse
  2. Mark

    beaucoup de difficulté à me concentrer et m excuse du message peut etre »sec »:
    Ce que vous dites semble tres interressant et il faudra q je le lise en plusieurs étapes..Je ne sais si vous pouviez me donner une direction et nouvel espoir :
    Mes accouphenes et hyperacousie severe suite à un trauma sonore ds mon enfance ont augmentés brutalement depuis 6 ans maintenant et continue d augmenter doucement en tout cas de mon ressenti. c est épuisant meme si je dors plus et « relativement » bien.
    Je n ai plus de vie sociale, familial ou presque et je suis de plus en plus agressif avec parfois des reactions incontrolées lors par ex d un bruit strident innopiné..

    Merci Mark

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      En se supplémentant en iode, certains de mes patients ont trouvé une amélioration inattendue sur leurs acouphènes. Renseignez-vous convenablement avant d’en prendre.

      Réponse
  3. Béatrice

    heureuse de vous retrouver sur ce site. Vos conseils sont d’une lucidité et d’une logique qu’hélas la médecine allopathique a oubliées depuis bien longtemps. Pouvoir réfléchir un tan soit peu, se rapprocher de Dame Nature, et se détendre dans l’émerveillement de ce qui nous est donné notre corps . Bien sûr notre route est jonchée de parasites que l’on veut combattre à tout prix avec d’autres… parasites… Il est vrai qu’aujourd’hui on cherche plus à rentabiliser le travail qu’à s’occuper véritablement de soigner ou même ne serait-ce que conseiller les patients qui, eux, de leur côté également attendent tout de la médecine et de ses fameux médicaments sans avoir à faire d’efforts pour comprendre. On avale…. J’ai, grâce à vous, pu tester l’efficacité de l’huile de ricin sur des polypes nasaux que je ne désire pas faire opérer. Avec une alimentation mesurée, je suis pavenue à me sentir très bien pendant 6 mois. Rechute pour Noël mais l’amélioration est nette aujourd’hui et je garde espoir. Merci à vous pour votre aide, vos précieux conseils. Dommage que vous soyiez si loin. Bien cordialement à vous

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      Merci.

      Le jour où les gens comprendront que la médecine est un business, on pourra commencer à prendre notre propre santé en main. C’est pas gagné.

      Réponse
  4. Jean Jacques

    Merci Mr Barath pour toutes les informations délivrées sur vos sites que je consulte régulièrement depuis plusieurs années (j’ai même lu les livres que vous conseillez ! et celui sur le Festen est un vrai régal). Vos articles fouillés issus de vos expériences de vies et professionnelles ainsi que vos conseils avisés sont une mine d’information pour moi et mes proches afin de faire face aux désagréments physiques que nous pouvons rencontrer sur nos cheminements de vie. L’EFT est un outil que j’ai peu utilisé mais j’ai pris conscience que pour la guérison du corps la compréhension des causes est essentielle. Merci beaucoup pour l’aide précieuse que vous nous apportez.
    Amicalement

    Réponse
  5. Sergio

    Bonjour et merci, vos réponses aux commentaires sont souvent aussi intéressantes que les articles eux-mêmes. Je n’ai pas encore trouvé l’info sur votre site, mais donnez-vous des consultations sur Paris ?
    Bonne continuation, le temps passé à répondre aux question n’est pas perdu, même pour celles déjà posées ailleurs (et merci de m’inscrire à votre newsletter).

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      Bonjour,
      Non, j’exerce près de Strasbourg et suis extrêmement débordé.

      Réponse
  6. Nellita

    Merci beaucoup de nous faire profiter de votre savoir, à tous les niveaux!
    Parkinson depuis dix ans, je me suis battue, débattue, trop battue… vous avez raison, il faut savoir lâcher prise, faire confiance à son corps, à la vie, à son destin. Je l’ai compris il y a peu de temps. Cela ne veut pas dire continuer à chercher des solutions mais comment dire, ne pas mettre toute notre énergie à se regarder, à repérer toute amélioration ou toute dégradation, être branchée 24 h sur 24 sur la maladie! Je me suis rappelée ce que ma mère disait ; si tu as un seul enfant tu passeras ton temps à l’observer pour le meilleur et pour le pire !! si tu en as une tripotée tu n’en auras pas le temps et ils pousseront beaucoup mieux en puisant dans toutes leurs forces, leurs qualités!!! je me demande si pour nos cellules ce n’est pas pareil !!! du coup je les regarde différemment…. ma tripotée de cellules…. merci à vous !!

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      Merci pour ce témoignage.

