Il m’est arrivé un jour – de manière totalement fortuite – de mettre à nu un des comportements de l’être humain des plus étranges : j’ai découvert, sans intention aucune, qu’absolument tous nos choix n’étaient en réalité que des réactions inconscientes, des tentatives sans cesse renouvelées, visant à combler des besoins fondamentaux restés vacants. Quelles que soient nos orientations, il n’y avait ni bien ni mal – et par, là aucune culpabilité ni aucun remords – mais qu’une esquisse de retour vers un équilibre perdu, perçu au tréfonds de notre être. En psychologie, nous appelons cela des compensations, mais vous comprendrez en lisant ce qui suit, que cela n’est nullement pathologique. Bien au contraire, devrais-je dire, car en prenant conscience de ce mécanisme, vous constaterez comme moi, que seule notre attitude envers cette réaction naturelle est perverse ; le reste, nullement.
J’aurais pu être un bon commercial
J’étais promis à un avenir banal : mon père souhaitait que je reprenne son affaire, celle qu’il avait créée peu de temps après notre naissance, mon frère jumeau et moi. C’était l’époque des téléviseurs noir et blanc. Les postes en couleurs étaient alors un évènement, ils se vendaient comme des petits pains.
Puis, au fil des années, les marges se sont resserrées, la gamme de produits s’est étendue et les grandes surfaces ont commencé à en vendre aussi. La concurrence commençait à se faire sentir et mon père était heureux de pouvoir bénéficier de l’aide de ses enfants devenus adolescents. Nous aidions notre papa avec plaisir.
Mes autres frères aidèrent pour la livraison de matériels et le montage d’antennes et de paraboles. Moi, j’étais au magasin.
J’aurais aimé continuer dans la voie de mon père, c’est pourquoi je fis des études de vente. Mais ma passion était orientée vers l’être humain. J’avais soif de comprendre l’homme et sentais au fond de moi, le besoin d’aider mon prochain. Bien qu’elle m’apprît beaucoup de choses, et notamment sur la manière de communiquer, la vente n’allait malheureusement pas dans ce sens.
J’avais, en grandissant, développé un sens de l’observation accru. Il faut dire que depuis ma prime enfance, j’ai toujours été plus sensible au langage inconscient qu’au langage volontaire et conscient. Ce dernier m’a d’ailleurs été totalement impénétrable pendant la majeure partie de mon enfance.
Le salon de la Hi-fi à Paris
Durant cette brève carrière de vendeur, il m’était arrivé de me rendre à quelques salons pour professionnels qui se tenaient dans la capitale.
À l’époque, la triphonie était à la mode. Souvenez-vous : un caisson de basse par terre et deux petits haut-parleurs placés, eux, en hauteur. C’était tout nouveau, et ça en jetait ! Peut-être même un peu trop.
Dans le premier stand, tous les professionnels attirés par la curiosité avaient été invités à s’asseoir pour regarder un grand écran placée sur une scène. Lorsque l’écran s’alluma, le son se déploya avec une puissance inouïe.
Le démonstrateur qui faisait le show, montra, avec fierté, deux grosses boîtes cylindriques situées légèrement en hauteur, à droite et à gauche du poste de télévision. Lorsqu’il les pointa du doigt, elles pivotèrent sur place, dévoilant à l’intérieur de chacune d’elles, un minuscule haut-parleur. C’était incroyable ! Comment si petite petite merveille pouvait-elle déverser une telle de puissance sonore ?
C’était bluffant, voire gênant, tant le son été fort.
Mon retour dans l’avion
Sur le chemin retour, je re-visionnai mentalement les différents stands et toutes les nouveautés présentées. Quelque chose me taraudait.
Toutes les marques qui présentaient la triphonie avaient toutes monté le volume sonore à la limite du supportable. Personnellement, je m’étais senti agressé. Pourquoi avaient-elles toutes, sans exception, poussé le volume aussi fort ? N’importe quel vendeur sensé se serait tout d’abord soucié du confort du client. Quelle pouvaient être leur stratégie ? Nous en mettre plein les oreilles, à la limite de la nuisance sonore ? C’était à mon avis un mauvais choix.
Je m’interrogeai. Se pouvait-il qu’il y ait une défaillance dans ce système ? Qu’augmenter le volume soit une réaction involontaire, un manière de compenser un autre problème qui se trouverait ailleurs ? Je décidais de tester cela en live, de reproduire le concept et de vérifier comment le commun des mortels se comporterait.
Un laboratoire grandeur nature
J’arrivai plus tôt que de coutume au magasin, et me dirigeai vers la vitrine des chaînes hi-fi. Je débranchai volontairement toutes celles qui ne comportaient pas d’égaliseur – procédé permettant de varier manuellement les diverses fréquences sonores -laissai connectées celles qui en disposaient, mettant sur chacune d’elles les aigus et les graves au maximum, et réduisant au plus bas les médiums, le son paraissant ainsi étouffé.
Mon idée était de recréer l’ambiance des divers stands du salon : artificiellement, je reconstituais une tri-phonie précaire, par la simple exclusion des médiums.
