Quand l’énergie s’immisce dans la psychologie

Avr 2012 | 1 commentaire

Psychologie énergétique

 

En 2003, je découvrais un livre au titre accrocheur « Cinq minutes pour vaincre l’anxiété » de Roger J. Callahan. Je l’ai acheté. Mais je n’ai jamais réussi à obtenir ses résultats. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé !

 

Trois ans plus tard, j’entendais parler d’E.F.T. pour Emotional Freedom Techniques de Gary Craig. J’avais recueilli quelques informations sur le net et avais imprimé un résumé de sa méthode. Je n’avais pas accroché. Je ne pouvais admettre qu’une méthode aussi simple puisse fonctionner.

 

Et pourtant, un an plus tard, je lus un livre sur les Hauts Etats de Conscience dans lequel l’auteur considérait l’EFT comme une technique majeure pour accéder à ces états de conscience. Son discours imposait. Il devait savoir de quoi il parle. J’ai donc ressorti mes fiches du tiroir et j’ai amorcé une intense période de recherche. J’avais soif de comprendre et pour cela j’étais en quête de toutes données sur la chose. Je trouvais vidéos de séminaire et pdf divers, le tout en anglais, qui est loin d’être une langue aisée pour moi. Mais l’envie d’y arriver était grande.

 

Je découvris enfin le visage de Gary Craig. Un homme frêle, fort sympathique. Je visionnais des séances et notamment l’une de ses premières où il aidait un homme à se débarrasser de sa phobie de l’eau, filmée avec un camescope amateur au bord d’une piscine. Je l’ai vu peiner pendant près de 40 minutes avec son patient, jusqu’à comprendre tout d’un coup comment s’y prendre. C’est ce pseudo-échec qui m’a le plus appris ! Voir comment il cherchait encore et encore m’a plus servi que de visionner des séances édulcorées qui montrent les résultats formidables de la technique.

 

L’application pratique ne fut pas facile. Très souvent, il ne se passait rien. Heureusement, j’avais en mémoire que toute technique ostéopathique nécessitait de la pratiquer au moins mille fois avant d’arriver à un résultat, et plus, pour en faire une seconde nature ! J’estimais que cela devait être identique pour les techniques psychologiques. Je réitérais ainsi chaque jour, à la moindre occasion, d’échec en échec, jusqu’au jour – un an plus tard – où je compris qu’elle s’appliquait au domaine émotionnel. Tant que l’approche reste intellectuelle, il ne se passe rien. C’est pourquoi Gary Craig avait appelé sa technique «Emotional» pour émotion. Ce mot est à souligner en rouge. Il correspond à la pierre d’achoppement de la technique ! De ce jour, les résultats furent au rendez-vous. J’avais réussi enfin à entrouvrir cette porte blindée.

 

Je repris derechef le livre sur les Hauts Etats de Conscience et notais le protocole. Enfant, nous vivons en permanence des états particuliers de conscience. Ceux-ci vont être étouffés par les expériences difficiles au cours de notre croissance, aidés par l’incompréhension des adultes. Ce qui nous sépare de ces états sont nos mémoires douloureuses accumulées en grandissant. Il suffit donc de les noter et de les «désamorcer». L’E.F.T. le permettait.

 

Je pris donc une feuille sur laquelle je notais tous mes souvenirs pénibles de mon enfance, puis tapotais pour chaque item. Je passais fréquemment 40 minutes à tapoter. Je me levais la nuit, travaillais dessus, puis me recouchais après. Je notais ainsi que certains souvenirs engendraient plus d’émotions et donc plus de résistance. Souvent, je n’avais aucune envie de replonger dedans, même l’instant de la technique. Je le fis pourtant. Un souvenir après l’autre.

 