      J’ai quand à moi une maxime personnelle : « On dort pour arrêter de faire chier notre corps !« . Ceci veux dire que pour réparer, les cellules sont parfois contentes que la petite conscience ne soit pas là, avec sa vision du monde polluante.

      Réponse
  7. Estelle

    Merci beaucoup pour cet article. Je suis tombée par hasard sur votre blog et il m’interpelle de plus en plus car je suis en quête de guérison. Je souffre d’une maladie auto immune chronique assez rare appelée lupus depuis plus de 10 ans. Elle m’épuise!!!!!! J’ai décidé d’associer aux médicaments (corticoïdes, couteux et nocifs) des méthodes naturelles de guérison. Le repos comme vous préconisez et l’alimentation. Auriez-vous une autre piste à me conseiller pour les patients qui souffrent de maladie auto immune, un aliment à préconiser plus qu’un autre? je sais déjà que la vitamine C est ma meilleure amie.
    Merci

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      Il existe plusieurs raisons aux maladies auto-immunes : la permière est un système immunitaire qui arrive au bout de ses limites – épuisé par une source pathogène constante à bas bruit (voir surtout les dents et les amygdales ou ce qu’il en reste après ablation, les points d’injections des vaccins ) et la seconde, se comporte comme des allergies croisées : l’organisme lutte contre un microorganisme anormalement présent dans l’organisme, mais certaines protéines de notre coprs possédant la même signature immunitaire, elles seront attaquées et détruites par les lymphocytes. Un changement alimentaire s’impose pour limiter les réponses immunitaires et lui permettre de récupérer. Pour l’allergie croisée, c’est un peu plus compliqué. Je suis en train de faire des essais au niveau informationnel.

      Un très bon ouvrage sur les maladies autoimmunes est celui de Julien Venesson : Vaincre la sclérose en plaque.

      Vaincre la sclérose en plaque

      Réponse
  8. kadija

    oup desolee je recommence

    bonjour,

    j’ai appris recemment que j’ai un cancer dus ein , ca fait plus de 1.5 ans que je dis a mon medecin que je suis tres faitguee grosse carence en vitamine D , j’ai pris des ampoule uvesterol pour enfant pendant le temps de prescription. mais j’ai entendu beaucoup de choses bien pas bien trop de dose en une seule fois etc
    je vous demande un conseil : car j’aimerais profiter de toutes vos recherches j’avoue ca me fait gagner du temps que de lire encore et encore de multiples articles. auriez vous un « protocole » pour combler ma carence en vitamine D QUI SERAIT LE PLUS EFFICACE car j’avoue que je ne sais pas quoi penser

    merci d’avance

    Réponse
  9. Eve

    Bonjour,
    Comme les autres je vous remercie sincèrement, et je retrouve dans votre approche les idées du Dr Polak, du symboliste Luc Bigé, de la vulgarisation de David Servan Schreiber, grand neurologue qui a vécu 19 ans avec une tumeur au cerveau, de l’herbe liste Christophe Bernard,.. Bref, je vous lis et c’est chaque fois une belle découverte. Bravo !!!

    Réponse
  10. Damien

    Bonjour Mr Barath,
    Un petit mot pour vous remercier de votre objectivité, de votre neutralité, de votre perception aussi.
    Bonne continuation à vous,
    merci encore.

    Réponse
  11. Héloïse

    Bonjour et mille fois merci pour vos articles inspirants. J’adhère totalement à votre vision des choses mais je me heurte depuis quelques temps à la mise en œuvre pour les enfants. Je suis très attentive à leurs besoins de sommeil, ils mangent bien et sont globalement en très bonne santé mais ma fille de 10 mois par exemple fait des conjonctivites purulentes (associées à des rhumes) à répétition et je ne sais pas comment trouver la cause. Ni surtout comment travailler son lâcher prise. Est-ce le mien qu’il faut que j’améliore ?

    Réponse
    • Wladislas BARATH

      Consultez un bon ostéopathe, le problème sera plus vite résolu, car en général une première infection ORL laisse toujours des traces locales (ganglions du cou, etc.) et à distance (foie, rate). Il faut donc libérer toutes ces fixations tissulaires afin de rendre une circulation libre.

      Au niveau mémoriel, la conjonctivite purulente est une l’expression de quelque chose de dégueulasse qu’on aurait vu, et qu’on voudrait enlever de la tête. Ceci est à chercher chez l’enfant, et chez la mère (vous), aussi bien pendant la période gestationnelle que dans l’histoire de votre vie.

      Ensuite, pour votre seconde question : oui, travaillez la relation entre vous.

      Réponse

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