Le résultat ne se fit pas attendre : les premiers clients qui s’intéressèrent à la hifi ressentirent instinctivement un désagrément. Tout naturellement, quel que soit le récepteur concerné, ils allèrent droit vers le bouton de volume, et en augmentèrent le son.
Comment au final, nous choisissons toujours les mauvaises options
Je venais de découvrir une chose étrange et des plus fondamentales de la nature humaine, et de ce jour, je compris que je devais impérativement me méfier de moi-même et de mes propres connaissances, si vastes puissent-elles être. En voyant tous ces gens se précipiter pour tourner le bouton, je me rendis compte que ce que nous savons le mieux faire pouvait être une source d’erreur dans nos choix.
Ce que nous savons le mieux faire constitue potentiellement un obstacle à notre équilibre.
Observez le client : il sent instinctivement que quelque chose le gêne, et que fait-il ? Il augmente le volume. C’est de toute évidence une solution infructueuse, mais elle est économe et expéditive.
Une personne experte dans le son aurait tout de suite corrigé les médiums ! Mais le consommateur, lui, sans se poser la moindre question, se jette sur le seul bouton qu’il connaît, et le pousse au maximum. Ça ne marche pas et pourtant, c’est ce qu’il fait !
Évidemment, au bout d’un certain temps, il a des doutes, et peut-être alors, en réfléchissant, pourra-t-il détecter l’erreur et la corriger. Mais le premier réflexe demeure erroné. Il ne résout rien, il perpétue la problématique et l’amplifie.
Un train qui en cache un autre
Toutefois derrière cette découverte s’en cache une autre, bien plus importante ! Lorsque j’ai vu ces gens se précipiter sur le bouton de volume, j’ai réalisé que ce à quoi je venais d’assister était phénoménal : nous pressentons les choses, nous savons intuitivement si quelque chose « cloche ». C’est un réflexe instinctif, comme si nous percevions une sorte d’équilibre et que nous soyons sensibles à tout ce qui nous en éloignerait.
Saisir cela est extrêmement important ! Nous savons, au fond de nous, ce qui est bon pour nous, et ce qui ne l’est pas ! Cela veut dire qu’il existe à l’intérieur de nous, une forme très fiable d’intelligence à laquelle nous pouvons recourir sans jamais nous tromper, à moins… de ne pas l’écouter !
Et si nous sommes conçus de façon à détecter les anomalies, nous sommes tout aussi naturellement, face à tout désagrément, poussées à y remédier, à intervenir pour retrouver le calme, pour la simple raison que nous préférons l’agréable au désagréable. C’est à la fois biologique et essentiel à notre survie.
Mais alors, pourquoi certains persistent-ils dans de mauvaises voies, en éludant toujours le vrai problème ?
La seule et unique solution la moins productive
Une des solutions, et la moins eficace, pour ne plus souffrir de ces sensations désagréables, est de simplement les faire taire et de s’arranger pour ne plus les entendre.
Imaginez : sur un tableau de bord un voyant clignote, signalant qu’il y a le feu dans la chambre n°33. Débrancher la petite ampoule du voyant serait la solution la plus stupide et la plus dangereuse qui soit, et pourtant, notre époque nous pousse à de telles attitudes : faire taire nos sensations internes, en nous faisant croire quotidiennement que notre corps est une machine défectueuse et qu’il ne convient pas de l’écouter. Ce n’est pas dit aussi clairement, mais tel est le message que notre société véhicule aujourd’hui.
Ignorer délibérément ses sensations désagréables sans s’interroger plus avant est la stratégie la plus inepte qui soit. Vous pouvez y réussir une fois, dix fois, une centaine de fois, mais elles reviendront à nouveau, à ceci près qu’elles prendront cette fois de plus en plus d’ampleur, jusqu’à devenir intolérables. Et pourtant, certains persisteront encore et encore dans leur refus. Ils lutteront contre leurs pulsions intérieures, les considérant comme des ennemies.
Nos démons intérieurs
Cette mauvaise interprétation des signaux de notre corps nous donne l’illusion qu’existe au fond de nous une autre entité, inconsciente – vécue parfois comme malsaine – qui s’oppose à nos propres choix conscients.
Prenez la faim : vous est-il arrivé d’avoir une faim dévorante, que rien ne semble pouvoir apaiser, un comportement boulimique qui vous pousse à manger tout et n’importe quoi ?
Vous mangez un paquet de biscuits, puis ingurgitez le paquet de chips et le paquet de cacahuètes y passe aussi. Vous videz le quart du frigo, puis sautez sur les glaces, sans pouvoir vous freiner. C’est plus fort que vous, vous avez faim ! Mais en même temps, cette faim de loup ne semblant pas se calmer, vous voyez les kilos s’accumuler si vous ne réfrénez pas vos pulsions. Vous pourriez vous bourrer de cochonneries jusqu’à en avoir mal. C’est dingue, non ?
Cette opposition entre le besoin impérieux, plus fort que soi, et la prise de conscience de dégrader son corps peut être vécue avec angoisse et dégoût. On parle alors de boulimie ou de trouble compulsif alimentaire.