Puis un matin, je m’étais levé plus tôt que d’habitude, je choisis de travailler sur une période douloureuse de ma vie d’enfant. En tapotant, je sentis une profonde fatigue. Je décidais de m’assoupir sur le fauteuil. Je fermais les yeux quand soudain, j’entendis un essaim d’abeilles dans la pièce. J’ouvris les yeux et vis des milliers de petites lumières comme des mouches autour de moi. Il y en avait de plus en plus. Je découvris également deux colonnes de lumière à droite et gauche de mon corps (à peu près à une distance d’un bras) qui – tel un mouvement pendulaire – tanguaient de droite à gauche et traversaient mon corps. Le vacarme était énorme. Un bruit sourd tel un réacteur nucléaire à chaque va et vient de ces masses lumineuses. Comme un avion qui décolle, ou une chute d’eau. Et, partant du bas, un anneau bleu ou vert montait puis descendait le long de mon corps et donnait un son grave à chaque passage. J’étais émerveillé par tout cela. Je savais – je ne sais comment – que cela était l’aspect subtil de notre corps. Je me disais «Ouaw ! Nous nous croyons silencieux dans le plan matériel, mais comment peut-on passer inaperçu dans le monde invisible avec un tel vacarme ?» Je sentais cette puissance infinie. Le corps – dans ses aspects subtiles – me dévoilait toute sa splendeur.

 

Je fis d’autres expériences les mois suivants. Certaines impressionnantes, d’autres non. Je laissais venir sans m’y attacher.

 

A cette période, je tentais également de savoir si la technique marchait sur les troubles physiques. Souffrant d’une gène lombaire en toile de fond dans mon quotidien, je me demandais si cette technique pouvait être également efficace. Après tout, je ne perdais rien à tester. Ainsi un jour, alors que je conduisais, je tapotais en imagination les points mentionnés dans la méthode tout en cherchant la phrase exacte capable d’agir sur cette sensation désagréable. Pour la trouver, je décrivis la douleur. «Cette gène, c’est comme si…». Après de nombreux essais, subitement, je trouvais enfin la clé. La douleur disparut immédiatement. Je venais également de comprendre le sens de cette gène. Il était possible de sortir la phrase de son contexte physique et de lui donner un sens psychologique. Je remarquais par la suite que toute douleur donnait ce genre de phrase qui permettait d’en extraire un sens. Ici, la gène était «comme si tout le poids reposait sur le sacrum». La clé fût : «Même si tout repose sur moi…». A ce jour, la douleur n’est jamais réapparût.

 

N.B. : Vous pouvez télécharger gratuitement le manuel d’EFT de Gary Craig en français en vous inscrivant à la newsletter. Devant la grandeur de sa découverte, Gary Craig a décidé de la donner gratuitement aux gens. S’il conseille de lire son livre en commençant par le premier chapitre, je vous suggère tout de même d’aller tout de suite au second – plus pratique – puis de continuer par le premier.

 

 

 

Comment ça marche ?

Du courant électrique circule en permanence dans les nerfs. Il entre en résonance avec les métaux naturellement dans le corps (zinc, argent, etc.) dont le Fer, indispensable à la captation de l’oxygène dans le globule rouge. Nait ainsi un champ électromagnétique sur lequel s’inscrit notre mémoire émotionnelle et cellulaire.

 

Aura

 

Notre corps ressemble ainsi en tout point à une tête de lecture capable d’enregistrer une information sur le support électromagnétique. Un peu comme les anciennes cassettes audio ou vidéo, ou bien les cartes bancaires.

 

Gary Craig est un ingénieur au départ. Il se demandait pourquoi la psychologie avait de si médiocres résultats. Pour lui, lorsqu’on sait comment fonctionne quelque chose, le résultat doit être évident et constant. Or en psychologie, rien n’est moins certain qu’une démarche thérapeutique ! Il chercha à comprendre pourquoi cela ne marchait pas. Dans sa quête, il entendit parler d’un psychiatre aux résultats singuliers : Roger F. Callahan. Ce dernier, raconte sa découverte surprenante. Après 6 ans de psychothérapie infructueuse, il ne savait plus quoi proposer à la jeune femme assise devant lui qui consultait pour une aquaphobie. Se plaignant toujours de douleur à l’estomac à chaque fois qu’elle pensait à l’eau, le psychiatre eu l’idée de tapoter l’extrémité du méridien de l’estomac, situé sous l’oeil, en même temps qu’elle décrivait ses sensations désagréables au ventre. Après 5 minutes, la patiente affirme, heureuse, de ne plus avoir peur de l’eau. Le psychiatre en doute naturellement, mais devant la mine persuadée de son sujet, il lui propose d’aller dans une piscine non loin du cabinet pour en avoir le coeur net. Et là, surprise, le jeune femme plonge dans l’eau et apprécie comme jamais elle n’avait pu le faire.

 

C’est ainsi que naquit la Thérapie par les Champs Mentaux. Un système complexe d’algorithmes pour chaque maux. Pour la peur des chiens : tapotez x fois VB6 puis IG4 y fois, 2 fois Poumon 1 enfin z fois le point untel. Je ne connais plus les algorithmes. Ils sont pénibles, longs, compliqués à apprendre. Gary Craig en pris connaissance, mais souhaitait le simplifier et le rendre applicable par n’importe qui. Son idée fût de stimuler systématiquement tous les méridiens par leur points d’extrémité (il y en a 12 paires, plus deux) en même temps qu’on cible le désagrément. On était sûr ainsi de trouver le bon méridien. Et la technique marche ! La voilà élagué du superflu. Elle fonctionne à tous les coups… à la condition que l’on formule avec les bons mots.

 

Ce que la psychologie a ignoré, c’est l’aspect énergétique de l’être humain. L’énergie est le lien entre émotion (et de ce fait la psychologie) et corps physique. Le problème est de définir ce que veut dire énergétique. Certaines cultures ont décrit les chakras, ces sortes de centres invisibles placés devant la colonne et qui agiraient comme des transformateurs permettant au corps physique, mais également à notre matière émotionnelle et intellectuelle d’y puiser son énergie. Un peu comme une autotemponeuse qui a besoin d’être connectée à la grille du plafond pour capter le courant électrique. Ici le corps aurait sept bras connectés à des niveaux électriques différents et rayonnerait une lumière aux couleurs multiples appelé «aura». D’autres cultures parlent de méridiens, des canaux dans lesquels circulent le Qi ou Chi. Ces filaments énergétiques suivent des points d’acupuncture. Chaque points a une fonction, un nom, etc. L’approche est hautement complexe. Existe-t-il un lien entre chakras et méridiens ? Certains chercheurs ont tenté le rapprochement. La science occidentale, elle, parle aussi d’énergie : l’énergie calorique, thermique, électrique, etc. La confusion est totale. (J’invite le lecteur à lire le très bel article sur l’énergie sur Wikipedia).

 

Retenons qu’il existe une énergie physique et une autre plus subtile (biologique, psychologique et spirituelle). Les deux s’interfèrent via le corps physique. Mais le mieux est de tester par soi-même et d’en faire l’expérience personnellement.

 

Ma pratique, quant à elle, montre qu’il existe en effet un champ autour de nous et que les sciences orientales ont crée une carte pour repérer les mouvances de ce champ. En gros, c’est comme la planète Terre avec ses fleuves. Les uns étudient les sols, les autres les cours d’eau. Tous, de leurs points de vue ont raison… et Eau et Terre s’entremêlent intimement.

 

Mes expériences personnelles, elles, valident la thèse des chakras. J’ai vécu certaines choses qu’on peut lire dans les textes sacrés. Il m’arrive également de «voir» les auras… jamais les méridiens, même s’il est possible de se fier aux données de la Médecine Traditionnelle Chinoise, avec quelques variantes propres à chacun.

 

L’EFT est une porte d’entrée dans ce monde des énergies et un outil précieux pour régler nos désordres émotionnels. D’autres auteurs ont apporté de nouvelles perspectives, mais l’EFT est facile à comprendre et un très bon début. Comme toute science que l’on veux apprendre, c’est l’introduction la plus importante.

 

 

 

Testez sur vous !

Nous n’avons pas tous la même persévérance. Si ça ne marche pas du premier coup, nombreux abandonnent. Je propose donc de sentir rapidement l’action de cette technique. La motivation viendra ainsi de par elle-même. Sachez que plus l’émotion est grande, plus c’est facile !

 

Choisissez un événement douloureux de votre vie, un souvenir qui vous fait encore souffrir aujourd’hui, qui vous rend triste, en colère ou qui vous suscite toute autre émotion négative. Revivez-le comme à l’époque, de l’intérieur. Si vous voyez la scène de l’extérieur, revenez dans votre corps. Revivez-le de votre peau.

 

Ce souvenir pénible, lorsque vous-y repensez, est-ce comme si c’était hier ? Oui ? Eh bien il a problème parce que ce n’était pas hier ! C’est là le premier signe d’une dissonance émotionnelle liée à un événement. Les cellules l’interprètent comme actuel et donc s’y adaptent. Vous allez maintenant décharger cette histoire de sa charge émotionnelle.