J’imagine la confusion dans laquelle se trouvait Râmakrishna, l’un des plus grands sages de l’Inde, lorsqu’il en fut victime lors de son ascèse ! Ne sachant pas comment y remédier, il demanda conseil à l’un de ses maîtres. Et la prêtresse ne fut pas du tout étonnée. Elle ordonna que l’on prépare toutes sortes de mets dans une hutte et qu’on y enferme Râmakrishna pendant 3 jours afin qu’il y mange autant que nécessaire, sans limite. Il mangea à sa faim et ce fut fini.
Cette pulsion semble autodestructrice : elle se retourne contre la personne et met en péril sa santé. Et lorsque la personne ne peut plus y résister et qu’elle doit impérieusement y céder et se livrer malgré elle à certains actes, on parle alors de « compulsion », sauf que cette pulsion n’a nullement pour but de nuire, mais, au contraire, de ramener l’individu vers la santé !
Comment je me suis moi-même leurré
Si vous avez lu mes articles sur les sucres, vous vous souvenez qu’en nourrissant mon chat de pâtées « hard discount », l’animal y était devenu accro. Il ne cessait de m’en réclamer. En réalité, je compris plus tard qu’il était plutôt en manque de quelque chose d’essentiel qui, de toute évidence, ne se trouvait pas dans la recette, et que les additifs induisaient en erreur son instinct.
Je le compris lorsqu’en supprimant le sucre, je fus moi-même la proie d’une envie impérieuse de choses sucrées. Je crus, comme tout le monde, que j’étais accro aux sucres, et je tins bon. Mais les jours passant, ma pulsion ne diminuait pas, bien au contraire. Je devins irritable et sombrai dans un état dépressif, jusqu’au jour où j’en vins à me demander si je ne me trompais pas d’objet. Était-il possible que mon corps ne cherchait pas le sucre, mais qu’il me demandait autre chose ?
En examinant l’étiquette de la pâtée pour chats, je me rendis compte qu’elle était totalement dépourvue de micro-nutriments : elle ne comportait ni vitamine, ni minéraux, ni aucun d’acides aminés essentiels. Rien de tout ça ! Rien que des calories. Juste des calories. Et si vous regardez tout ce que vous achetez en grande surface, tout est centré sur les calories. On attire volontairement notre attention sur elles, en évitant soigneusement de mentionner les nutriments les plus essentiels au fonctionnement de notre organisme : les micro-nutriments.
Le chat n’était donc pas accro. Il était affamé et réclamait des éléments essentiels à sa survie.
Où trouver ces éléments vitaux ? Dans les aliments dont l’industrie nous prive en raison des procédés de raffinage et de stérilisation : céréales complètes, fruits et légumes frais ET mûrs. Autrement dit : vivant ! Rien de ce qui est conçu à l’échelle industrielle ne suffit à nous combler. On alimente l’homme civilisé, mais on ne le nourrit plus.
Et voilà que tout prenait un sens.
C’était évident !
À voir le mal partout, on finit par considèrer notre corps comme un ennemi.
Vous souvenez-vous de Galilée ? Pour les sciences anciennes, la Terre était le centre du monde. Et hormis quelques incohérences par-ci par-là, cette vision marche bien. Elle est logique, simple, et donne un sens à notre environnement.
Une autre vision intéressante est l’échelle de l’évolution des espèces où l’Homme trône au pinacle, alors que les autres espèces restent au stade primitif. Mais cette vision de l’évolution proposée par Darwin s’effiloche également au fil des découvertes et elle ne tient pas la route.
Nous reproduisons la même erreur avec notre mental (ou notre conscience, au gré de la définition de chacun) : nous nous croyons la chose la plus importante de notre univers personnel. C’est « Moi » qui décide et mon corps s’y plie. Et quelle rage lorsqu’il ne réagit pas selon notre volonté !
Ce besoin de tout maîtriser naît d’une erreur d’interprétation qui consiste à donner une place royale à la personnalité alors qu’elle n’est qu’une fonction parmi d’autres (au même titre que la respiration ou la digestion, par exemple).
Nous en sommes arrivés à réprimer nos pulsions et abordons tous les signaux internes avec arrogance, à tel point que l’individu devient un énorme champ de bataille où s’affrontent la volonté d’un côté et les besoins naturels du corps de l’autre.
Voyez-vous, notre corps ne joue pas au plus malin. Il n’est pas aussi « tordu » que notre égo. Regardez l’animal ! Il est dans le présent et réagit à son environnement, à ce qui se passe autour de lui, et ce, tout à fait naturellement. Il ne monte pas de plan, il répond à son instinct et son instinct lui dicte ce qui est bon pour lui ou non. C’est cette même chose que nous ressentons et que nous avons découverte ensemble un peu plus haut : ce ressenti qui nous avertit que nous nous éloignons ou non de notre équilibre.
Alors, où est l’erreur ?
L’erreur est d’agir promptement, et de vouloir immédiatement combler n’importe quel vide ressenti, parce qu’on ne veut plus souffrir le moindre désagrément, ni prendre la peine d’analyser d’abord notre vrai ressenti.