 

Observez la première image, le premier son ou la première sensation qui vient lorsque vous vous remémorez l’événement. Observez sur quoi se focalise votre esprit à ce moment là. Ce peut être un regard, une main, le lit d’hôpital, etc. N’allez pas plus loin. Retenez ce détail.

 

Nous allons maintenant apprendre à tapoter certains points. Visionnez cette vidéo qui vous donnent la séquence complète telle que l’avait donné Gary Craig. Retenez surtout la manière de percuter ces points. Vous pouvez retrouver le résumé sur ce pdf.

 

 

Revenons à votre souvenir. Votre esprit est focalisé sur un détail. Supposons qu’il s’agisse d’un «regard». Tapotez le point sur la tranche de la main et dites, en même temps, à voix haute de manière bienveillante «Malgré (ce regard), je reste qui je suis, qui j’étais et qui je serai».

 

Puis, tout en répétant «ce regard», tapotez brièvement une dizaine de fois chaque point suivant :

  • le sommet du crâne;
  • entre les deux sourcils;
  • au coin de l’oeil;
  • sous l’oeil;
  • sous le nez;
  • sous la lèvre;
  • sous les clavicules près du sternum;
  • sous le bras;
  • et enfin sous le sein.

 

Reprenez le souvenir. Etonnant, non ? Il est plus difficile de se le remémorer. L’image est devenue floue et s’est éloignée. En gros, elle a perdu sa force attractive exagérée. S’il reste quelque chose, donnez une couleur à cette histoire. Laissez venir la première couleur (supposons rouge) puis refaites un tour :

 

Tapotez le point au niveau de la tranche de la main et dites en même temps «Même si rouge, si j’avais pu changer, c’est sûr que je l’aurai fait».

 

Répétez «rouge» en tapotant brièvement une dizaine de fois chaque point suivant :

  • le sommet du crâne;
  • entre les deux sourcils;
  • au coin de l’oeil;
  • sous l’oeil;
  • sous le nez;
  • sous la lèvre;
  • sous les clavicules près du sternum;
  • sous le bras;
  • et enfin sous le sein.

 

Essayez de vous remémorer la scène. Très difficile, n’est-ce pas ?

 

Bravo, vous voilà entrés dans les techniques énergétiques. Maintenant, pratiquez et faites vos propres expériences. Vous avez enfin un outil émotionnel en votre possession.

 

Cette technique, tout le monde peut la faire. Pas besoin d’initiation particulière. Pas besoin d’apprendre des positions, des symboles ou autres particularités. Plus vous pratiquerez, plus vous la maîtriserez. La difficulté ici est de cibler correctement – par la phrase énoncée – le problème. Retenez que si vous ne ressentez rien, vous êtes à côté. Changez alors de sujet, de verbe, jouer avec la phrase jusqu’à adapter parfaitement la clé à la serrure que représente votre problème. Dans les vidéos suivantes, l’EFT est pratiquée pour les problèmes de poids :

 

 

Dans ma pratique, je ne procède plus du tout ainsi. Je ne tapote pas l’ensemble des points (comme mentionné dans la vidéo plus bas). J’ai découvert qu’il suffisait souvent d’un seul point. Petit à petit, à mon grand étonnement, je suis devenu uniciste, ce qui accélère franchement la séance et m’écarte quelque peu des fondements. Il existe bien entendu d’autres techniques à explorer. Cependant l’EFT vous permet de mettre un pied dans le monde des émotions et des énergies subtiles en l’Homme.

 

 

 

Si vous n’avez pas les mots exacts pour décrire votre problème, faites la séquence complète. Elle dure 45 secondes. Ce n’est pas long. Elle permet de stimuler le cerveau afin qu’il trouve par lui-même la cible.

 

 

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1 Commentaire

  1. sylvie

    Rq: jene suis pas familiarisée avec les chakras, par contre il m’est déjà arrivée de « voir » des méridiens.
    Concernant l’EFT, j’obtiens de sacrés résultats depuis que vous m’avez expliqué la méthode simplifiée. Mais je l’adosse à l’activateur pluri-fonctionnel (dentosophie) et j’applique l’EFT aux choses douloureuses que fait remonter l’APF. Autrement, je n’y arrive pas. J’ai beau essayer, il n’y a rien à faire.Par contr APF + EFT = Efficacité redoutable, mais des « crises » très fortes car l’APF fait surgir des choses qui ne relèvent pas forcément du souvenir (conscient). J
    Je ne sais pas si je suis très claire…

    Réponse

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