Or toutes nos sensations ont un sens, une raison d’être. Et il semblerait que nous les interprétions fort mal.
Je n’ai plus jamais été le même
Ayant compris cela, dès cet instant je commençai à me méfier de plus en plus de toutes ces solutions de facilité. Je me jurai de désormais prendre le temps d’analyser honnêtement les demandes de mon corps, surtout si elles avaient un caractère pénible, plutôt que de vouloir les faire taire.
Voyez-vous, certains luttent contre leurs pulsions. Maintenant, je savais qu’il ne s’agissait nullement d’une bataille et qu’en cherchant à les éradiquer, nous leur donnions plus de force encore, pour la simple raison qu’en réalité, elles expriment à leur façon des exigences vitales pour notre organisme.
Je ne dis pas qu’il faille s’y abandonner. Je pense qu’il faut analyser la demande et y répondre en conséquence, c’est-à-dire… adéquatement. Comment réagiriez-vous si ayant demandé à votre grand-père un tournevis cruciforme, celui-ci décrochait le crucifix du mur ? Vous élèveriez la voix : « Non Papi ! Pas le CRU-CI-FIX, le tournevis CRU-CI-FORME dans la boite à OU-TIL ! ». Dialogue de sourds, n’est-ce pas ? Mais c’est précisément ce qui se passe pour nos compulsions !
Je pense que si nous ne répondons pas de manière adéquate aux demandes de notre corps, celui-ci continuera à nous réclamer avec insistance ce dont il a besoin, et cela crescendo.
Plus j’y réfléchissais, plus je me rendais compte que ce phénomène remettait en question beaucoup de choses. Nombre de nos comportements se révélaient à postériori comme des erreurs de jugement ou d’interprétation. Existait-il une intelligence biologique ? Mes cellules savaient-elles mieux que moi ce qu’il leur fallait pour se maintenir en vie ? Douleur et désagrément, n’était-ce pas leur mode de communication pour alerter ma conscience et la pousser à réagir ?
Pour la première fois de ma vie, je me sentais plus idiot que mon propre corps. C’est étrange à dire, mais moi, qui m’identifiais à ma conscience, je venais de découvrir qu’elle n’était qu’une fonction parmi beaucoup d’autres. Je la croyais suprême, mais en réalité j’interprétais et assumais très mal son véritable rôle qui était d’assurer l’équilibre vital des milliards de cellules dont elle avait la garde.
Au lieu de quoi, je passais mon temps à me saturer de plaisirs divers et variés. Je me noyais dans l‘océan des sens, oubliant que j’avais également quelques devoirs envers mon corps.
Je décidais donc de renouer le dialogue avec lui. De l’écouter plus attentivement. Et dans ce duo, la culpabilité n’avait plus aucune place.
Retenez bien cette expérience. Ne l’oubliez jamais. Elle vous permettra de comprendre toutes les aberrations de la nature humaine. Maintenant que vous le savez, vous le verrez. Cela deviendra évident pour vous. Il suffisait juste de le savoir.
Enfin, ne faites pas les sourds ! Face aux demandes de votre corps, interrogez-vous : « De quoi avez-vous – les cellules – vraiment besoin ? Qu’êtes voue en train de me demander ? » Faites-le sincèrement. Intériorisez-vous. Regardez ce microcosme avec bienveillance, vous en êtes le Grand Frère.
Wladislas BARATH
J’exerce en tant qu’ostéopathe D.O. depuis 20 ans et je suis une vraie locomotive dans le domaine du soin. J’estime que pour agir, il faut avant tout comprendre. Je trouve le corps humain parfait. Mais si c’est le cas, alors pourquoi la maladie ? C’est cette question qui m’a poussé à explorer le domaine de la guérison.
Bonjour,
Merci pour cet article.
C’est en effet une vision intéressante de la boulimie.
Cependant, j’ai été, comme de nombreuses autres personnes qui ont laissé des commentaires, boulimiques pendant longtemps et même aujourd’hui, je mange beaucoup trop, souvent le soir ou les weekends quand je m’ennuie. Souvent, c’est à la suite d’un stress émotionnel ou après une longue journée et des fois c’est juste pour me relaxer (et si je ne le fais pas, je dois faire face à une détresse psychique très importante).
J’aimerai croire que donner tout ce dont mon corps a besoin suffirait à en finir avec ces crises.
Cependant, j’ai l’impression que tant que le vide émotionnel est là et aussi intense, ces boulimies vont continuer.
J’ai remarqué que vous n’aviez pas répondu aux deux ou trois personnes postant des commentaires sur la boulimie. Je comprends tout à fait que vous êtes une personne très occupée et cette remarque n’est nullement une critique. C’est juste que, quelque part, j’aimerai connaître votre point de vue sur ces commentaires ainsi que sur le mien. Tout simplement car cela fait tellement longtemps que je cherche des solutions dans toutes les directions et que cela m’intéresse d’aller au bout d’une éventuelle nouvelle solution.
Merci d’avance et bonne journée à vous.
Non, bien évidemment ça ne suffit pas. Il s’agit ici d’une étiologie possible.
Personnellement, j’ai trouvé des choses surprenantes et notamment dans les mémoires in-utérines. Elles façonnent notre personnalité. Du coup, ça fait partie de la personne et elle lutte contre elle-même. L’une d’elle est une mère qui a tenté d’avorter spontanément en se cognant le ventre. La mère qui normalement est nourricière, est considérée alors comme toxique. Ce qui donne que la nourriture bien qu’essentielle comporte un aspect fortement toxique.
Il existe d’autres cas, mais chacun est unique. A chercher avec des pincettes.
Passionnant… je retrouve ici certaines idées qui se sont « imposées » à moi par force de l’expérience. En surpoids à cause du sucre, j’ai décidé d’aller voir un hypnothérapeuthe, persuadée que tout serait réglé dans la foulée.
Horreur… l’hypnothérapie a fonctionné dans le sens où je ne culpabilisais plus de manger n’importe quoi, mais avait ouvert la porte de pandore : comme je ne culpabilisais plus, je ne me freinais plus. Du coup, j’ai pris 10 kilos de plus. J’ai changé de thérapeuthe en prenant soin de choisir quelqu’un d’expérience. Je lui ai expliqué ma mésaventure et nous avons commencé les séances. Elles m’ont beaucoup apporté car j’ai su prendre de la distance avec beaucoup de choses. Mais le nerfs de la guerre n’était toujours pas empiété : aucun résultat sur mon poids, je continuais à en prendre.
J’ai donc fini par me dire que si ce n’était pas psychologique, ce devait être physiologique. Mais entre déduire et agire il y a une marge qu’il faut franchir. Et cette marge nécessite des étapes indispensables avant d’entreprendre quoique ce soit. J’ai attendu le fameux déclic… je savais que, tant que je ne l’avais pas, je n’arriverais à rien. Je l’avais déjà eu quelques années auparavant et je me trouvais démunie face à cette incapacité à le retrouver. Au fond de moi, je savais que la fatigue y était pour beaucoup. Mais comment stopper cette fatigue quand on élève seule 1 ado et 1 enfant en bas âge…. ? Et puis voilà, une photo il y a quelques jours… une femme qui me ressemblait physiquement et qui avait réussi à perdre du poids… je m’y suis accrochée comme on s’accroche à une bouée. La lueur est apparue : « c’est donc possible… » Sachant que je ne peux me restreindre en partie, j’ai décidé de commencer un régime restrictif, tout en ayant conscience de la dangerosité de ce genre de procédé. Mais je suis comme ça, il faut que je casse mais habitudes : si j’ai droit à quelque chose un petit peu, alors pourquoi pas un peu plus..; ? et du coup je ne change rien à ma façon de faire. Et depuis 4 jours, je constate que je n’ai plus de pulsions, que je me sens en forme et que je ne sens plus la fatigue tirer sous mes yeux. Je me concentre plus facilement et suis plus apte à travailler. J’ai arrêté les sucreries. J’ai gardé les fruits. J’ai donc focalisé mes recherches sur le sucre et c’est ainsi que je dévore ce site… tout ça pour dire qu’effectivement, si ce n’est pas psychologique, c’est physiologique. Et si c’est physiologique alors il faut se remettre en question côté choix alimentaires… j’espère juste que je tiendrai la distance car les sirènes du sucre ne sont pas loin…
« Je regarde la répartition de la graisse sur le corps et palpe le gros intestin. Il porte les traces d’intoxication. »
Pouvez-vous en dire plus sur comment interpréter la localisation de la graisse s’il vous plait ? Je n’ai pas trouvé d’articles à ce sujet sur votre blog.
Merci d’avance !
Trop long pour répondre dans un commentaire. J’en ferais un article (si j’arrive à trouver du temps).
Bonjour,
Je découvre votre blog depuis peu et le dévore..
Par contre je n’ai pas bien compris cet article.
Je souffre depuis plusieurs années de troubles du comportement alimentaire… Ayant eu des phases d’orgies incontrôlables..
Aujourd’hui ça va mieux même si je mange toujours trop par rapport à mes besoins et que cela génère une grande culpabilité en moi car j’aimerai adopter une alimentation plus saine et respectueuse de mes besoins.
sans y parvenir et en lutte permanente avec moi même.
Et malgré de nombreuses consultations avec des psy , des naturopathes, des magnetiseurs, ostéopathe, pour trouver la solution, je n’y arrive pas, comme si une force mystérieuse me poussait à me faire du mal…
Pourriez vous me donner plus d’éléments sur ce que vous préconisez dans l’article ? Comment être à l’écoute de son corps ? Comment savoir de quoi il a besoin ?
J’essaie de manger plus de fruits et légumes frais et bio. Je ne mange presque que des céréales complètes..
Malgré cela mes envies de sucrés ne diminuent pas..
Merci d’avance de votre retour et du temps que vous prendrez pour me répondre.
Pour ma part votre article constitue pour moi un éclairage, l’expression concrète de mon auto-observation.
J’ai depuis longtemps eu des compulsions alimentaires. J’ai toujours recherché ce qui pouvait en être l’origine. J’ai énormément lu, sur la nutrition, sur la psychologie. J’ai toujours cru à une origine émotionnelle, sans réussir à y remédier.
Au fil des années ( ce fut long mais constructif), j’ai compris que le problème résidait dans le fait que je n’écoutais pas mon corps, et que je voulais lui imposer ma volonté plutôt que d’écouter mes désirs…jusqu’à le dérégler complétement…c’est ce qui m’a poussé à mieux comprendre mon alimentation.
Je n’ai jamais été accros au sucre. Suite à des régimes protéinés ( ce que j’ai compris plus tard), j’ai développé des compulsions aux sucres lents ( céréales surtout). Plus j’avais des compulsions,et plus je faisais des restrictions ( aux sucres lents et aux gras), et plus je faisait des compulsions ( au pain et fromage). J’étais capable de faire des crises de boulimie, sans toucher à la tablette de chocolat, car ça ne m’attirait pas du tout. Avec quelques troubles hormonaux, ( et cognitifs?) et des préoccupations de santé et écologiques, je suis devenue quasi végétarienne ( donc davantage de céréales complètes,et de bons gras, des fruits et légumes d’origine bio) et là, miracle, sans le vouloir, plus de compulsion, ni aux sucres lents, ni au fromage…. inespéré!
Jusqu’au jour où les compulsions sont revenues…cette fois ci, ce n’est plus les féculents, c’est les amandes. Bizarre…
Une fois, on me propose du chocolat ( pour lequel je n’ai pas appétence particulière, mais comme je mangerais n’importe quoi je prends!), deux carrés ( de très bonne qualité) et là….deuxième miracle, l’envie se dissipe! Avec seulement deux carrés!!!
Alors je constate, mais je m’obstine à imposer à mon corps des règles alimentaires. Jusqu’au jour où j’en ai marre et je cherche à vraiment voir et comprendre. Je cherche et je découvre: point commun du chocolat et des amandes: le magnésium. Signes d’une carence: irritabilité, fatigue, crampes, migraines, troubles de la concentration et de la mémoire ( là je met une origine sur des symptômes, tellement chronicisés que j’avais appris à vivre avec). Cause possibles des carences en magnesium (parmi beaucoup d’autres bien sure): le sport ( avec 8 h de sport par semaine, il y a de quoi avoir des pertes de magnésium, mais aussi des besoins accrus en sucre lents…!).
Moralité de l’histoire: 14 ans que je lutte contre mon corps, 14 ans que je m’épuisais dans ce combat, alors qu’il suffisait simplement…de ne pas se battre et de l’écouter…
Je suis en phase expérimentale, j’essaie d’écouter mon corps ( pas facile quand on a fait la sourde oreille pendant tant d’années), je vais faire une cure de magnésium…et on verra si les crises disparaissent complétement.
Votre article m’encourage davantage à écouter mon corps plutôt que de nier ses besoins, et corroborent mes hypothèses empiriques.
Excusez moi pour la longueur du commentaire, mais c’était important pour moi de pouvoir partager librement ces expériences (que ce soit la boulimie, ou la découverte de l’écoute du corps)
Magnifique témoignage. Merci
Nous agissons de la sorte parce que nous pensons que le corps doit se plier à nos désirs, sans penser une seule seconde que ce corps – duquel nous dépendons – a aussi des besoins.
De la même manière, sommes nous persuadés d’être le maître à bord de ce merveilleux véhicule, alors que nous n’en sommes que le vigie, ce guetteur placé au sommet du mât du navire. Des informations que nous donnerons au capitaine, ce dernier donnera l’attitude à adopter, et tout l’équipage suivra aveuglément. Pouvez-vous imaginer la responsabilité que nous avons ? Et nous ne nous en rendons absolument pas compte.
Notre vision du monde est capitale. Pèse sur nous une énorme responsabilité.
Bonjour Wladislas,
Je découvre votre blog, vos posts, vos écrits… Voilà deux jours que je vous lis et que je sens qu’il se passe quelque chose en moi. Comme décrire cette sensation ? une motivation, une palpitation, un trop plein d’énergie, une envie, un besoin !
J’ai 27 ans, loin d’un schéma parental qui était à l’opposé de mes valeurs et de ma manière de penser, loin d’une nourriture de grande surface bourrée de sucre que l’on m’a mis entre les mains depuis ma plus tendre enfance, loin de tout ça, me voilà dans ma vie d’adulte.
Et quelle vie d’adulte ! Riche, faite de rires d’enfants de par mon métier, de petits bonheurs, d’émerveillements, de l’amour de mon compagnon, mais également d’un énorme malaise qui grandit au fur et à mesure des années et qui, depuis plusieurs semaines, me fait me comporter comme une « autre ».
Voilà 2 ans que je découvre la nourriture. Moi qui me contentais de manger quand j’avais fait sans prendre du plaisir, depuis un voyage de 6 mois en Afrique, je MANGE. De tout, tout le temps, en excès… Des compulsions allant jusqu’à cette fameuse limite de vomir et maintenant des mensonges… Des mensonges pour manger des chocolats, des biscuits, des frites (et j’en passe) derrière le dos de mon compagnon…comme un enfant !
Comme si j’avais honte et étais consciente que ce que je fais est mal mais rien n’y fait. Et malgré mes lectures sur votre blog, rien n’y fait. J’ai conscience de, mais je n’agis pas en conséquence. Comme si « quelque chose » était plus fort que moi. Et ça me rend TRISTE. Je ne comprends tellement pas ce qui se passe en moi, pourquoi ce tel besoin de sucre, pourquoi ce manque de volonté, je suis de plus en plus perdue et…je MANGE de plus en plus !!
J’ai beaucoup lu sur le sevrage du sucre et je commence à convaincre mon mental, à le préparer (et donc à ME préparer) à le faire. Mais j’ai beaucoup d’inquiétudes et je me sens désarmée par cette montagne que j’ai en face de moi !
J’aspire à une vie plus saine, à une alimentation plus pure, plus vraie. J’aspire à reprendre le contrôle et à être lucide comme jamais !
Je sais que vous n’êtes pas psychologue, thérapeute ou autre mais que vous êtes un humaniste et me basant là dessus, je n’ai aucune attente. J’avais ce besoin de partager cela avec vous.
bonsoir
juste un grand merci pour vos articles qui me font reprendre mes recherches avec assiduité et plaisir pour le coup vos sujets traitent de réalités cachées et volontaires par notre société de consommation
les gens trouve mon chien bizarre ou meme fou !et moi je me pli d ‘explications car il adore les fruits et c ‘est meme exessif ! bref il se trouve a l ‘opposé de la maison j’ai juste commencé a retirer la peau d ‘une orange ou d ‘une clementine je l ‘entend déboulé et la il pime autant que pour la viande je savais des le debut que sa recherche etaient les vitamines contenues du coup je mange que des demi clementines car il en a besoin il me le dit !! j’ai beau le dire a mon conjoint mon entourage il me dise que j exagere …..mais vous venez de me le confirmer non je ne suis plus seule a croire que notre corps sait et connait les solutions a bon nombre de nos soucis de santé
merci
Et ils ont failli vous convaincre d’emmener le chien chez le psy, n’est-ce pas ? 🙂
Bonjour Wladislas,
Encore un MERCI du cœur pour votre partage ! Je confirme à mon niveau ce que vous avez constater/ Je vis seule avec ma fille adolescente qui adore le fromage, charcuterie, pizza, pâtes etc. et qui ne mange très très rarement fruits et légumes – contrairement à moi. Pour de raison de l’argent manquant je mange donc souvent comme elle en ajoutant fruits et légumes frais à l’occasion,mais je ne tiens pas longtemps sans mes fruits et légumes: Fatigue, ballonnement, irritabilité, boutons, mauvaise teint de peau, mauvaise haleine aussi, mauvaise humeur et nuits difficiles. Donc OUI, ils nous faut du frais, du vivante pour être vraiment vivant. L’énergie des nutriments n’est pas la même. Mon corps me dis tu as besoin du frais, du naturel, je ne veux pas cette alimentation lourde, industrialisée.
Et mon chat, ,habitue aux croquettes du vétérinaire, n’a pas manger pendant 1 journée de croquettes acheté en supermarché en dépannage, rien à faire….pourtant il mange bien et grignote bien un petit peu toute de la journée selon ses besoins. J’en suis sure, il à capté qq.chose pas bon pour lui, bon mangeur qu’il est. Car une autre fois il à cédé,mais ce n’était pas la même marque. J’ai trouvé cela assez intéressante, mais finalement ce n’est pas le cas, car les animaux suivent surement plus leurs besoin et instincts que la plupart des humains.
Enfin pour vous dire que c’est bon de être confirmé dans ses constatations!
Cordialement!
Maintenant, je dois vous avouer que les croquettes ne sont pas bonnes pour les chats. Vétérinaires ou non, c’est une belle escroquerie…
Vous trouverez toutes les informations ici.
Bonjour, je me permets de vous contacter pour vous demander si vous pourriez m’orienter dans ma démarche. Je souffre de boulimie uniquement sur des sucres rapides, je ne sais pas comment identifier mon problème est-il du à un trouble émotionnel ou suis-je juste drogué au sucre sachant que j’en mange bcp depuis la petite enfance. Je suis très tentée d’entreprendre un sevrage pur et dure car meme en diminuant les quantités, apres un certain temps l’envie insoutenable revient me provoquant des symptomes physiques importants (douleurs, nausees, hypoglycemie, tortures psychiques) Dans mon cas je me demande quel est la bonne demarche sachant que je suis vraiment motivée meme si cela doit me conduire à de grandes souffrances durant quelques semaines. Merçi de votre attention
Commencez par lire les articles du blog, avec les commentaires.
Votre besoin de saveur sucrée ne vient pas d’un envoutement quelconque, mais d’une dénutrition importante en micronutriments.
Moi j’ai des grosses phases de boulimie.
Biensur il y a un manque de l’ordre de l’alimentaire qui les crée.
Mais il y a aussi un gros manque au niveau émotionnel. j’ai beau avoir mis le doigt dessus, pour le moment je ne sais pas comment réguler tout ça…
Je dirai que c’est le trouble émotionnel qui engendre une carence nutritionnelle. Mais j’ai pas envie de détailler ici.
Maile-moi ce sur quoi tu as mis le doigt. On va voir si c’est bien ça 🙂
Pourquoi conseillez vous des céréales complètes ? Ce sont aussi des calories (presque) vides, mais remplies d’antinutriments et de fibres insolubles. C’est clairement un aliment à fuir.
Où trouver des micronutriments ? Dans la viande (de qualité), c’est l’aliment le plus dense en nutriment
Renseignez vous sur la contenance du son (l’écorce des céréales) et des conséquences lorsqu’on la supprime de l’alimentation.
Enfin, si la viande est riche en nutriments, elle est aussi richement pourvoyeuse de purines. Informez-vous sur le rapport Campbell, résultat d’une étude qui porte sur 20 ans : la viande n’est pas bonne pour la santé. Mais, il faut évidemment nuancer. Je vous l’explique dans le prochain article.
Le rapport Campbell est une fraude : la bilharziose est une infection en lien avec le cancer du colon. Quand on a une infection le cholestérol augmente et comme manger de la viande fait augmenter le cholestérol, Campbell en a déduit que « consommer de la viande => augmentation du cholestérol => augmentation du risque de cancer du colon »
On parle donc bien d’une fraude car pour que ses résultats correspondent à son parti pris anti-viande, Campbell a dû introduire ce facteur confondant.
En outre, même si cet argument ne vous convainc pas, le rapport Campbell n’est qu’une étude épidémiologique et donc (comme toutes les études épidémiologique) ne peut rien démontrer.
Évidemment, il faut manger de la viande de qualité, nourrie à l’herbe et sans antibiotique, et fuir comme la peste la charcuterie bourrée de sucre.
Oui, c’est un raccourci frauduleux, en effet. Et vous avez entièrement raison, une étude épidémiologique ne peut rien démontrer, juste émettre des hypothèses qu’il faut vérifier par la suite. Et encore, les liens sont très souvent faux dès le départ.
Merci pour votre commentaire, vous m’avez confirmé un point important dans mes recherches. Il existe trois types d’organisme et cela dépend du mode alimentaire des ancêtres de chacun : des types glucidiques qui digèrent normalement les céréales et moins bien les produits carnés, les protéiques qui digèrent mieux les produits carnés et moins bien les céréales, et enfin les mixtes, qui digèrent les deux.
Bien entendu, tout cela dans le respect de la nature : vivant, non transformé, varié, de qualité et de manière mesurée.
Heureusement, je sais comment tester ça sur un corps (par la simple palpation) et comment d’un coup d’oeil connaitre la typologie de chacun.
Il ne me reste plus, toutefois, qu’à reprendre un sevrage au sucre à tolérance zéro et vérifier si la consommation de viande élimine bien les signes de désintoxication. Je suis curieux.
Vous savez, je ne suis fermé à rien et tout dialogue apporte quelque chose. Merci pour cette discussion 😉
Tu fais des tests kinésio Wlad?
Ou tu parles d’auters choses?
Peux tu expliquer comment tu procèdes?
Il m’arrive d’utiliser des tests kinésio dans ma pratique (mais pas comme le font la plupart), mais ici pas besoin.
Je regarde la répartition de la graisse sur le corps et palpe le gros intestin. Il porte les traces d’intoxication.
Merci pour votre explication , je fait déjà beaucoup plus attention a ce que je mange et je m’en porte beaucoup mieux , bien que ça ne fasse que deux mois que j’ai radicalement changé mon alimentation.
Après vos explications, j’aurais moins de scrupules a remanger un peu de pain complet et de bon fromage !
Merci encore du temps que vous apportez a nous apprendre comment être en bonne santé dans notre tête et notre corps .
Bonjour Monsieur et merci de partager avec nous vos expérience et votre compréhension de notre être.
A votre avis comment faire pour comprendre ce dont on a besoin? j’ai très souvent de très grosses envie de pain et de fromages , à quoi cela peut correspondre ? je me suis mise a manger cru , je mange des céréales cuites le soir.
Merci si vous pouvez m’expliquer.
Bonjour,
Il s’agit d’un besoin de renouveler la flore bactérienne de l’intestin et le vide ressenti est important (pain et produit laitier comble mieux que les fruits, par exemple).
En revanche, ce n’est pas une mauvaise chose si vous choisissez des aliments de qualité. A l’époque on mangeait beaucoup plus de pain qu’aujourd’hui, mais il s’agissait d’un aliment nourrissant, pas le pain d’aujourd’hui. Et les fromages étaient élaborés à partir de lait cru de vaches qui broutaient de l’herbes dans les champs. Informez-vous sur les exploitations laitières. Vous verrez, ça fait réfléchir.
Sachez que le corps vous donne de bonnes informations. Ensuite, à vous de chercher les aliments sains et pas ces produits vides qu’on nous vend à la pelle et pas cher.
merci monsieur